C'est dimanche que le tournoi des jeunes de l'A.S.A.S a pris fin avec la cérémonie de remise des coupes où le président du club, Aniss Brahim, a remercié toutes les composantes du tournoi à l'exception des parents qui sont, pourtant, partie prenante dans le succès du tournoi. Heureusement qu'il s'est rattrapé en fin de compte sur insistance de quelques parents qui garnissaient le central. On ne voyait pas un autre palmarès que celui qui a été enregistré sur les tablettes du juge-arbitre, Ahmed Ghallab, dans la mesure où tous les favoris, au masculin et au féminin, et autres troubles fêtes ont confirmé la règle et la logique de la hiérarchie, en passant par quelques têtes de série qui sont restées sur le carreau, prématurément ou en cours de route. Chez les «11 ans garçons», la palme est revenue au «Ruciste-Rajaoui», Hamza El Amine, qui a chamboulé la hiérarchie et qui s'est permis le luxe de damer le pion aux mieux lotis de la catégorie. En demi-finale, il a sorti le N°2, Walid Ahouda, pour confirmer, après, face au N°1, le «Wifaquiste» Mehdi Benchekroun. En plus, il est le moins âgé du groupe et le moins estimé, tennistiquement parlant, par la D.T.N qui doit revoir sa position à l'orée du «national» des jeunes. Côté filles, ce fut une confrontation à 100% assez rude entre les deux fers de lance des «11 ans», en la personne des deux «Sara», Akid de la «B.P» et Rhallab du «Wifaq». Un duel fertile en rebondissements pour basculer, en fin de compte, en faveur de la jeune «Banquière» qui a garni son compte d'un sacre supplémentaire, sans que sa rivale ait démérité. Loin de là ! Chez les «12 ans filles», ce fut, également, une affaire entre les deux pontes de la catégorie. La N°2, Nada Zine, d'El Jadida et la N°1, Selma Loudili de la capitale du Détroit. Que peut-on dire de cette finale, sinon que la suprématie de la Tangéroise a prévalu sur la hargne et la détermination de sa rivale qui a laissé une très bonne impression, comme ce fut le cas lors du dernier championnat du «Nord-Afrique» et sa médaille d'or. Côté «12 ans garçons» et après la sortie prématurée (au second tour) du N°2, Assil Boussayri du RUC, son éternel rival du RTCF, Amine El Kholti et tête de série N°1, n'avait plus qu'à se frotter les mains pour terminer son parcours en grand vainqueur, devant le surprenant Aissaq Benchekroun du RTC Marrakech, qui a révolutionné la partie supérieure du tableau. En abordant les «14 ans», mettons en évidence la victoire de Dyae El Jardi, qui fait partie du centre ITF, aux dépens de Yasmine Bengebara du RTC Fès, à l'issue d'une finale où toutes les satisfactions sont permises. Si Dyae a respecté son statut de favorite N°1, TENNIS SUITE – OUAFAE FR2 P 12 LE 27/02/2014 la représentante de la capitale spirituelle a créé la sensation des demi-finales en écartant la n° 2, Ikram Rassif. Une finale de toute beauté à la grande satisfaction des parents des deux côtés où le fair-play a eu son mot à dire. Côté garçons, ce fut une finale inédite entre le n° 1 Ismaïl Saâdi, et le Cociste Achraf Nafaa, qui est venu de nulle part, pour se frayer une place là où personne ne l'attendait guère. En plus il n'avait que sa petite famille pour le soutenir en l'absence des Csocistes. Il a, même, mené au score en s'adjugeant la première manche avant de subir le regain de force du « Cheminot » plus expérimenté en la matière, en plus de son calme olympien. C'est, d'ailleurs, la seule finale qui a connu la manche décisive pour constituer l'apothéose de cette édition. Restons chez les « 14 ans garçons » pour signaler la déroute de quelques têtes de série pour ne citer que le n° 3, Mehdi Mazouz, du n° 4, Younès Lalami du n° 5, Yassine Smyej, ou encore celle du Tangérois Soufiane El Mesbahi qui a eu droit à la meilleure « perf » en éliminant, au second tour, le néo-Riadiste, Kilani Yassir, en tant que n° 2 du tableau. Le club organisateur s'est retrouvé avec les mains vides à part deux places en demi-finales de l'œuvre de Youssef Ardouni et de Wafaa Moutaani. Cette dernière, a eu droit à un prix d'encouragement de la part du comité d'organisation, contrairement à son collègue Youssef qui n'a vu que du feu, alors que l'on pouvait faire un petit effort pour satisfaire tout le monde. Espérons que ce n'est qu'un oubli qui pourrait se réparer. Pour la remise des prix, on a fait appel, aussi, au sexe féminin en la personne des mamans de Dyae El Jardi et d'Ismaïl Saâdi. Une heureuse initiative à quelques jours de la journée internationale de la femme. Seulement, on aurait pu faire de même vis-à-vis des mamans de Nada Zine, de Hamza El Amine, de Sara Rhallab... Il est sûr qu'il faut sortir de l'ordinaire et rendre hommage aux descendantes d'Eve. Une acquisition et non des moindres avec la mise en exploitation d'un terrain de mini-foot en gazon synthétique. Un joyau qui ne se désemplit pas au grand bonheur des adhérents et des associations avoisinantes. Son amortissement pointe, déjà, du nez !... Alors rendez-vous, Incha Allah, sur ces mêmes lieux pour d'autres compétitions nationales et internationales pour faire le carton plein dans la banlieue d'Aïn Sebaâ.