Epuiser toutes ses cartouches avant la fin de la bataille, c'est vraiment idiot. Les propagandistes professionnels commandités pour ternir l'image du Royaume, avant la réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies consacrée à l'affaire du Sahara marocain, en sont à tirer du calibre Moumni, après avoir grillé de l'Asfari et Lamtalsi. «Zut ! Des cartouches avariées !», n'ont-ils pas manqué de se dire à propos des deux derniers zigotos, qu'ils étaient chargés de faire passer pour des «victimes de la torture au Maroc». C'est que chacun des deux a un casier judiciaire à imposer la modestie aux pires crapules de l'Hexagone, où il était question de les faire sanctifier «martyrs». L'ancien trafiquant néo-polisarien Asfari, a commencé par se faire la main sur une pauvre dame enceinte à Marrakech, en l'envoyant se faire soigner d'urgence à l'hôpital, pour coups et blessures. Avant d'être converti au séparatisme polisarien en France, par sa mamie-épouse, et formé au «militantisme Droits de l'hommiste» à l'arme blanche dans les camps de Tindouf, en Algérie. Après quoi, il s'en est allé à Gdeim Izik égorger des agents de force de l'ordre désarmés avec une bande de copains qu'il avait constitué. La «victime parfaite» que rêvent de défendre toutes les organisations internationales des Droits de l'homme... Avec Lamtalsi, narrer le parcours du «Monstre de Nancy» se doit d'être accompagné de la musique du film «Le Parrain». Surtout quand il est question de «go-fast» sur les routes d'Espagne avec un chargement d'une demi tonne de cannabis. Et du chargement de ballots d'une tonne et demi du même stupéfiant à bord d'un petit avion, aux environs de Larache, une opération foutu en l'air par une intervention de la Gendarmerie Royale. Ce qui a, d'ailleurs, valu à ce militant pour les droits de se shooter aux joins, un verdict de dix années à l'ombre. Pouvait-on rêver meilleures icônes des «victimes de la torture au Maroc» que ces deux lascars ? De guerre lasse, les propagandistes professionnels, commandités pour ternir l'image du Maroc, ont dû se résoudre à jeter aux ordures les deux épouvantails précités. En priant Saint Goebels de faire oublier à l'opinion publique internationale qu'ils ont pu un jour compter ces deux tocards dans leurs écuries. Alors que la date de la réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies sur l'affaire du Sahara marocain n'est même pas encore arrivée. L'échéance du «contrat» n'est pas atteinte et l'arsenal est déjà vide ! Ou presque... C'est qu'il reste encore un tocard à faire courir, dans l'espoir d'«amuser la galerie», au moins le temps que les membres du Conseil de sécurité de l'ONU daignent enfin se réunir. Il est évident que le coup a échoué, mais il vaut mieux continuer à faire croire aux commanditaires d'Al Mouradia que ça peut toujours marcher. Et pouvoir prolonger la facturation. Voyons voir ce que ces «spin-doctors» de la douce France valent en matière de «storytelling». Saint Moumni de l'esbroufe ! «Le pouvoir marocain défend à visage découvert les tortionnaires au lieu de rendre justice aux victimes innocentes» hurlent à tue-tête les spin-doctors gaulois, pour couvrir de la voix le faux verdict, prononcé hors du tribunal. Innocent, Zakaria Moumni ? Sans connaître le Droit français, il est peu probable que l'escroquerie n'y soit pas considérée comme un délit. Les organisations des Droits de l'homme internationales auraient «décrit» comment Moumni aurait été torturé au Maroc, affirment en chœur les voix de leurs maîtres, mine de dire que les allégations de l'escroc sont confirmées par des sources crédibles. Des membres desdites organisations auraient, donc, été présents lors de ces pseudos interrogatoires musclés et «décrit» leurs déroulements ? Ces organisations ont reproduit les