La rentrée scolaire bat son plein et les parents hésitent entre les choix multiples offerts par les différents points de vente.Plusieurs modèles existent mais il faut savoir choisir le cartable conforme aux exigences de la santé de la colonne vertébrale, en bref acheter le cartable à bon dos qui n'entrave pas le développement de l'enfant. Sinon, bonjour les dégâts : douleurs au niveau du dos, de la nuque et des épaules, déformation de la colonne vertébrale (scoliose), lombalgies infantiles..., surtout chez les filles. Selon les professionnels, l'idéal serait un cartable léger avec des bandoulières larges et renforcées de mousse, adapté à la morphologie du dos, qui peut également avoir un dos rembourré et une ceinture pour la taille, qui ait des roulettes pour décharger le dos et qui ait des bandes réfléchissantes la nuit pour prévenir les accidents de la circulation. Cependant, le modèle ou la forme du cartable n'est pas le seul critère à chercher dans un cartable, le poids des fournitures scolaires est l'un des facteurs les plus aggravants du mal de dos et des déformations de la colonne vertébrale. On a de plus en plus tendance à « gonfler » les listes des fournitures, comme si tout le contenu de ces livres lourds prévus serait « assimilé » par ces petits cerveaux. « L'habit ne fait pas le moine », comme dit le dicton. Le savoir ne se compte pas en poids du cartable. Des enfants ou adolescents, en période de croissance et de formation ne doivent pas porter un sac de plus de 10 kilos, soit environ 26% de leurs poids (sachant qu'un élève de sixième ne pèse en moyenne que 37kg). Surtout que, il n'y a pas de casiers propres aux écoliers dans les classes, et ce, même dans les écoles privées qui coûtent les yeux de la tête. Une étude américaine a relevé que « le cartable pesait en moyenne 8,2 % du poids de l'enfant, avec cependant de grande disparités et une augmentation avec l'âge. De 6,2 % à la maternelle, ce rapport passait à 12 % en sixième. Au total, plus d'un quart des élèves porterait un poids supérieur à 10 % de leur poids... ». C'est dans cette optique que les enseignants ont le devoir, dès les premiers jours de la rentrée, donner des leçons sur l'éducation au port du cartable et ses effets négatifs sur le dos ainsi que la manière de se tenir en classe (stature), une forme de prévention du mal de dos en milieu scolaire. Car si le surpoids du cartable a ses effets, les enfants ont aussi leurs responsabilités : la manière de le porter sur une seule épaule ou le plus longtemps possible... Des conseils qui préservent des douleurs et des visites médicales, comme le fait de mettre le cartable avec ses deux bandoulières aux épaules, bien ajustées, l'emplacement des livres lourds doit se situer au centre du dos pour répartir au mieux la charge ou la manière de poser le cartable : L'enfant doit plier les deux genoux lorsqu'il prend ou pose son sac . Selon les spécialistes : « Le port de charges trop lourdes pesant plus d'un côté que de l'autre exerce des contraintes mécaniques comme en subirait le mât d'un voilier sur lequel on tirerait trop fort d'un côté. Si les haubans ne sont pas assez forts, le mât peut casser. Pour la colonne vertébrale, ce ne sera pas la cassure, mais l' hernie discale, dont la lombalgie est en quelque sorte un signe d'alarme. » Pour ce qui est du mal de dos, outre le mauvais port du cartable et son poids excessif, les professionnelles conseillent l'activité physique afin de muscler les abdos, les meilleurs « câbles » de la colonne vertébrale, mais aussi de faire des exercices d'assouplissement des muscles du dos et des étirements. A soulever aussi le problème actuel d'inadéquation du mobilier scolaire ancien avec la morphologie des enfants d'aujourd'hui. Les scientifiques parlent de l'inadaptation du mobilier scolaire dû à l'augmentation de la taille moyenne des générations actuelles. Il y a également une prise de conscience de la nocivité de la position assise à angle droit, considérée depuis belle lurette idéale. Ce qui revient à choisir un mobilier qui permet à l'enfant de changer plus rapidement de position, entre l'écrit et l'écoute.