On peut dire qu'à l'approche du « National » des jeunes, dont les phases finales auront lieu du 4 au 7 juillet 2013 à Tanger, certains prétendants aux différents podium ont commencé à annoncer les couleurs en faisant valoir leurs valeurs intrinsèques et leur suprématie dans leurs jardins respectifs. C'est le cas, entres autres, du « Cheminots » Ismaïl Saâdi qui vient d'exhiber son talent lors du dernier tournoi des jeunes de l'USM/T.C.C où il s'est aligné dans sa propre catégorie, celles des « 12 ans », devenue, par la force des choses, la propriété privée du Cociste Younyès Lalami. D'ailleurs, ce sont ces deux espoirs qui se sont frayés un parcours sans fautes pour se retrouver, nez à nez, en finale des « 12 ans » Un « challenge »... en jeu ! Ce fut, d'ailleurs, la cerise sur le gâteau en clôture du tournoi où les présents ont eu pour leur frais. Au delà du résultat, c'est un « challenge » qui était en jeu et qui a débuté par le gain du premier set en faveur d'Ismaïl qui tenait, absolument, à reprendre ses pouvoirs. Seulement Younès n'était pas de cet avis et tenait, même, à bien sauvegarder son petit jardin. Il parvint, donc, à égaliser sur le même score de 6/4. Le public n'en demandait pas tant tant le spectacle méritait la chandelle. C'est le super tie-break pour faire départager ces deux espoirs dont le dernier sursaut fut à l'actif du « Cheminot » sans que le « Cociste » ait démérité - loin de là ! - Les deux joueurs sont, vraiment, à féliciter pour leur excellente prestation. Dans la même catégorie, la finale n'a pas connu son dénouement normal après l'abandon, pour cause de complications de santé, de Lina Grine du Wifaq à qui nous souhaitons un prompt rétablissement. Son forfait, au second set, a fait le bonheur d'Ihsane Sabri de la cité de l'air. Un petit passage à vide ! Enfin, une « première » pour le Ruciste Assil Boussayri qui a dominé ses compères des « 11 ans ». Son adversaire de la finale, Amine El Kholti du R.T.C. Fès, ne dira pas le contraire. Lui qui accuse, ces derniers temps, un petit passage à vide après avoir connu une série assez rose. Côté filles, ce fut le même constat avec le sacre de la « J'didiya », Nada Zine, qui a surclassé, en finale, la Tangéroise Oumaïma Zeghlouli, qui n'a pas l'habitude de céder, aussi, facilement. Chez les « 10 ans », la palme féminine ne pouvait pas trouver mieux, que de se mettre du côté de la « Wifaquiste », Sara Rhallab, qui se place, déjà, vers les deux hautes marches du podium du futur « national » de Tanger. Sa rivale de cette finale « usémiste », Hiba Benjbara, du R.T.C Fès, a bien reçu le message qui doit être pris au sérieux. Côté garçons, le Ruciste Hamza El Amine n'a pas été à la hauteur de son statut de grand favori, en laissant libre cours à son adversaire, Walid Ahouda, de la cité de l'Air. Le score final, de 5/0 – 5/4 , ne reflète, nullement, le degré de l'âpreté de cette finale. A 100% « Wifaquiste ! » Enfin, du côté des 9 ans filles, ce fut un régal avec cette finale à 100% du Wifaq. D'un côté, la vainqueur, Sonia Benlahssen, et de l'autre face la perdante, Malak Tazi. Que d'émotion, de joie, de pleurs... ont marqué ce duel où la pression était, plutôt, sur les épaules de leurs pauvres parents qui ne savaient plus à quel saint se vouer à chaque balle ou coups ratés. L'essentiel c'est un « derby » qui s'est achevé dans un fair play exemplaire à la grande satisfaction des deux parties. Un constat qui est, aussi, valable pour les garçons où le super tie-break, de la manche décisive, devait revenir au Ruciste Mohamed Nabihi aux dépens du Cociste Rayan Maâta. En fin de compte, c'est un joli palmarès qui annonce un « national » assez fratricide et, à la fois, assez indécis quant aux futurs champions et championnes du Maroc. Spécialiste des trois sets ! Sur le plan international, le week-end a connu la clôture du « challenger » à 30.000,00 dollars + H, qui s'est déroulé sur les courts du club de Tir de Tanger (C.T.T), avec au menu la finale des simples qui a opposé l'Espagnol et n° 2 du tableau, Carreno Busta, et son « rival-surprise » Michail Kukushkin, du Kazakchistan. Ce dernier qui a brûlé toutes les étapes, et non des moindres, pour faire partie du dernier carré où il a hérité du Slovaque Adrian Sikora. Là aussi, à l'instar de ses précédentes rencontres, il n'avait besoin que de deux sets (6/3-6/1) pour accéder en finale. Par contre, l'Ibérique a eu, toujours, recours à la manche décisive pour tirer son épingle du jeu. En demi-finale, il a dû, encore, batailler durant trois sets (6/4 – 3/6 – 6/3) pour mettre fin à la progression de l'Italien des « qualifs », Lorenzo Guitino, qui reste la révélation de cette édition. A oublier ! Quant à la finale, elle est, vraiment, à oublier ! Ni les conditions climatiques et ni la prestation des joueurs n'ont pu satisfaire le public du central. Pis encore, elle a connu une fin en queue de poisson après l'abandon du Kazakh, à 6/2 et 4/2 pour cause de blessure à la cuisse. Une finale qui a duré, exactement, 59 minutes où l'Espagnol a réussi tout ce qu'il entreprenait pour franchir, haut la main, la ligne d'arrivée. Donc, victoire méritée de Carreno Busta, comme celle de la paire Serbe, composée de Ciric et Tosic, qui a battu, en finale des doubles, le duo Pavic/Neuchrist par 6/3 – 6/7 et (10/8).