Appui de Washington à la souveraineté du Maroc sur son Sahara : les échos de cette position américaine dans les médias internationaux    Importation de bétail : la Majorité parlementaire réclame une mission d'information    Marocanité du Sahara : Réaction timide de l'Algérie après la déclaration de Marco Rubio    Interview avec Chakib Khayari : "La réforme de la Procédure pénale accorde une place prépondérante à l'avocat"    La CNSS réagit à la cyberattaque ayant visé son système informatique    Samsung lance une solution de crédit simplifiée en partenariat avec SOFAC    La FRMF et l'ONMT portent l'ambition d'un « Maroc, Terre de Football »    BERD : Un prêt de 23,5 millions d'euros à Finéa pour soutenir les TPME    Marché des capitaux: plus de 21 MMDH levées à fin février    CNSS : Les documents fuités sont inexacts et trompeurs    Nucléaire iranien - Araghchi: contre toute "solution militaire" Netanyahu: l'option militaire est "inévitable"    Palestine : Le Premier ministre britannique critique la reprise des frappes israéliennes    Fouzi Lekjaa : « Le Mondial-2030 s'inscrit dans une dynamique de développement alliant l'économique et le social »    AS FAR: Frustration , amertume, désillusion et échec du projet sportif de l'année !    1⁄4 CCAF : RSB-ASEC : Les Berkanais en ballotage favorable pour les demi-finales, ce soir    1⁄4 LDC UEFA : PSG et Barça donnés en favoris, ce soir !    Livre : Lino fait vibrer les buts, les hertz «Et Alors !»    Vidéo. Rabat, capitale mondiale de la sociologie, du 6 au 11 juillet    Veolia doublera sa capacité de dessalement d'ici 2030, avec un déploiement stratégique au Maroc    Akram Kharief : «Concernant le Sahara, l'Algérie est sommée de rompre avec une doctrine héritée des années 1970»    Moscou entérine un accord avec le Maroc qui encadre la présence de dix navires russes et une capture annuelle de 90 000 tonnes dans la ZEE qui inclut le Sahara    Nomination des membres de la Commission de soutien à la numérisation, à la modernisation et à la création de salles de cinéma    Hopitalisé, Mohamed Choubi a besoin d'une greffe de foie    Nostalgia Lovers Festival : Le grand retour de la pop culture à Casablanca    FICAM 2025 : Un casting toon'tastique !    L'ingénieure marocaine Ibtihal Aboussad appelle au boycott de Microsoft    Tindouf : L'armée algérienne tue au moins deux chercheurs d'or sahraouis    Moroccan female boxers celebrated for World Championship success in Serbia    Grand Prix Hassan II : Luciano Darderi sacré champion de la 39e édition    CAN U17 : quatre joueurs marocains dans l'équipe-type de la phase de groupes    Entretien avec l'ambassadrice du Sénégal au Maroc : 60 ans de relations au service du développement africain    Microsoft licencie Ibtihal Aboussad après son indignation du rôle de l'IA à Gaza    Parlement : Des partis de l'opposition demandent une séance de solidarité avec la Palestine    France : Rachida Dati épinglée pour 420 000 euros non déclarés    Sáhara: Argelia y el Polisario reaccionan al apoyo de la administración Trump a Marruecos    Marrakech : La mise en cause dans l'affaire Salma arrêtée après de nouvelles menaces    Cyberattacks : The new frontline in the Morocco-Algeria rivalry    Génie génétique. Le loup géant renait après 13.000 ans d'extinction    Hajj: L'Arabie saoudite met en garde contre les annonces trompeuses    La Chambre des représentants ouvre vendredi la deuxième session de l'année législative 2024-2025    Abdelouafi Laftit reçoit à Rabat son homologue gambien    Face aux turbulences du commerce mondial, Londres veut se rapprocher de l'UE    Warner Music MENA signe trois figures majeures de la scène urbaine marocaine : Dizzy DROS, Snor et Kouz1    Warner Music MENA boosts Moroccan rap scene with Dizzy DROS, Snor, and Kouz1 signings    La Chine critique l'escalade tarifaire de Washington et appelle à un commerce équitable fondé sur la coopération    Rencontre diplomatique de haut niveau à Washington : Nasser Bourita rencontre son homologue américain Marco Rubio    Pour le DG du Festival du Livre de Paris, le Maroc est un « acteur majeur » de l'édition en Afrique    Siel : 775 exposants pour la 30e édition    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Un photojournaliste néerlandais exerçant sans carte de presse refoulé : La loi, ça se respecte !