allégations de l'escroc. Pas affirmé leur véracité. Cela fait bien plus qu'une nuance. Moumni est un ex-champion d'une discipline sportive non olympique, dont l'obsession était de devenir conseiller ministériel. Après avoir officiellement essuyé une fin de non recevoir et maintes vaines tentatives d'obtenir une place pour sa voiture au parking du ministère de la jeunesse et des sports, son obsession a fini par devenir maladive. Bref, le boxeur sorti du ring a mal tourné. Il en est arrivé à arnaquer deux pauvres bougres tout aussi rêveurs, qui se voyaient déjà mener la «dolce vita dans l'Eldorado français», grâce aux jobs que Moumni, également champion en tchatche, leur avait promis de leur procurer. Dans une nouvelle tentative de créditer la thèse de torture, il vient de se fondre d'un «communiqué» sur sa page facebook où, d'une divagation à l'autre, il tente de coller à l'ancien ministre marocain de l'intérieur des contre vérités en vue de faire croire qu'on a dû lui proposer un marché. Un pur mensonge déjà démenti par qui de droit. Dans le scénario fantaisiste des lamentables spin-doctors français, il n'y a, bien sûr, pas un mot sur le passé peu glorieux de Moumni. Juste une réécriture ratée de scénarios de films d'horreurs holywoodiens, dont le «zéro» serait l'escroc Moumni. Les consignes sont claires: Tout miser sur des descriptions imaginaires détaillées des pseudos séances de tortures que le boxeur escroc prétend avoir subi. Sans hésiter à en rajouter. Et même plusieurs couches plutôt qu'une. Quitte à tomber dans le ridicule avec des descriptions de scènes surréalistes d'anthologie, que le cinéaste espagnol, Louis Buñuel, n'aurait pas manqué d'inclure dans l'un de ses chefs d'œuvre. Il y a celle du gars torturé, affamé et assoiffé qui brise ses menottes, arrache son bandeau et voit passer à l'instant le patron des services de contre-espionnage marocains. Puis celle de l'agent tortionnaire qui l'aurait pris en photo entrain de se faire «soigner» et lui aurait glissé un cliché pour commémorer l'événement. Ou encore celle de la signature d'aveux les yeux bandés. C'est peut-être là qu'il aurait dû songer à arracher le bandeau qui l'aveuglait, le Moumni... Mais bon, il ne faut pas trop en demander. C'est quand même un vrai champion, le Moumni. Toutes catégories de craques et bobards. L'essentiel est que l'opinion publique internationale soit tellement gavée d'un récit écœurant qu'elle ne puisse plus se poser de questions sur le fond de l'affaire et la nature du personnage mis sous les feux de la rampe. En France même, il y avait de fortes chances que l'opinion publique identifie Moumni à Jeanne d'arc, en apprenant qu'il entend les voix de hauts responsables marocains lui parler au téléphone, sans qu'il n'y ait personne à l'autre bout des combinés ! Si Moumni n'était pas étiqueté musulman, il aurait peut-être été possible de le canoniser de son vivant. Saint Moumni de l'esbroufe ! L'opinion publique internationale ne devait, donc, surtout pas apprendre que celui qui prétend s'être fait torturé par un service de contre-espionnage est un escroc patenté. Sinon, l'affaire des spin-doctors gaulois sous contrat algérois tombait définitivement à l'eau. Les gens pouvant même se rappeler que ce sont les mêmes qui défendaient, il y a encore peu de temps, l'égorgeur polisarien de flics, Asfari, et le narcotrafiquant, Lamtalsi. Après quoi, il ne restera plus qu'à mettre la clé sous le paillasson. Les commanditaires d'El Mouradia n'allant plus jamais vouloir passer de nouveau à la caisse. Ainsi prend fin l'histoire du boxeur sorti du ring pour s'asseoir sur un fauteuil de conseiller ministériel. Sauf qu'il s'est retrouvé K.O sur la dalle d'une cellule de prison, pour avoir tapé des compatriotes, en leur faisant voir la France avec les étoiles.