Les recettes non fiscales se sont établies à 15,2 MMDH contre 15,9 MMDH un an auparavant, en diminution de 4,5% ou -724 MDH, en raison essentiellement de la baisse de 13,7% des recettes de monopole (6,4 MMDH contre 7,4 MMDH), de la hausse de 160,2% des recettes en atténuation des dépenses de la dette (3,3 MMDH contre 1,3 MMDH) et de l'absence de recettes de privatisation comparativement à 2014 qui a enregistré une recette de privatisation de 2 MMDH. Les recettes de monopoles tiennent compte de la rentrée de 1,7 MMDH au titre de l'attribution des licences 4G. Les recettes des monopoles et participations ont été de 6,4 MMDH à fin septembre 2015 contre 7,4 MMDH un an auparavant, en diminution de 13,7% ou -1 MMDH. Ces recettes proviennent pour l'essentiel des recettes des licences 4G (1,7 MMDH), de Maroc Télécom (1,6 MMDH), de l'OCP (1 MMDH), de Bank Al-Maghrib (559 MDH), de l'ONDA (400 MDH), de Marsa Maroc (250 MDH), de l'ANRT (200 MDH) et de l'Office des changes (150 MDH). Les autres recettes non fiscales ont enregistré une augmentation de 34,7% qui s'explique principalement par la rentrée à fin septembre 2015 d'une recette de 3,3 MMDH au titre des recettes en atténuation des dépenses de la dette contre 1,3 MMDH à fin septembre 2014 et de la hausse de 37,3% des fonds de concours (2,3 MMDH contre 1,7 MMDH), conjuguée à la baisse de 20,9% de la redevance gazoduc (1,3 MMDH contre 1,7 MMDH). A fin septembre 2015, les dix principales natures de recettes ci-après représentent 95% du total des recettes ordinaires. Avec des recettes de 38,6 MMDH, la TVA constitue la première source des recettes du budget de l'Etat. A fin septembre 2015, le taux de couverture des dépenses ordinaires par les recettes ordinaires a été de 101,5% contre 95,7% un an auparavant. Ainsi, à fin septembre 2015, 50,5% de ces recettes ont été consacrées aux dépenses de personnel, 25,5% aux dépenses de matériel et 13,9% aux charges en intérêts de la dette. Ainsi, une partie des dépenses d'investissement émises a été financée principalement par le recours à l'emprunt.