*Lundi dernier, à Barcelone, on a procédé au tirage au sort du championnat du monde qui aura lieu en Espagne du 30 août au 14 septembre 2014. La France, champion d'Europe, a hérité de l'Espagne pays hôte, du Brésil, de l'Iran, de l'Egypte et de la Serbie. Voici le tirage complet : Groupe A (à Grenade): Espagne, Serbie, France, Brésil, Egypte, Iran. Groupe B (à Séville): Philippines, Sénégal, Porto-Ricco, Argentine, Grèce, Croatie. Groupe C (à Bilbao): République dominicaine, Turquie, Etats-Unis, Finlande, Nouvelle-Zélande, Ukraine. Groupe D (Gran Canaria): Slovénie, Lituanie, Angola, Corée du Sud, Mexique, Australie. Les quatre premiers du groupe seront qualifiés pour les huitièmes de finales. *Il faut ne pas dire dans quatre ans ou encore dans dix ans que le basket-ball national va s'inviter de nouveau à la table des gros bras du continent africain au même titre que celui de l'Angola, du Sénégal, de la Côte d'Ivoire, du Nigéria, ou encore de la Tunisie. Mais définir plutôt le but à atteindre chaque année. C'est le moins que l'on puisse dire pour la nouvelle équipe dirigeante du basket-ball national. Elle serait seule à avoir la patience d'attendre et elle laissera les amateurs de la balle au panier. Et puis fonder l'avenir, c'est d'abord penser le présent. Le présent du basket-ball national n'est pas un secret de Polichinelle. *L'Angola qui trône aujourd'hui sur le basket-ball africain, ne s'est pas fait du jour au lendemain, en 1980, lors du Championnat d'Afrique des Nations qui s'est déroulé au Maroc, le team angolais a terminé à la huitième place, il fallait attendre l'année 1989 pour le voir décrocher son premier titre en finale devant l'Egypte. *Lorsqu'on dirige une institution sportive, c'est jouer à quelque chose, et c'est toujours celui qui met la plus grosse mise qui gagne le plus, sans pour autant oublier que le risque fait partie du jeu. Dans le monde du sport il n'y a que le haut et le bas du tableau qui intéresse les medias, donc il faut se battre dans les deux cas. *En attendant le premier entre-deux de la nouvelle saison, les équipes continuent tant bien que mal à meubler leur temps de jeu, en arrangeant des rencontres amicales, ce qui représente un gros risque pour les joueurs au niveau de l'assurance. *Dernièrement, après une séance d'entrainement, au retour auxvestiaires, les joueurs du FUS ont eu la mauvaise surprise de voir le cambriolage de leurs effets (vêtements, téléphones portables, argents ...) Une plainte a été déposée auprès des autorités. A affaire à suivre. *Depuis le départ de l'équipe fédérale dirigée par M.Nourredine Ben Abdenbi, aussi bien du temps de l'équipe dirigée par M. Mohamed Dinia, ou encore la nouvelle équipe, le centre de formation de basket-ball sis au complexe Moulay Abdallah reste le point d'orgue, et personne jusqu'à présent n'a invoqué clairement sa situation administrative et financière. Une chose est sûre, depuis voilà deux ans, le centre ne tourne plus, pour ne pas dire close. Alors jusqu'à quand va-t-on continuer de regarder dans le rétroviseur. *Une formation qui ne se complète pas se perd. C'est le moins que l'on puisse dire pour l'entraineur de la formation de Loutiya de Tan-Tan, M. Ait Ou Ali, qui va prendre part, en ce mois de février en France, à un stage de formation qui englobe aussi le basket à trois, une épreuve qui va être intégrée prochainement aux Jeux Olympiques, avant de faire un crochet du côté du club du Real de Madrid et d'Unicaja de Malaga. *Lors de la mise en service du centre de formation de basket-ball, du temps du président de la FRMBB, M.Nourredine Benabdenbi, ce dernier au nom de la fédé, avait signé un partenariat avec le ministère de tutelle, qui a pris fin en 2008, mais cela ne veut pas dire que le centre doit stopper sa mission, pour la simple raison que sa gestion sportive et financière est du ressort de la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball. Aujourd'hui et plus que jamais d'une manière ou d'une autre le nouveau président de la Fédé doit élucider pour de bon sa situation. *La formation du Chabab Rif d'Al Hoceima a disputé quatre rencontres amicales, deux face à la RS Berkane, la R.S Tanger et l'Union de Chaouen, toutes soldées par des victoires, mais pour son entraineur Aziz Kaourach, le retard pris par le championnat pose un problème au niveau de la motivation des joueurs, et dans l'avenir l'enchainement des rencontres ne pardonnent pas. *Certes, le basket-ball national a un nouveau bureau fédéral que préside M. Mustapha Aourach. Un bureau qui met fin à deux ans de disettes et querelles intestines. Mais il y a un point qu'on n'a toujours pas élucider, à savoir la situation administrative et financière de l'ancien bureau. Un bureau qui, jusqu'à présent, n'a toujours pas obtenu le quitus des responsables des clubs et ligues. *On laisse entendre dans les coulisses de FUS-Basket que, devant la situation que connait le club, les anciens membres et joueurs du club vont demander au président M. Saïd El Yamani la tenue d'une assemblée extraordinaire. Pour eux, le FUS, avec son passé glorieux, ne peut continuer à vivre sans titre, surtout que les moyens financiers ne font pas défaut. Il faut remonter a la saison 2003-2004 pour voir le club de la capitale monter sur la première marche du podium. *Incroyable mais vrai ! L'ambition des responsables d'un club, soit pour jouer le titre, ou éviter les supplices de l'ascenseur. Ce qui n'est le cas pour ceux de l'US Fès qui ont sollicité la FRMBB pour que leur équipe évolue cette saison en troisième et non en deuxième. Sans commentaire... *On laisse entendre dans les coulisses de la fédé, et ce, dans l'optique d'un championnat avec deux poules de huit équipes, la nouvelle équipe dirigeante du basket-ball national aurait demandé aux responsables du KAC et de l'AS.FAR si leur équipe est en mesure cette année d'évoluer à la cour des grands. La saison dernière on est passé de 10 à 14, il ne faut s'étonner si la saison prochaine on passe à 18 équipes en première division, ou encore instaurer le fameux brassage, pour élargir la base du basket-ball. A ce train, on peut dire que le basket -ball national suit le chemin du handball. *Exonérer les clubs de la deuxième et de la troisième division, des frais des arbitres et délégués, et une initiative qui reste louable de la part du nouveau président de la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball. Mais lorsqu'on sait que la trésorerie de la FRMBB est à sec par le non déblocage de l'argent par le ministère de tutelle. Si jamais le championnat démarre dans une semaine, d'où va jaillir chaque week-end la somme avoisinant les 90.000 dhs (quatre vingt dix mille dhs) pour régler les hommes en gris ?