Daniel Whitley, haut responsable au sein du département américain de l'agriculture, est arrivé à Casablanca avec une délégation de près de cinquante entreprises    Tourisme : Ouverture de la 6e édition du FITAM à Meknès    Wafa Assurance. Des indicateurs en progression    Réforme fiscale : un pas en avant, ou un pas de côté ?    Le Maroc fortement engagé pour une industrie minière durable    Investissement en Afrique : La présidente de la BERD attendue au Maroc    Commerce extérieur : un service en ligne pour la gestion des certificats de conformité    Dessalement : Un atelier animé par des experts américains pour réduire les coûts de production    Le Wydad et le Raja se disputent Reda Slim ?    COP16: l'ONU estime à près de 300 milliards d'euros le coût annuel de la sécheresse    Fès : Un crâne d'enfant retrouvé au bord de la route    Sécurité routière : Les préparatifs de la Conférence de Marrakech vont bon train    Mustapha Zaari n'est plus    L'ONU déplore les difficultés des opérations humanitaires en Syrie    Al Haouz : 2,7 milliards de dirhams pour la reconstruction des logements effondrés    Le Président Biden entame une visite d'Etat de trois jours en Angola    Maroc-France : Clôture de la 22e Réunion de la Commission militaire mixte    Pour le Canada, les Houtis sont des terroristes    Températures prévues pour le mercredi 4 décembre 2024    Education : Quand le cinéma transforme l'apprentissage dans les collèges pionniers...    Les pays du Golfe réitèrent leur soutien à l'intégrité territoriale. du Maroc    FIFM. Monica Bellucci « Maria Callas a toujours été un exemple pour moi »    L'acteur marocain Mustapha Zaari n'est plus    Riyad : M. Akhannouch représente SM le Roi au Sommet « One Water »    Xi Jinping met l'accent sur un développement de haute qualité de la cause des coopératives d'approvisionnement et de vente    Akhannouch représente le Roi au sommet "One Water" à Riyad    Man United : Mazraoui dans le onze type du mois en Premier League    Smeia et BMW, prestigieux partenaires du Festival International du Film de Marrakech    CAN U20 2025. Les 12 pays qualifiés pour la compétition    Benguérir : Akdital lance un centre d'oncologie    Afrique du Sud. La sécurité alimentaire au plus bas    Le Maroc : De l'Indépendance à la Modernité - L'Héritage et les Réformes des Grands Rois    Michel Barnier active l'article 49.3 pour adopter le budget de la Sécurité sociale    Mondial 2030 : La FIFA évalue les villes marocaines, Tanger en bas du classement    UM6P : 2e édition du Colloque international « Science et Quête de Sens »    Le 1er Joumada II de l'an 1446 de l'Hégire correspondra au mardi 3 décembre    Prépa. Mondial (F) U17: Les Lioncelles lourdement battues    Prépa. CAN (F) Maroc 25: Les Lionnes face aux Aigles maliennes ce soir    Le temps qu'il fera ce mardi 3 décembre 2024    Basketball. DEX (h) / J-6: le FUS et l'IRT vainqueurs lundi soir    Le tourisme culturel constitue 69 % de la capacité d'hébergement totale au Maroc, révèle Ammor    Le Maroc devient membre du Bureau exécutif du Conseil des ministres arabes de de l'électricité    Investissement des MRE: Zidane affirme que son département est "engagé"    Après l'article de Barlamane.com, la Chambre haute rejette la réduction massive des droits de douane sur le miel importé    Green Line : L'enfance en guerre au prisme du cinéma d'auteur    FIFM : Confessions de David Cronenberg, maître du "body horror"    Akdital Group opens major oncology center in Benguerir    FIFM 2024 : Dans «La mer au loin», Saïd Hamich Benlarbi replonge dans les douleurs de l'exil    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



(1ère partie)
CINE SCRIPT : Des films que vous ne verrez peut-être jamais
Publié dans L'opinion le 16 - 11 - 2013

Le Maroc protège mal son patrimoine filmique. La génération actuelle a le devoir de sauvegarder la mémoire collective en vue de faire perdurer notre culture et ainsi éclairer les futures générations sur notre Histoire. Un peuple qui n'a pas de mémoire, n'a pas d'avenir non plus, sommes-nous amenés à dire hélas. Sur le plan du cinéma, a-t-on pris les mesures nécessaires pour protéger notre patrimoine filmique? Oui et non.
Oui, parce que nous disposons depuis 18 ans d'une cinémathèque dont le devoir est de collecter les films marocains, les restaurer et les diffuser au plus large public. Il a fallu beaucoup de temps pour que les responsables successifs pensent à créer une cinémathèque prenant en considération l'importance des archives, et ce, cent ans après l'invention du "Cinématographe" par les frères Lumière en 1895. Le Maroc est l'un des derniers pays du monde à avoir réalisé enfin cet édifice bien après la Suède en 1938 et bien après l'Algérie en 1966. Aujourd'hui, ces cinémathèques précoces sont riches de plusieurs milliers de films de toutes les origines, de toutes les époques et de tous les genres. Elles sont devenues des sources inépuisables pour alimenter les chaînes de télévision contraintes, tôt ou tard, de se replier, nostalgie oblige, sur les films anciens. Notre cinémathèque, depuis 18 ans, est encore pauvre, sa collection ne dépassant pas un millier de films, y compris les nombreux courts métrages qui constituent sa seule principale richesse.
Non, justement, nous n'avons pas une véritable cinémathèque. Car depuis dix ans, elle a cessé de fonctionner en tant que telle grâce à la "clairvoyance" des responsables qui ne ratent pas une occasion pour évoquer l'intérêt des archives et le rôle des cinémathèques. A Dakar, à Cannes, à Ouagadougou, les humbles audiences avaient droit à des discours pompeux sans plus, sans relation avec l'amère réalité. Car depuis dix ans, la seule mesure concrète prise par l'actuelle "Direction Générale", est l'annulation du budget de la cinémathèque la privant de l'achat des copies et les droits des films ainsi que la dispersion de son personnel. C'est la mise à mort d'une institution qui n'a pas eu la chance de devenir autonome, cette autonomie pour laquelle les précédents responsables ont milité sans obtenir hélas gain de cause. Ils prévenaient déjà que la mise de la cinémathèque sous la tutelle du C.C.M. est une flagrante contradiction entre le culturel et l'administratif. Aujourd'hui le constat est là: une cinémathèque servant uniquement de dépôt, sans budget (plutôt désorienté) et sans personnel et pire encore, sans les conditions adéquates pour le stockage. Les principaux ennemis du stockage, la chaleur et l'humidité, auront, tôt ou tard, raison de ce qui reste de notre patrimoine. Un crime envers notre modeste humanité.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.