Les recettes non fiscales se sont établies à 5,7 MMDH, en baisse de 35,1% par rapport à leur niveau de mai 2013, en raison de la baisse des recettes de monopole et des fonds de concours, conjuguée à la hausse des recettes en atténuation des dépenses de la dette et à la réalisation de 2 MMDH au titre de la privatisation. - Monopole et participations Les recettes des monopoles et participations ont été de 429 MDH à fin mai 2014 contre 4.290 MDH un an auparavant, en baisse de 90%. Ces recettes proviennent de Bank Al- Maghrib (329 MDH) et de l'Office des changes (100 MDH). A fin mai 2014, la cession des parts de l'Etat dans le capital de la Banque Centrale Populaire a rapporté 2.046 MDH, alors qu'aucune opération n'a été réalisée à ce titre un an auparavant. Les autres recettes non fiscales ont enregistré une baisse de 28% qui s'explique pour l'essentiel par la diminution des fonds de concours (268 MDH contre 2.403 MDH) conjuguée à une hausse des recettes en atténuation des dépenses de la dette (918 MDH à fin mai 2014 contre 306 MDH un an auparavant). A fin mai 2014, les dix principales natures de recettes ci-après représentent 95,1% du total des recettes ordinaires. Avec des recettes de 22 MMDH, la TVA constitue la première source des recettes du budget de l'Etat. A fin mai 2014, le taux de couverture des dépenses ordinaires par les recettes ordinaires a été de 85,6% contre 84,9% un an auparavant. Ainsi, à fin mai 2014, 54,8% de ces recettes ont été consacrées aux dépenses de personnel, 17% aux dépenses de la compensation et 14,1% aux charges en intérêts de la dette. Ainsi, une partie des dépenses ordinaires émises et la totalité des dépenses d'investissement émises ont été financées principalement par le recours à l'emprunt.