«J'ai cinq enfants et je suis veuve. Je n'ai aucune rente ou emploi. Je vis des aides accordées par les organisations humanitaires et distribuées chaque mois, mais qui ne suffisent pas plus d'une semaine. Le reste du temps, je vivote. J'y parvenais, tant bien que mal, aussi longtemps que je recevais un soutien financier de la part de mon frère, résidant en Espagne. Sauf qu'avec la crise qui sévit dans ce pays, il ne m'envoie plus rien. Des membres de ma tribu m'ont alors conseillé de m'adresser à la «direction» (du Polisario) pour me secourir, ce que j'ai fait. Je me suis rendue chez l'un des grands dirigeants du Polisario, Mohamed Lamine Ould El Bouhali. Il m'a répondu qu'il pouvait effectivement me venir en aide, mais a aussitôt commencé des harcèlements sexuels... Même si j'ai tout fait pour défendre mon honneur, ce qui m'est arrivé me travaille encore intérieurement», raconte une séquestrée des camps de la honte, dans le sud algérien, en se couvrant instinctivement le visage de honte, alors que celui-ci était déjà masqué, pour éviter de se faire reconnaître et sévèrement réprimer. La vidéo, tournée dans les camps de Lahmada, a été diffusée par la chaîne Laâyoune TV il y a près de deux mois et circule depuis lors sur le Net. Aucune organisation internationale des Droits de l'homme n'a réagi. La dénonciation publique de ce crime atroce n'a, d'ailleurs, nullement empêché Javier Bardem, le latin lover, de participer, récemment, à un festival de cinéma dans les camps de Tindouf, en compagnie de Pedro Almodovar. Ils y ont, d'ailleurs, été «bien» reçu par les jeunes sahraouis, qui ont brûlé une tente pour exprimer leur répugnance envers certains artistes aux mœurs notoirement dépravés. L'honneur sahraoui piétiné avec des «talons aiguilles», Abdelaziz et son gang de terroristes mafieux invitant même des copains à venir se joindre à l'orgie. Aminatou Haïdar, celle qui crache sur le Maroc, mais pas sur le salaire de fonctionnaire communale qu'il lui verse toujours, ne manquait, bien sûr, pas à l'appel. Seule était absente Dame Kennedy, qui semble quelque peu se réveiller de sa torpeur. «Ce qui m'est arrivé, je ne suis pas la seule à l'avoir subi. D'autres femmes sahraouies ont également été victimes de viols de la part de dirigeants du Polisario», précise, à la fin, la pauvre femme souillée dans son corps et meurtrie dans sa dignité. «Ceux sur lesquels on comptait pour nous protéger sont ceux-là même qui nous font vivre dans la peur». Cette compatriote séquestrée dans les camps de Tindouf et violée par le chef des miliciens et tortionnaires polisariens, pompeusement appelé «ministre de la défense», a pu crier son malheur à la face du monde grâce à la campagne de ré-information menée depuis quelques mois par les militants du Mouvement des Jeunes Pour le Changement (MJPC), intitulée «Une minute pour la vérité». Aux dernières nouvelles, ils ont créé une branche armée pour se défendre, en réaction à la campagne d'arrestation et de répression sauvage dont ils font l'objet depuis qu'ils ont commencé à dénoncer, de manière pacifique, les agissements criminels de la «direction» du Polisario. Allo ? Y a-t-il quelqu'un qui assure une permanence au sein des organisations internationales des Droits humains ? Les séquestrés des camps de Tindouf, en Algérie, ne sont-ils donc pas des êtres humains qui méritent qu'on s'intéresse à leur triste sort ? Les jeunes des camps de la honte, regroupés au sein du mouvement "Attaghyir", ont, de toute manière, décidé de prendre leur sort en main, rejoint par de jeunes combattants du Polisario. 40 ans de souffrance dans l'indifférence, il y en a plus qu'assez ! Le compte à rebours annonçant la fin prochaine de la plus grande manipulation de masse du siècle passé a commencé. Abdelaziz et les capos mafieux du Polisario peuvent déjà faire leurs valises. Non pas grâce aux organisations internationales des Droits humains, qui ont brillé par leur silence coupable. Mais par le fait de jeunes sahraouis qui n'en peuvent plus de la mal-vie, sans espoirs de lendemains meilleurs. Ils ont parfaitement compris que leur malheur fait le bonheur des dirigeants polisariens, de leurs commanditaires algériens et de quelques militants droits-de-l'hommiste, qui feignent de les défendre sans jamais s'être intéressé à leur sort. Le Mouvement des Jeunes Pour le Changement est en marche et étend son influence dans les camps de la honte du sud algérien. Pour la liberté, le droit de retour à la mère patrie et le choix démocratique de vivre dans leurs provinces d'origines, fonctionnant selon le modèle sociopolitique évolué de l'autonomie élargie. Les séquestrés des camps de Tindouf crient au secours en «Une minute pour la vérité». L'Opinion les a entendus et se fait l'écho de leurs appels de détresse. Cet article n'est d'ailleurs que le premier d'une longue série...