Le gouvernement n'a pas l'intention de dévaluer le dirham, a assuré, lundi à Rabat, le ministre de l'Economie et des Finances, Nizar B araka. «Contrairement aux informations véhiculées par certains médias, le gouvernement n'a pas l'intention de dévaluer le dirham», a souligné M. Baraka lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre délégué chargé du Budget, Driss Azami Idrissi, sur l'exécution de la loi de finances 2011. Le taux de change de référence du dirham est lié à un panier de devises (80% pour l'euro et 20% pour le dollar), a-t-il rappelé, précisant que le taux de change effectif réel de la monnaie nationale est resté au même niveau. En raison de la conjoncture internationale actuelle marquée par la crise dans l'Union Européenne, principal partenaire économique du Maroc, une éventuelle dévaluation du dirham n'engendrera pas une hausse des exportations marocaines, a-t-il expliqué. M. Baraka a également relevé que cette dévaluation n'aurait aucun impact sur la baisse des importations, composées essentiellement des produits pétroliers et du blé, qui sont constantes.