Publié dans L'opinion le 19 - 11 - 2015

Quand est-ce que certains de nos confrères étrangers désireux de couvrir les évènements se déroulant au Maroc vont-ils finir par comprendre que ce pays a des lois, qu'ils sont tenus de respecter ? Selon un communiqué émis par les autorités de la Wilaya de la région de Rabat-Salé-Kénitra, un ressortissant portant la nationalité hollandaise a été refoulé du Royaume, dans la soirée du lundi, et ce pour « violation répétitive des dispositions juridiques régissant le travail des correspondants étrangers sur le territoire national ».
Toujours selon le même communiqué, le néerlandais refoulé, « entreprenait des activités journalistiques sans disposer de la carte professionnelle réservée à la presse étrangère accréditée qui est délivrée par le ministère de la communication et qui habilite son détenteur à travailler de façon légale au Maroc ». Les autorités régionales précisent, par ailleurs, qu'elles se sont appuyées, dans leur décision, sur les dispositions de la Loi N 03/02 relative à l'entrée et au séjour des étrangers dans le Royaume du Maroc et à l'immigration illégale.
Le néerlandais refoulé, Nik Goverde de son nom, serait un photojournaliste qui s'est fendu d'un tweet au moment ou il était prié d'aller exercer clandestinement sa profession ailleurs. « Je suis en train d'être expulsé du Maroc. La police m'a arrêté cet après-midi, alors que je me rendais à la banque, m'a emmené au commissariat et m'a dit qu'elle avait l'ordre de m'expulser, sans me donner de raison officielle ». Mis à part le fait que les autorités marocaines sont très pointilleuses en matière de procédures juridiques et administratives, il est étonnant que ce photojournaliste néerlandais, qui exerçait ses activités sans autorisations pour ce faire, ne s'attendait pas à finir par en subir les conséquences.
Ce ne sont pas les journalistes étrangers dûment accrédités qui manquent au Maroc, la plupart assurant une couverture équilibrée des évènements qui se déroulent dans le Royaume, avec une certaine objectivité, ou du moins de manière déontologiquement convenable.
Quelques uns, par contre, sont franchement hostiles. Mais tous disposent d'une carte de presse, au même titre, d'ailleurs, que les journalistes marocains.
Si, comme le prétend ce photojournaliste néerlandais, les autorités marocaines ne lui ont pas accordé de carte de presse, malgré des demandes qu'il dit répétées, il est en droit de s'en plaindre, mais cela ne saurait être une justification pour enfreindre la loi. Pour quelles raisons certains journalistes étrangers se croiraient-ils au dessus des lois marocaines ? Parce qu'ils sont européens ?
Il y a neuf mois, à peine, un problème similaire s'était posé avec deux journalistes français, venus tourner un reportage au Maroc sans avoir obtenu d'autorisations pour ce faire. Ils s'étaient également fait remettre dans un avion par les autorités de la capitale et renvoyés dans leur pays, histoire d'aller méditer sur la signification de le respect des lois.
Quand un journaliste marocain doit couvrir une quelconque activité, limitée dans le temps, dans un quelconque pays d'Europe, ou même s'y rendre dans le cadre d'une visite de presse à laquelle il a été officiellement invité, il se doit de remplir toutes procédures d'obtentions du visa et les autorités du pays d'accueil savent exactement ce qu'il va y faire. Rien de plus normal, puisque ce sont les lois de ces pays et qu'elles doivent être observées.
D'ailleurs, comment exercer correctement le journalisme dans la clandestinité, puisqu'il est alors impossible de s'adresser aux autorités, pour obtenir leur position ou quelconques informations sur les sujets à traiter ? A moins que le motif réel de la présence du journaliste dans le pays d'accueil soit tout autre...
Le monde change à grande vitesse, mais certains journalistes européens, nostalgiques d'une époque ou ils se croyaient tout permis, ne semblent pas du tout s'en rendre compte. En panne de crédibilité auprès de leurs propres opinions publiques, ils s'imaginent pouvoir se forger une notoriété sur le dos d'un pays en voie de développement, en salissant son image de la manière qui conforte le mieux les opinions publiques européennes dans leurs préjugés.
Sauf que certains de ces pays, dits jadis du tiers-monde, sont devenus émergents ou pré-émergents, et qu'ils disposent de systèmes politiques ayant évolué dans le cadre de leurs spécificités sociales et culturelles. Le plus important, c'est que les peuples du Sud, même dans les pays les moins avancés, en ont marre de l'hypocrisie des donneurs de leçons occidentaux, qu'ils sont devenus imperméables à leurs discours pompeux et creux et n'ont plus du tout envie de continuer à se faire marcher sur les pieds.
Rien ne justifie que des journalistes étrangers se sentent au dessus des lois du Maroc et en droit de les enfreindre. Les autorités chargées de les faire respecter sont justement là pour le rappeler à ceux qui feignent de les ignorer.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.