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Rencontre de M. Abbas El Fassi avec les cadres et responsables istiqlaliens à Casablanca Les constantes qui unissent les Marocains à l'origine de la stabilité dont jouit le pays
Le Maroc avance sur une voie saine sous la conduite de SM Mohammed VI
Le Gouvernement travaille selon une approche globale et les réalisations concernent tous les secteurs M. Abbas El Fassi, Secrétaire Général du Parti de l'Istiqlal (PI) a présidé jeudi dernier au siège du parti à Casablanca, une rencontre ouverte avec les cadres et responsables istiqlaliens autour de la vie politique présente et les perspectives. Après déclamation de quelques versets du Coran et l'allocution de bienvenue de M. Abdelwahed El Fassi, membre du Comité exécutif et coordinateur du PI dans le Grand Casablanca, le Secrétaire Général a, de son côté, souhaité la bienvenue aux membres du Comité exécutif, du conseil national, du comité central ainsi qu'à tous les cadres et responsables présents et s'est dit fier de se retrouver de nouveau parmi les bases du parti à Casablanca eu égard à l'extrême importance de ce genre de rencontres qui, a-t-il précisé, permettent de communiquer directement et d'écouter les doléances des citoyens, particulièrement dans la capitale économique dont l'Histoire continue d'illuminer celle de l'ensemble du Maroc. Il a fait ensuite un magistral exposé politique dans lequel il a passé en revue l'actualité politique du Maroc et anticipé l'avenir, selon une lecture objective des événements passés et présents. Il a ainsi commencé par rappeler les négociations d'Aix les Bains où l'on a omis de soulever la question de l'indépendance totale et de l'intégrité du territoire marocain et se contentant d'une partie seulement de ce dernier alors qu'il aurait fallu poser d'emblée dans sa globalité et réclamer la totalité du territoire national comme ce fut le cas pour d'autres pays alors sous domination coloniale; si on avait procédé ainsi, poursuit M. El Fassi, des pans entiers du sol national, tant au nord qu'au sud, n'auraient pas été détachés de la patrie et nous n'aurions pas dû éprouver tant de difficultés pour recouvrer notre intégrité territoriale. Et d'ajouter que l'exploitation du sol national est un problème extrêmement important et à été le point de départ des souffrances du Maroc depuis l'indépendance et jusqu'à l'adoption de l'alternance marquée par la nomination du premier chef de gouvernement non SAP (sans appartenance politique) depuis 1955. Comment comprendre dès lors, s'interroge M. El Fassi, que le premier gouvernement d'après l'indépendance fut dirigé par un SAP alors que le combat pour l'indépendance avait été mené par feu SM Mohammed V et l'Istiqlal avec toutes ses composantes et ramifications, ce qui amena le leader Allal El Fassi à récuser Aix les Bains pour avoir passé sous silence la totalité du territoire marocain et à prendre ses distances avec le premier gouvernement technocrate. Le Secrétaire Général du parti considère que depuis 1955 et jusqu'en 1998, le Maroc a connu nombre de faits négatifs mais, en même temps, il y eut des choses positives : ainsi si la vie parlementaire était absente du fait de l'état d'exception, il n'en reste pas moins que les Constitutions de 1962, 72, 92 et 96 étaient positives. Ce bref rappel historique fait, M. El Fassi a évoqué le miracle marocain au Sahara qu'il a hérité du colonialisme espagnol dans un état de nudité totale et qu'il a transformé et développé depuis la Marche Verte, contribuant ainsi grandemeat à renforcer le sentiment patriotique et l'attachement des sahraouis à leur marocanité malgré les manœuvres de l'Algérie et son opposition au parachèvement de notre intégrité territoriale en soudoyant les adversaires de celle-ci. Pour ce qui es de la vie politique présente, M. El Fassi a rappelé qu'après la déclaration gouvernementale devant le parlement en 2007 et les discussions positives qui s'en sont suivies, il est apparu une chose importante, à savoir que tous les groupes parlementaires et acteurs politiques sont unis autour des constantes nationales que sont l'Islam du juste