Après le « Futures » du T.A.Safi, qui atteint ce jeudi le stade des quarts de finales, c'est le club de la Royal Air Maroc (Atlas Bouskoura) qui prendra le relais en s'internationalisant, pour la première fois et ce, du 24 au 31 mai 2014. A cet effet, tous les ingrédients sont, désormais, réunis pour faire de ce « Futures » à 10.000 dollars un voyage en « First class », loin de toutes éventuelles zones de turbulence. Avec un commandant de bord, de la trempe de M. Whid Kounda (président du club) et d'une « co-pilote » en la personne de l'omniprésente et directrice du club, Mounira Khalil, on ne peut s'attendre qu'à un « voyage » des mieux organisés A destination de l'Europe ! Mais en attendant de prendre ce « vol international », on est passé par un « vol interne » réservé, à part entière, aux jeunes voyageurs de « 11 à 14 ans », qui s'est posé, dimanche, sur le tarmac du central avec, à son bord, les meilleurs nominés (au masculin et au féminin) des différentes catégories « Ils » et « elles » ont fait carton plein dans la mesure où les vainqueurs et finalistes ont eu droit à leur trophée, suivi d'un bon d'achat d'articles de sport et, en apothéose, un billet d'avion à destination de l'Europe. Qui dit mieux ??! Commençons par la « cabine-filles » où la logique a été, presque, respectée et puis chamboulée en cours de route. Du côté des « 11 ans », il n'y avait que des « Sara » en finale. Mais selon la hiérarchie, la plus haute marche du podium est revenue à la n° 1, Sara Rhallab du Wifaq, au détriment de la « Banquière de la B.P », Sara Akid, qui, en tant que tête de série n° 3, a doublé dans le dernier carré la Ruciste Arwa Boussayri victime de la loi du super tie-break. Chez les « 12 ans », ce fut, vraiment, la déroute pour la n° 2, la Tangéroise Salma Loudili, en quittant la compétition, dès le premier tour, au profit de la « J'didiya » Nada Ettayfi qui, à son tour, allait laisser la place à la ruciste Hajar Hssine pour occuper la plus haute marche du podium. Quant à Dial El Jardi, elle s'est frayée chez les « 14 ans » un parcours sans embûches jusqu'en finale où elle avait à confirmer contre la grande favorite Ikram Rassif. Deux joueuses du même club qui se connaissent à fond pour nous offrir une belle empoignade. Et ce le fut de la première balle de service, jusqu'à la balle de match en faveur de Diae à la grande satisfaction de sa maman qui s'est chargée de lui remettre, personnellement, ses gains en trophée et en voyage. La famille « Aouda »... en verve ! Côté garçons, on peut dire que ce fut une fin de semaine faste pour la famille « Ahouda ». Si Amine a réussi la passe de deux en remportant les deux I.T.F juniors de l'OCC/Marsa et du RUC, son petit frère Walid a, également, frappé fort chez les « 11 ans » en s'adjugeant la marche suprême en laissant, derrière lui, le « wifaquiste » Mehdi Benchekroun et, surtout, la bête noire de la catégorie, le Ruciste Hamza El Amine. Chez les « 12 ans », il est venu d'Agadir pour semer le désordre au niveau de la moitié inférieure du tableau. En tant que n° 5 du tableau, Younès Adnane s'est retrouvé dans le dernier carré pour passer à « l'œil » après le forfait du Marrakchi, Mehdi Belmahi, en tant que tête de série n° 2 du tournoi. Une place en finale, sans le moindre effort, pour confirmer après contre le n° 1 Amine El Khalti du RTCF qui n'était pas dans ses coups ni dans ses repères. Enfin, la logique a voulu que la finale des « 14 ans » soit l'apothéose de cette édition. Et ce le fut, puisqu'elle a réuni les deux têtes de série. Le n° 1, Ismaïl Saadi de l'U.S Cheminots, et le n° 2, le Cociste Nafaa Acharf. Une revanche de la finale de l'A.S.A.S où le Cociste avait coiffé, au poteau son futur bourreau. Sans jeter des fleurs à personne, personne ne méritait de perdre si ce n'était la loi de la discipline qui a voulu que le dernier jeu décisif soit à l'avantage du « jeune du rail ». On donne le score final de 6/3 – 6/7 (6) et 7/6 (6), en faveur d'Ismaïl Saadi, pour vous donner une idée, bien précise, de l'âpreté de la rencontre. Alors, bienvenue dans ce « vol interne » pour accueillir, dans la foulée, celui venu des cinq continents du globe.