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Informer ne veut pas dire influencer: Quand la chaîne de télévision publique France3 se fait la caisse de résonance des détracteurs du Maroc
Publié dans L'opinion le 04 - 06 - 2015

Le nouveau protocole d'accord judiciaire entre le Maroc et la France fait littéralement bouillonner de rage certaines parties dans l'Hexagone, alors qu'il est sur le point d'être ratifié par le parlement français. Ne pouvant tenter de saboter l'adoption définitive dudit accord à visage découvert, ces parties semblent, toutefois, avoir suffisamment d'influence pour instrumentaliser une chaîne de télévision publique française à cet effet.
Quand France3 invite sur ses plateaux des détracteurs affichés du Royaume pour traiter du sujet, sans aucun souci d'équilibrer le débat par des contradicteurs qui peuvent présenter la position des autorités marocaines, il va sans dire que les responsables de cette chaîne ont sciemment mis en veilleuse l'exigence d'objectivité journalistique et mis en avant un seul son de cloche.
Il s'agit, clairement, de promouvoir un discours anti-marocain, de manière à orienter l'avis d'une opinion publique française qui n'en sait pas long sur le sujet.
Nul besoin de souligner que si les Français devaient savoir exactement qui est, par exemple, Zakaria Moumni, le boxeur escroc plus doué par l'affabulation que pour le sport, ou encore Naâma Asfari, l'égorgeur d'agents des forces de l'ordre, ils n'accorderaient plus la moindre crédibilité à leurs propos et ceux de leurs défenseurs français. Aussi France3 s'est-elle débrouillée pour présenter des repris de justice maroco-français pour des victimes, en évitant, bien sûr, que des gens qui les connaissent parfaitement ne viennent dévoiler le pot aux roses sur les plateaux de télévision.
Diffuser des informations non vérifiées sur de soi-disant cas de torture au Maroc, chiffres qu'Amnesty internationale avance sans la moindre preuve, accorder la parole à une illustre inconnue, qui tient à se forger une réputation de militante droit-de-l'hommiste en surfant sur des préjugés, traduit l'incapacité des responsables de la chaîne de télévision publique française à admettre que les temps ont changé et que le Maroc est un Etat souverain qui ne se laisse plus dicter son comportement.
Que les détracteurs du Royaume peinent à admettre que la justice marocaine traite en toute indépendance des affaires relevant de sa juridiction est leur problème, pas celui des Marocains. Ces derniers sont, en outre, décidés à faire respecter leur souveraineté et leur législation, que ça plaise aux cercles anti-marocains ou pas. Les autorités françaises l'ont parfaitement compris et ont modifié leur politique envers le Maroc en conséquence.
Au Maroc, comme dans pas mal d'autres pays, le chantage aux droits de l'homme a de moins en moins d'effets, parce qu'à force de tirer sur cette corde, elle a tout simplement fini par casser. Si le Royaume déploie des efforts réels pour promouvoir la culture des droits de l'homme, c'est plus pour moderniser les institutions du pays et répondre aux attentes de la population que pour plaire à l'étranger.
Non seulement le Maroc n'a pas à recevoir de leçons de la part de qui que ce soit à ce sujet, mais en plus, s'il venait à se mêler, lui aussi, des affaires des autres, bien des choses seraient à dénoncer dans les pays qui se plaisent à se présenter comme les défenseurs attitrés des droits humains à travers le monde.
Les autorités marocaines savent pertinemment que la torture ne mène à rien, si ce n'est à aviver les tensions sociopolitiques, le bilan des années de plomb étant là pour servir de leçon. Mais elles n'ont pas, non plus, à attendre la bénédiction de pays et Ongs étrangers pour se faire reconnaître les avancées réalisées en matière de droit humains.
Les Français ont, jusqu'à preuve du contraire, élu leurs représentants pour légiférer et adopter les accords signés par leurs dirigeants politiques avec ceux de pays étrangers, France3 n'étant qu'une chaîne de télévision étatique, destinée à informer l'opinion publique française plutôt qu'à l'influencer. Si tel n'est pas le cas, la France a bien du souci à se faire sur l'état de santé de sa vielle démocratie.


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