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Rencontre de M. Abbas El Fassi avec les cadres et militants de l'Istiqlal à Fès Le Maroc a parcouru un long chemin sur la voie de la moralisation de la vie publique
La réforme constitutionnelle doit rester à l'abri de toute surenchère politique
Le Maroc a parcouru un long chemin sur la voie de la moralisation de la vie publique et du renforcement des systèmes de contrôle de la gestion de la chose publique, a affirmé, dimanche soir à Fès, le Secrétaire général du parti de l'Istiqlal, M. Abbas El Fassi. M. El Fassi, qui s'exprimait lors d'une rencontre avec les cadres et militants sur le thème «davantage d'acquis politiques, économiques, sociaux et diplomatiques», a souligné que «la lutte contre l'impunité est devenue aujourd'hui une réalité, se traduisant notamment par les différentes poursuites judicaires engagées contre des responsables». Il a aussi mis l'accent sur la pertinence des textes législatifs élaborés dans ce registre, portant entre autres sur la déclaration obligatoire de patrimoine, qui a le mérite d'avoir élargi la base des personnes concernées pour toucher les différentes catégories d'ordonnateurs. Parmi les réalisations en matière de moralisation de la vie publique, le Secrétaire général du parti de l'Istiqlal a également cité la mise en place d'une commission de poursuite de la question du blanchiment d'argent, la création d'un organisme de prévention et de lutte contre la corruption et la réactivation du conseil de la concurrence. Sur le plan politique, M. El Fassi s'est attardé sur le «climat de stabilité politique» qui règne dans le Royaume, depuis l'intronisation de SM le Roi Mohammed VI. Il a salué, à cet égard, les nombreuses avancées politiques touchant au respect des échéances électorales, qui constitue un point fondamental dans la consécration de la démocratie, à l'adoption du nouveau concept d'autorité et à la consolidation des rôles des institutions constitutionnelles. En relation avec la question des réformes constitutionnelles, le leader du parti de la balance a tenu à noter que toute réforme doit «rester à l'abri de toute surenchère politique», tout en œuvrant à ce qu'»elle soit menée en parfaite harmonie avec l'institution royale». Le volet des acquis diplomatiques du Maroc a été omniprésent dans le discours de M. El Fassi, qui s'est félicité des résultats de la politique de coopération et de solidarité avec les pays africains, laquelle a permis au Royaume d'asseoir sa présence sur le continent et de conforter sa position sur la question de l'intégrité territoriale du Royaume. «Le Maroc se trouve aujourd'hui très bien placé dans de nombreuses organisations et groupements régionaux, comme la CEN-SAD», a-t-il dit. Toujours sur cette question, M. El Fassi a ajouté que le statut avancé octroyé par l'Union Européenne au Maroc ne fera que conforter ses acquis diplomatiques, politiques et économiques dans les années à venir». Au registre économique, il a mis l'accent sur les performances réalisées par l'économie marocaine en pleine crise financière et économique mondiale, arrivant ainsi à enregistrer des taux de croissance dépassant les 5 pc en 2008 et 2009. Le gouvernement reste déterminé à poursuivre la politique des grands chantiers, initiée par SM le Roi Mohammed VI, et consolider les réformes et les acquis dans des secteurs aussi vitaux que l'enseignement, la justice, l'administration et tous les domaines à caractère social, a-t-il conclu. Nous reviendrons plus en détail sur cette rencontre dans une prochaine édition.