Les Lions de l'Atlas ont frôlé la catastrophe. Comme attendu, ils n'ont pu arracher la qualification au 3e et dernier tour des éliminatoires menant vers le Mondial 2018 que sur une défaite amère de (1-0) au détriment de la Guinée Equatoriale dans son fief, dimanche à Bata. Le Onze national a assuré sa qualification, jeudi dernier à Agadir, après la victoire du match « aller » par (2-0). Malgré donc la défaite sur un petit but marqué dans le premier quart d'heure de jeu sur une action offensive ponctuée d'un coup de tête d'Igor Engonga, l'équipe du Maroc est passée à côté de la catastrophe pour réaliser une qualification tombée du ciel. Cette défaite était attendue puisque la sélection nationale est toujours victime de son mauvais coaching. Dans ce match retour décisif, Zaki qui ne croit pas à la définition de : «on ne change pas une équipe qui gagne », a fait incorporer 5 nouveaux joueurs pour la première fois ou n'ayant pas fait partie du premier match remporté à Agadir. Chose qui prouve que Zaki est perturbé, n'a pas confiance à son effectif et n'arrive toujours pas à avoir le Onze type bien qu'il se trouve à la tête des Lions de l'Atlas depuis 2 ans environ. Zaki qui se croit héros de cette qualification s'est dit fier de la combativité de ses joueurs. Hadj, son adjoint, nous a parlé de la gentillesse des joueurs. Au lieu de se cacher derrière de tels prétextes, l'ancien gardien de but qui reste l'homme le plus chanceux et Hadji, son compagnon, avec qui le courant ne passe pas bien, auraient du avoir le courage d'avouer la faiblesse de l'équipe nationale qui a cravaché dur et qui a été malmenée avant d'être sauvée. Cela en attendant de pouvoir soigner les points faibles et rectifier le tir lors de la prochaine phase des poules, celle des choses sérieuses. Il faut se poser la question comment les joueurs de Zaki vont pouvoir honorer leur mission face à des sélections plus aguerries tels la Côte d'ivoire, le Nigeria, le Ghana, le Cameroun... alors que contre la petite formation équato-guinéenne, les Lions de l'Atlas étaient des plus faibles. Les joueurs ont été mal organisés et éparpillés sur le terrain. Ils étaient incapables de faire de petites combinaisons de jeu et impuissants même de réussir 2 à 3 passes correctes. En réalité, nos joueurs qu'on nous dit «pros» ont évolué sans aucune âme ni culture footballistique... On nous dit que l'essentiel reste le résultat mais il ne faut pas oublier la manière qui n'y était pas. Sincèrement, Zaki et ses poulains doivent remercier le bon Dieu d'avoir arraché cette qualification dans la douleur. Une qualification au détriment d'une équipe maître dans son fief mais qui a été éliminée à Agadir quand elle a terminé le match sur une défaite de (2-0) alors qu'elle a raté l'occasion de marquer au moins un but à l'extérieur dont surtout la balle renvoyée par la transversale du gardien de l'équipe de Zaki. Pour le moment, ce match est dans l'oubliette. Gardons dans l'esprit cette qualification tellement difficile et qui reste la plus importante dans l'espoir de pouvoir rectifier le tir lors la prochaine phase des poules qui se jouera sur les points pour aller au Mondial. Le Maroc est aujourd'hui heureux de faire partie des 20 vainqueurs qui seront répartis en cinq groupes de quatre. Les cinq vainqueurs de groupes seront qualifiés pour la phase finale du Mondial. A ce moment là, on souhaite bien que Zaki et ses joueurs puissent dire leur dernier mot... Ne serait-ce que pour consoler le football marocain et lui rendre justice après une longue absence depuis le Mondial français en 1998...