Pour comprendre l'histoire de Lance Armstrong superstar du cyclisme international, champion américain qui fréquente Bush et Sarkozy mais qui vient d'être démoli par le dopage, il faut avoir un bac plus dix avec des licences option biologie, biomécanique et tous les attributs de la médecine. Voilà un gars qui n'a jamais été contrôlé positif, néanmoins on va lui retirer tous ces titres depuis 1999. Malgré toute une très longue enquête, l'U.S.A.D.A. (Agence Américaine Anti-Dopage) n'a pu fournir aucune preuve. Elle s'est uniquement basée sur des « aveux » de anciens coéquipiers d'Armstrong qui auraient dit que... Ce coureur au corps d'acier forgé dans les entraînements devait passer aussi pas mal de temps dans les laboratoires. Car pour échapper pendant 10 ans aux contrôleurs, il faut être un as. Des scientifiques parlent d'E.P.O, de transfusions sanguines, de testostérone, de corticoïdes et là on tombe sur des manœuvres dignes de Frankenstein. Le journal « L'Equipe » nous en donne un aperçu... (Lire par ailleurs). C'est dingue comme organisation tout au long d'une carrière. On devrait lui donner le prix Nobel de la triche. Il y a plus compliqué que cela. Si effectivement Armstrong perd ses titres en cyclisme, il va falloir les donner à des concurrents battus par lui. Mais à qui ? A chaque Tour de France, ce sont les dix premiers du classement qui ont été soupçonnés ou convaincus de dopage. Alors ? Remplacer un tricheur par un autre tricheur ? A quoi servirait donc toute cette affaire ? «Non, vraiment le gouvernement marocain n'aime pas le sport et il l'a prouvé à maintes reprises ... » « Les dimensions économique et sociale auxquelles aspirait le mouvement sportif, et par ricochet la jeunesse marocaine, devaient normalement être prises en compte pour les sportifs marocains et par tous les décideurs. Or de forces occultes font les mains et les pieds pour anéantir toute cette dynamique et ce rêve au moment où le terme n'est plus à l'attentisme car l'Etat Providence est révolu. Ce sont les Marocains qui en ont décidé à travers le plébiscite de la nouvelle constitution. Le Maroc de demain repose sur une vision où l'élément humain est fondamental. Les régions doivent se prendre en charge et les institutions sont à leur service pour y parvenir. Et c'est pour cela que les secteurs jusque-là marginalisés, voire oubliés, devront recouvrir l'égard qui leur revient de facto et de droit ». Ces lignes sont extraites d'une longue analyse de Maître Belmahi que nous avons publiée dans notre édition du week-end et sur laquelle il importe de revenir et réfléchir, car le président de la fédération de cyclisme y pose des questions essentielles. Et la question qui vient au dessus de toutes les autres est lancinante et apparaît à travers les chiffres et les arguments. On la résumera ainsi . Si les responsables politiques déclarent partout qu'ils encouragent et aident le sport, force est de constater qu'il n'en est rien en réalité car les moyens mis à la disposition de ce secteur sont dérisoires. M. Belmahi et beaucoup de responsables sportifs avec lui ne sont pas loin de penser que lui et ses collègues ne sont que de simples « pantins » qui animent la scène et se heurtent à toutes les difficultés du monde en subissant les foudres de la vox populi qui réclame titres et médailles alors qu'il n'y a même pas l'embryon d'une véritable organisation pour un véritable travail de construction. Aviez-vous lu cette longue plaidoirie de Belmahi ? Si non, on vous a rappelé, avec plaisir, ce monument de lucidité courageuse. Mendjra, président de la Fédération Royale Marocaine de Taekwondo a quitté Londres et les J.O plus vite qu'il n'y était venu. La défaite de Wiham Dislam, donnée parmi les favoris au podium et surtout la manière dont elle s'est déroulée lui ont fait chercher le billet de retour dès sa sortie de la salle des compétitions « Je comprends que l'on puisse perdre, mais ce qui est intolérable et inacceptable c'est qu'on sorte du concours avec l'impression d'avoir tout raté, en ne tentant rien. Incompréhensible ». Le stress peut être, la pression insupportable, des conditions psychologiques mal cernées, ou encore tout simplement cette fatalité inexorable de la contre performance qui semble paralyser le sport national. Allez savoir ce qui se trame et se passe dans les têtes. Même l'ancien président Driss Hilali, présent à Londres, en tant que membre de la fédération internationale de Taekwondo avouait son incompréhension totale. Décidément le sport n'est pas aussi simple qu'on veut bien le croire. Alors à quand la prise de conscience de tous les besoins et de toutes les difficultés ? Et voilà le show favori des téléspectateurs amateurs de football espagnol. Ce soir à 21h 25 on retrouvera Messi, Ronaldo soit un autre choc Barça-Réal. On n'en a jamais assez et ce genre de rendez-vous nocturne vous meuble la soirée et celle des copains. Allez, avouons le, et pas besoin de grosses enquêtes, on est ici tous dopés au Réal et au Barça. Bonne soirée aux aficionados.