L'intégration de nouveaux arrivants marocains au Canada relève d'un processus multidimensionnel. Une intégration réussie nécessite une intégration économique qui a trait à la capacité des immigrants d'entrer sur le marché du travail et de trouver un emploi correspondant à leurs qualifications, formation, et diplômes. Ces immigrés réagissent tactiquement en fonction de la représentation qu'ils se font de ce qui est mis en cause dans la situation migratoire, par rapport au fonctionnement du système dans lequel ils sont impliqués. Dans les faits, les stratégies d'intégration peuvent être interprétées comme des recours individuels mis en œuvre de manière spontanée ou consciente par les immigrants dans le but de dénouer des situations nouvelles auxquelles ils sont confrontés dans la société d'accueil. Ce faisant, chaque immigré adopte une stratégie eu égard à ses propres difficultés, son expérience et ses ressources personnelles. Au demeurant, il existe divers outils d'adaptation et stratégie de chaque nouvel arrivant au Québec qui s'articule sur un comportement idéal pour une adaptation constante. Ainsi, dans un premier temps, les nouveaux immigrés doivent se contenter de la portion congrue de l'aide sociale et des allocations familiales. Pour faciliter leur adaptation, la majorité des nouveaux arrivants s'établissent parmi les leurs dans un quartier à leur image. C'est dans les lieux publics (parcs de jeux, magasins et marchés) qu'ils font connaissance avec des personnes issues de leur communauté. Et il y a la stratégie du retour aux études qui consiste à s'intégrer pleinement dans le système d'enseignement québécois et permet de répondre à la nécessité suivante: acquérir une formation et des diplômes dans le but de se prémunir positivement contre les disparités liées au marché du travail au Québec. En somme, nous constatons que les conditions dans la sélection de ces personnes sont de plus en plus élevées afin de répondre, selon la planification du gouvernement du Québec, aux disponibilités du marché du travail ou pour accueillir les personnes dont la flexibilité professionnelle convient parfaitement à la conjoncture économique. Les solutions de perfectionnement des compétences et de formation professionnelle centrées sur les exigences du marché d'emploi devraient être mises à la disposition du nouvel immigrant. Faire tomber les entraves, notamment celui de la non-reconnaissance des diplômes, garantir à coup sûr l'inclusion économique.