Incontestablement, le président candidat à sa propre succession peut s'enorgueillir de son bilan, globalement positif au regard des réalisations en si peu de temps, à commencer par le pont Henri Konan Bédié à Abidjan. Le vaste ouvrage relie la presqu'île située à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest de la capitale au continent et est une nouvelle illustration de la politique de grands travaux du chef de l'Etat. C'est désormais officiel, Alassane Ouattara est candidat à sa propre succession pour l'élection présidentielle prévue au mois d'octobre prochain. L'annonce a été faite au palais des sports de Treichville, dimanche 22 mars à Abidjan. Il part avec une longueur d'avance sur ses éventuels concurrents avec le soutien du PDCI-RDA mais aussi ses arguments infaillibles en matière de réalisations de projets sur l'ensemble du territoire ivoirien. Ce fut un plébiscite en faveur du président Alassane Ouattara de la part des milliers de personnes venues assister à son investiture, ce dimanche 22 mars, au palais des sports de Treichville d'Abidjan. Désormais, il est le candidat officiel de son parti le RDR (Rassemblement des républicains) au pouvoir. Certes, il n'y avait pas de suspense. Sans concurrent dans son parti, Alassane Ouattara a été adoubé par les militants. Une ambiance festive a marqué cette cérémonie d'investiture. Au sein du palais des sports de Treichville, des dizaines de milliers de personnes ont scandé son nom. Casquette orange et blanche, leurs tee-shirts proclamaient : « On ne change pas un leader qui gagne ». Pour ses sympathisants, l'heure est désormais au rassemblement, et déjà il flotte un air de campagne. Proclamer Alassane Ouattara candidat du RDR à la présidentielle, c'était aussi pour son parti sonner l'heure de la mobilisation. Le bilan du président ivoirien a été mis en avant : stabilisation du pays, construction de ponts, d'écoles et d'hôpitaux. Amadou Soumahoro, le secrétaire général du RDR a égrainé les réalisations de son leader. « Qui dit mieux ? », a-t-il lancé à la dizaine de milliers de militants. Parmi eux, les figures du parti, mais aussi des représentants de ses alliés, MFA, UDPCI, PDCI. Maurice Guikahoué, membre de la direction du PDCI est venu répéter l'engagement de son chef : soutenir dès le premier tour Alassane Ouattara. Incontestablement, le président candidat à sa propre succession peut s'enorgueillir de son bilan, globalement positif au regard des réalisations en si peu de temps à commencer par le pont Henri Konan Bédié à Abidjan. Débutés en 2009, sous Laurent Gbagbo, les travaux du pont de Jacqueville ont été achevés en peu de temps. Le vaste ouvrage relie la presqu'île située à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest de la capitale au continent et est une nouvelle illustration de la politique de grands travaux du chef de l'Etat. A ces ouvrages s'ajoutent d'autres projets d'habitat, d'écoles, d'universités, de routes, d'adduction d'eau potable et d'électrification. Sans oublier que son gouvernement a entrepris d'importantes réformes économiques avec un taux de croissance à deux chiffres, les investisseurs se bousculent au portillon.