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Baisse du pouvoir d'achat, dégradation de la santé, problématiques des enseignants-stagiaires et du système de retraite : Des sujets qui inquiètent fortement les Marocains
En un an, la cote de confiance du chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane recule à 48,5%, soit une baisse de 13 points. C'est ce qui ressort des résultats de la cinquième édition du Baromètre politique TIZI/Averty réalisée en février -mars 2016. Un sondage qui a été réalisé par Internet auprès de 1 098 marocains âgés de 18 ans et plus, répartis dans toutes les régions du Maroc. Il en ressort aussi que la satisfaction quant à son action a accusé une diminution de 9 points passant de 54% à 45%. Régionalement, la confiance envers le chef de gouvernement a baissé partout sur un an mais de manière très différente. C'est au Nord du pays que le chef de gouvernement résiste le mieux (-5 points). Dans l'axe Rabat-Casablanca et dans le sud du Pays, la baisse est de 11 points, alors qu'à l'intérieur du pays, la cote de confiance du chef de gouvernement plonge de 28 points, plus forte baisse constatée, tous critères confondus. En termes de tranche d'âges, la baisse de confiance a affecté toutes les tranches d'âge, sauf les plus de 55 ans. La cote de confiance des 18-35 ans a baissé de 15 points (56% contre 70% il y a un an), chez les 35-55 ans, elle perd 20 points à 46% contre 66% il y a un an, alors que le chef de gouvernement résiste très bien auprès des +55 ans, chez qui sa cote de confiance se maintenant à 47% depuis un an. Les résultats du sondage font ressortir, par ailleurs, que 41% seulement des répondants font la confiance au champ politique marocain. Pire, les sondés se plaignent de la baisse du pouvoir d'achat, de la politique culturelle et de l'emploi, et même de la dégradation de l'éducation et de la santé publique. A l'inverse, ils expriment leur satisfaction à l'égard de la sécurité et de la lutte contre la corruption. Sur les sujets d'actualité (Enseignants-stagiaires, retraites et intention de vote...), 61% des répondants pensent que la crise avec les enseignants stagiaires a été mal gérée, et 61% ne sont pas d'accord avec l'allongement de l'âge de la retraite de 60 à 63 ans. D'autre part, si 55% affirment leur volonté d'aller voter en octobre prochain, 16% disent ne pas savoir encore s'ils vont le faire, et seulement 29% disent ne pas avoir l'intention de voter. Parmi ceux qui déclarent avoir l'intention de voter, 73% d'entre eux disent savoir pour qui ils vont voter, et 27% disent ne pas avoir encore construit leur décision de vote. Selon Averty, un cabinet d'intelligence économique basé à Casablanca, les répondants à ce sondage ont été sélectionnés aléatoirement à partir d'un panel comprenant plus de 50000 membres selon un procédé de stratification des listes d'invitation assurant la représentativité optimale des répondants. Bien plus, ajoute la même source, de nombreux contrôles de qualité assurent la représentativité et la fiabilité des sondages Averty conformément aux standards ESOMAR, l'association internationale des professionnels des études de marché dont Averty est membre Corporate. Les données finales du sondage ont été pondérées à l'aide des données de composition démographique du Maroc selon l'âge, le sexe et la répartition géographique de façon à garantir un échantillon représentatif de la population. Aux fins de comparaison, un échantillon probabiliste de 1098 répondants auraient une marge d'erreur respective de +/- 3,1%, et ce, dans 19 cas sur 20, affirme Averty.