Dure fut la qualification face à la modeste équipe de la Guinée équatoriale. Jamais équipe nationale marocaine n'a autant souffert que celle entraînée par Zaki, pour passer au second tour. Pourtant toutes les conditions étaient réunies pour réussir une qualification aisée et rassurante, un vol privé payé beaucoup millions de centimes, un stade et une pelouse impeccables, un public guinéen des plus gentils, un arbitrage très correct. Enfin tout pour briller et faire redorer le blason du football national. Malheureusement, c'est à une lamentable prestation que nous avons assisté, avec une équipe amorphe, atone, vide, trop gentille comme l'avait si bien dit Hajji à la fin du match, même si au même temps le coach national disait tout le contraire. Est-ce là un signe de divergence entre les deux hommes ? Et donc, une des causes de ce qui se passe dans cette équipe nationale dont la cohésion est loin d'être parfaite. Bref, notre but n'est pas de critiquer ou de jeter de l'huile sur le feu, mais d'essayer de sauver ce qui reste encore à sauver. Car avec une telle équipe nous ne risquons d'aller ni à Moscou, ni à Libreville, ni même à Zhiliga. Il reste encore quatre mois, tout au plus, pour entamer les prochains matchs de qualification et pour espérer s'en sortir face à des équipes comme la Côte d'Ivoire, le Cameroun, le Nigeria ou encore l'Egypte, il faut se mettre au boulot tout de suite, oublier Bata, réfléchir à une autre approche de la composition du onze national, laisser de côté son orgueil, reconnaître ses erreurs et surtout écouter les autres, car personne ne détient seul la connaissance, surtout celle du football. N'est-ce pas M. Zaki ? Quant on voit l'entourage de l'entraîneur national où l'on rencontre des Hajji, Chiba, Fouhami entre autres, des personnes d'expérience, on se demande qu'est ce qui a fait que nous nous retrouvons là où nous sommes. Jamais coach national n'a été aussi bien entouré, aussi bien choyé et aussi bien servi. La FRMF n'a à aucun moment lésiné sur les moyens, tout a été accordé à l'équipe nationale, et ce serait une véritable déception si on est écarté du mondial russe ou de la CAN gabonaise, en attendant une véritable prise de conscience des personnes concernées. Contentons nous de déguster cette qualification au goût amer.