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Télégramme
Publié dans L'opinion le 19 - 11 - 2012

A croire qu'elles se sont donnés un mot d'ordre. Bien des familles se sont réunies autour d'un plat de lentilles, de haricots et de fèves qui servent à préparer la bonne vieille « bessara » qu'on boit même à la résidence Al Ménara, dès qu'il a commencé à pleuvoir un peu partout, créant du bonheur chez le fellah et chez le barrah qui se fait de plus en plus rare.
Il faut dire aussi que les gens en général, en avaient marre de la viande du mouton qui, lui aussi, a salué les pluies qui annoncent de beaux pâturages qui leur évitera le naufrage. Enfin, à Rabat, il y a eu moins d'inondations sur la route côtière depuis qu'on a installé une canalisation digne d'une grande ville qui empêche les chaussées d'empoisonner la circulation. Il faut dire que c'était pas drôle Venise à Yacoub El Mansour et non loin du douar El Askar chaque fois que la flotte revenait. stop.
Parmi les jouets au Souika-Boulevard plus animée que Sunder-Boulevard avec ses ambulants au pas lent, il y a des poupées à 50 dh et à 20 dh en taille basse pour la populace. Des ustensiles de cuisine en plastique, du plat coloré jusqu'à la cocotte-minute qui occupe une place de choix dans les préoccupations de la ménagère, des fusils, des couteaux, des revolvers, ce ferdi sans munition et des menottes... qui apportent une mauvaise note chez les puristes... stop.
Alors que le cinéma Renaissance est toujours fermé, une salle mythique où on a vu tous les James Bond, les canons de Navarone et autres West said Story, le 3ème Festival du court-métrage de Rabat veut nous faire croire qu'il va contribuer à la réhabilitation des salles de cinéma dans une ville classée à l'UNESCO, titre que nous envie Dakar ou Bamako.
C'est la 3ème fois que ce festival verse des larmes de crocodile sur les salles perdues, dans une capitale où elles ne se comptent pas plus que les doigts d'une main... Encore un vœu pieux sans lendemain. stop.
Que des médecins menacent de faire grève c'est une chose, de plus en plus tolérée dans un pays qui s'ouvre aux réalités contemporaines, un pays où on ne manifestait que le 1er Mai, avant que ça ne devienne parfois une plaie sur les boulevards, mais que des grévistes refusent de superviser le concours d'internat de médecine, voilà qui fait tiquer. C'est ce qui est arrivé lundi dernier. Pourquoi faire payer aux candidats les pots cassés. Chaque chose en son temps, messieurs en blouse blanche. Enfin, il faut savoir que Yasmina Baddou a signé une convention qui visait à améliorer les conditions du personnel du secteur. Maintenant s'il y a un retard dans l'application de cet accord, il faut voir d'où ça vient. stop.
Fès. Il a suffi des premières averses pour qu'un confrère nous dise que la médina menace de s'écrouler. Comme si elle était un puzzle qui ne tient qu'à un fil. Ce patrimoine a été dès le début des années 80 l'objet d'une campagne de sensibilisation qui a porté ses fruits. Les projets de réhabilitation ne se comptent plus – 2,04 milliards en dernier lieu - et la médina, un labyrinthe toujours revisité avec joie, tient le coup depuis 12 siècles de pluie et de chaleur. Alors, dire en titre que la médina de Fès menace de s'écrouler, c'est aller un peu fort, au lieu de dresser un bilan sur ce qui a été fait et ce qui sera entrepris dans les prochains jours. A suivre. stop.
Panique noire dans le milieu de la « blanche » : arrestation de plusieurs, dealers de cocaïne à Casablanca, terre de prédilection des cadres qui reniflent le temps d'un week-end et qui croient s'éclater et des pauvres types sans fric qui s'imaginent que c'est de la bonne alors que c'est une mixture dangereuse.
Cette campagne menée dans différents quartiers de la métropole a permis la saisie de 3,750 kg de haschich, 56 kg de kif, 10 kg de tabacs, 40 doses de cocaïne et autres comprimés psychotropes, a indiqué la cellule de communication de la préfecture de police de Casablanca, qui ajoute que lors des perquisitions effectuées dans les domiciles des mis en cause, la police a également saisi une importante quantité d'argent, fruit du trafic, des téléphones portables, un ordinateur, des balances électroniques pour le dosage de la cocaïne.
Des balances ? Ce qui veut dire que les beznassas étaient des commerçants méticuleux... stop.
Les tentacules de la corruption étouffent le secteur privé marocain, parfois obligé d'y recourir pour décrocher des marchés en dépit de sa bonne compétitivité. C'est le constat d'une enquête de Transparency qui a concerné 3016 entreprises dans le monde, dont 100 au Maroc.
En fait, pour beaucoup de personnes, la « rachoi », cette corruption insidieuse, sournoise, sous la jellaba, ne toucherait que le secteur public alors que dans le privé, elle avance à pas de géant, dans des bureaux feutrés où le commun des mortels remarquent bien des bizarreries.
Les audits maudits, c'est pour la forme. Et l'on entend souvent dire que « flane » touche et que « flana » n'a pas peur de la « fana » qui dévaste tout sur son passage. Des ténors du Nord au Sud, mettent de l'argent de côté pour leurs vieux jours, ne voyant pas d'intérêt dans les pensions de la CIMR et de la CNSS. Certains voient tellement loin qu'ils ont des comptes personnels dans une banque helvétique, au Crédit Lyonnais de l'Hexagone et à la BNP. Alors quand Transparency qui mélange les chiffres de Tanger à Nancy nous parle de 100 cas au Maroc, on se dit qu'il y en a d'autres derrière le roc. stop.
Rabat. Budget 2013. Taxer les propriétaires des terrains de la zone d'Akkrach ? Alors qu'il n'y a aucun équipement socio-éducatif, une terre abandonnée où on ne voit jamais nos élus, ni élisibles, des champs inondés par les pluies, des routes pleines de crevasses, un manque de lumière, un souk au bord de l'asphyxie depuis le départ des habitants derrière le pont, qu'on a installés à Aïn Aouda où les nouvelles habitations, pourtant pas moches, disposent de jardins entourés de fils de fer, alors qu'il n'y a même pas de fleurs de tournesol, autrefois très courant dans les jardins marocains. Si encore la taxe pouvait enrichir l'équipement de la région, on ne trouverait rien à redire. Mais on ne sait jamais comment sont utilisées les taxes urbaines récoltées dans les champs de marjolaine. stop.
Qotbi après les chiffons, le jean revu, c'est lui qui milite pour des musées visibles, dit-il, comme si le musée de Batha ou celui des Oudayas étaient invisibles. Au lendemain avec les conservateurs dont certains ont un bagage lourd, Qotbi, le Malraux des bureaux, a convié les ambassadeurs de l'Union Européenne, mais pas ceux de l'Amérique du Sud, de la Chine, du Japon ou des deux Corées qui ont tous une muséographie riche et passionnante. Il y a longtemps que la culture ne passe plus par Paris-Londres-Milan, depuis l'an 01.
Enfin, des peintres l'attendent au tournant depuis qu'il a promis de protéger les œuvres picturales et d'enrichir les musées avec des œuvres d'ici. stop.


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