Spectacle grotesque de cinq élus locaux français présentés, récemment, devant la prison de Salé. Venant d'Ivry-Sur-Seine, une commune située à proximité de Paris, ils sont venus exprimer haut et fort qu'ils ne croient ni en la souveraineté des États, encore moins en la justice et réclamer le droit des polisariens de tuer des agents des forces de l'ordre marocains. Guidées par des arrières pensées politiques, ils ont décidé de fouler des pieds les règles de bienséance qu'impose le respet dû à un pays hôte. Le fait qu'ils soient menés par Claude Mangin, l'épouse Naama Asfari, de l'égorgeur d'agents des forces de l'ordre, en octobre 2010 à Gdeim Izik, ne les excuse pas, au contraire. Que cette dernière estime que tous les observateurs internationaux, qui ont assisté au procès des auteurs des crimes de Gdeim Izik et affirmé que le déroulement dudit procès n'a été entaché par aucune irrégularité, avaient tort est une réaction on ne peut plus normale. Elle-même militante pro-polisarienne, Claude Mangin ne veut surtout pas que son jeune époux ait à payer pour ses crimes. Elle semble réellement convaincue que les polisariens ont le droit d'égorger des agents des forces de l'ordre marocains non-armés, sans avoir à en répondre devant la justice, ni de subir des sanctions judiciaires. Certains gauchistes français, depuis « Action Directe », ont toujours cru au terrorisme comme moyen d'imposer l'avis d'une minorité à la majorité. Qui sont donc ces énergumènes politiques d'Ivry-Sur-Seine venus présenter leur spectacle de clowns devant la prison de Salé, en soutien à un terroriste polisarien jugé et condamné pour meurtres ? Mehdy Belabbas, originaire d'Algérie, est conseiller municipal chargé des finances. Il est sûrement venu passer au crible les comptes d'Asfari du temps où ce dernier faisait du trafic de produits alimentaires, bien avant qu'il ne trouve plus rentable de militer pour le Polisario. Saïd Hefad, également originaire d'Algérie, est conseiller délégué chargé des handicapés. Ça doit être pour son « expertise » algérienne qu'il fait partie du groupe des cinq élus d'Ivry-Sur-Seine. Ou peut-être pour prendre en charge ses camarades pendant la séance de crise d'hystérie collective devant l'établissement pénitentiaire de Salé. Les écharpes tricolores portées par les cinq bouffons français, c'est pour bien montrer aux Marocains que les sous-traitants de l'Hexagone sont au service du plus offrant. Les temps sont durs et il s'agit, par ailleurs, de se racheter une virginité « Droit-de-l'hommiste » pour faire oublier comment se font traiter les Roms à Ivry-Sur-Seine. Autre membre du « Club des cinq pour le terrorisme et contre la justice », Méhadée Bernard, conseillère communautaire chargée de l'enfance, des politiques éducatives et des affaires scolaires. A première vue, elle ne dispose d'aucune « expertise » concernant le sujet du Sahara. Mais tout porte à croire qu'elle est là pour s'assurer que de potentiels terroristes polisariens en herbe ne soient pas traumatisés par la perspective d'aller en prison s'ils venaient à assassiner un agent des forces de l'ordre et qu'ils soient éduqués dans la pure tradition polisarienne de l'égorgement des personnes non-armées. Sévérine Peter lutte, pour sa part, en tant que conseillère communautaire, contre toutes les discriminations. C'est à ce titre qu'elle pourrait donc être venue au Maroc réclamer l'égalité des droits entre le Polisario et Da'ech. Si les jihadistes publient sur Youtube des scènes de décapitation, il serait, dans sa perception des choses, ségrégationniste de ne pas accorder les mêmes occasions aux polisariens. Elle paraît franchement scandalisée qu'un égorgeur d'agents des forces de l'ordre non-armés soit condamné à la prison. Menuel Christophe, Directeur général adjoint de la ville d›Ivry-sur-Seine, en charge des ressources humaines, s'est déplacé au Maroc, quant à lui, pour s'assurer, semble-t-il, qu'il n'y aurait pas déficit de main d'œuvre pour égorger des agents des forces de l'ordre non-armés consécutif à la menace de se retrouver en prison. S'occupant aussi du sport et de la communication, il s'avère porté à considérer l'égorgement d'agents des forces de l'ordre non-armés comme un sport à grand spectacle, comme l'a prouvé déjà Da'ech. Il y aurait là de quoi distraire les chômeurs français, faute de pouvoir leur proposer des emplois, surtout que le championnat de football français peine à remplir ce rôle. Claude Mangin, entourée des cinq bouffons français, dont certains dégagent quelques relents algériens, ont donc offert leur spectacle « Libérez Asfari pour qu'il puisse égorger d'autres agents des forces de l'ordre non-armés » aux riverains de la prison de Salé. Avec les écharpes bleu-blanc-rouge, les couleurs de la République galvaudées en soutien au terrorisme, ça faisait très France en décadence accélérée. Mais les spectateurs marocains en ont bien ri. Avant d'aller vaquer à leurs occupations, autrement plus importantes. En fin de compte, il n'y a rien à signaler. C'était juste des élus locaux français qui se sont donnés en spectacle à Salé. On en rigole un bon coup, mais avec un petit pincement au cœur pour ce qu'est devenue la classe politique de l'Hexagone. Personne ne sait si, à la fin du spectacle, les cinq bouffons français ont pu ramasser quelques pièces jetées par les passants ou pas.