Encore une fois, l'IRT section football se retrouve dans l'impasse. Trente jours se sont écoulés après la dernière assemblée générale et aucun comité n'a été formé. Pire encore, les querelles internes entre les différents partis qui gèrent les affaires de la ville, nuisent à la bonne marche du club et constituent des obstacles. Le président est dans un parti, ses proches collaborateurs sont dans un autre parti et ne s'entendent guère surtout à la veille des prochaines élections. « Des bâtons sous la roue » font de la formation tangéroise une équipe sans âme. Personne ne comprend la réaction du vice-président Fouad Omari maire de Tanger qui venait de refuser de signer une autorisation d'un parc d'attractions à renommée internationale à l'heure où la wilaya donnait son accord dans le but d'accorder une importante subvention d'un million de dh au comité pour le retour en première division professionnelle. Tout le monde se souvient de l'assemblée générale qui était placée sous le signe de la réconciliation et qui avait donné un plein pouvoir à Abdelhamid Aberchane pour constituer son bureau mais avec la seule condition d'éliminer les anciens dirigeants qui n'avaient aucune utilité et qui avaient profité de plusieurs faveurs président élu passait à l'action et la première décision consistait à inviter les anciens joueurs Seifeddine, Malak, Houmama, Haj Tayeb et Lahmam à intégrer la commission technique pour travailler avec le nouvel entraineur Benhachem. Tout portait à croire à la bonne ère IRT avec un renouveau sur tous les plans. Surprise des dernières minutes : le retour de Cherkaoui, de Mouzeriahi et bien d'autres a soulevé le grand mécontentement des adhérents. Maintenant la situation est trop confuse et le staff technique engagé a suspendu les entrainements jusqu' ‘à nouvel ordre. Incapable de choisir librement ses proches collaborateurs et incapable aussi de satisfaire les partisans des autres partis, Abdelhamid Aberchane qui est président de l'assemblée provinciale vient de claquer la porte en renonçant à son poste. Sa démission est irrévocable et déjà la wilaya travaille pour trouver un remplaçant car la montée de l'IRT chez les grands du football national est une nécessité qui va avec le grand projet de Tanger Métropole. Ce qui surprend, c'est la démission tardive du président trente jours après la dernière assemblée générale. Avec un peu plus de réflexion, Abdelhamid Aberchane aurait dû quitter sa place de président le jour de l'assemblée. Comme il l'a été signalé lors derniers articles de « L'Opinion-Sports », l'IRT doit séparer le politique du sportif pour avoir une bonne marge de gestion à l'image du club voisin le Moghreb athlétic de Tétouan où aucune élu ne figure au comité. Abdelmalek Abroune disait l'autre jour : « Si je me présente aux élections, un droit de tous les marocains, je démissionnerai du MAT ». Selon des nouvelles bien fondées, Benhachem pourrait partir à l'Olympic de Safi du fait que son avenir avec l'IRT est bel et bien incertain.