Les recettes non fiscales se sont établies à 15,7 MMDH, en diminution de 13,4% par rapport à leur niveau à fin septembre 2013, en raison de la baisse des recettes de monopole et des fonds de concours, conjuguée à la réalisation de 2 MMDH au titre de la privatisation et à la hausse des recettes en atténuation des dépenses de la dette, . Les recettes des monopoles et participations ont été de 7,4 MMDH à fin septembre 2014 contre 10,9 MMDH un an auparavant, en baisse de 32,2%. Ces recettes proviennent pour l'essentiel de l'OCP (3 MMDH), d'IAM (1.395 MDH), de Bank Al-Maghrib (533 MDH), de l'Agence de la conservation foncière (500 MDH) et de la CDG (425 MDH). A fin septembre 2014, la cession des parts de l'Etat dans le capital de la Banque Centrale Populaire a rapporté 2.046 MDH, alors qu'aucune opération n'a été réalisée à ce titre un an auparavant. Les autres recettes non fiscales ont enregistré une baisse de 13,5% qui s'explique pour l'essentiel par la diminution des fonds de concours (1,7 MMDH contre 3,6 MMDH) conjuguée à une hausse des recettes en atténuation des dépenses de la dette (1,2 MMDH à fin septembre 2014 contre 529 MDH un an auparavant). A fin septembre 2014, les dix principales natures de recettes représentent 94,2% du total des recettes ordinaires. Avec des recettes de 39,6 MMDH, la TVA constitue la première source des recettes du budget de l'Etat. A fin septembre 2014, le taux de couverture des dépenses ordinaires par les recettes ordinaires a été de 95,5% contre 92,1% un an auparavant. Ainsi, à fin septembre 2014, 50% de ces recettes ont été consacrées aux dépenses de personnel, 16,3% aux dépenses de la compensation et 12% aux charges en intérêts de la dette. Ainsi, une partie des dépenses ordinaires émises et la totalité des dépenses d'investissement émises ont été financées principalement par le recours à l'emprunt.