milieu, la monarchie, l'intégrité territoriale, la récupération de Sebta et Mellilia, l'attachement à la Constitution et que SM le Roi est le garant de l'unité des Marocains et de l'intégrité du sol national. Ceci est en soi très positif, comparé à ce que nous avons vécu dans les années 60, 70, 80 et même au début de la décennie 90, car le Maroc, Allah en soit loué, jouit de la stabilité qui fait tant défaut à beaucoup d'autres pays. Et d'expliquer que ces constantes, en permettant aux Marocains de s'unir, favorisent en même temps la stabilité et la quiétude et, partant, le progrès économique et social car sans stabilité, point de développement ; pour ce qui est de certains comportements ou positions atypiques comme de ne pas observer le Ramadan, d'attenter à la liberté d'autrui ou de mésuser des libertés, ce ne sont là que des fausses notes qui n'entament en rien les constantes nationales qui sont les nôtres depuis la conquête islamique et à ce jour. Le Secrétaire Général s'est en outre félicité du respect par le Maroc de ses échéances électorales depuis 1998, les consultations législatives, communales et professionnelles s'étant toutes déroulées depuis à la date prévue et ont été, dans l'ensemble, assez honnêtes alors que dans le passé et depuis 1955, le Maroc avait connu des turbulences au plan constitutionnel et parlementaire, ce qui a négativement déteint sur le processus électoral de sorte que de 1972 à 1977, le Maroc a vécu sans parlement; cependant, les Marocains se sont mobilisés autour de feu SM Hassan II en vue de récupérer le Sahara et de défendre l'unité nationale, de même que l'on assista à une certaine ouverture et enregistra quelques acquis notoires tels que la promulgation de la Charte communale de 1976 qui donne davantage de droits et de prérogatives aux conseils locaux, parallèlement à une relative ouverture démocratique qui a permis au Secrétaire Général de l'Istiqlal de l'époque, M, M'Hamed Boucetta de prendre la tête du ministère des affaires étrangères pour défendre le droit du Maroc sur son Sahara. M. El Fassi a ajouté que le Maroc avance sur la bonne et saine voie sous la conduite de Sa Majesté Mohamed VI ainsi que l'attestent l'unanimité autour des constantes, la stabilité et l'exercice constitutionnel dans le cadre de la Monarchie. En effet, le Premier ministre est issu de la majorité et du parti ayant remporté la première place lors des élections, tandis que les institutions constitutionnelles fonctionnent normalement avec un effort sensible en matière de législation est fourni ayant enregistré un record sous l'actuel gouvernement qui a aussi contribué à mettre à exécution les recommandations de l'Instance Equité et Réconciliation et aidé le CCDH à réaliser des choses importantes car tous ceux qui ont subi un préjudice ont pu être indemnisés par l'Etat. Le gouvernement se penche également sur les questions des droits économiques et sociaux et la démocratie locale et le Secrétaire Général œuvre à fixer les compétences et prérogatives. Sous le gouvernement actuel il a été procédé à la moralisation de la vie publique et l'application de la loi, de nombreux responsables étant poursuivis par la justice alors que la Cour des comptes vaque à son devoir de contrôle et auxquelles sont venus s'ajouter les cours régionales des comptes à la faveur de la réforme constitutionnelle de 1992 et 1996. Ces institutions établissent donc des rapports qui permettent à l'Etat de poursuivre les prévaricateurs. De même, sous ce gouvernement un organe de suivi des déclarations obligatoires du patrimoine a été mis en place faisant que les hauts fonctionnaires sont tenus désormais de déclarer leurs biens, non pas auprès du Premier ministre comme par le passé mais directement devant la Cour des comptes. Dans ce même registre, le Maroc s'est doté d'un organe indépendant de lutte contre la corruption où est représentée la société civile et qui élabore un rapport détaillé et propose des mesures à prendre. Ajouté à cela la promulgation de la loi contre le blanchiment d'argent à l'instar de ce qui se fait dans les pays avancés, alors qu'il sera procédé prochainement à la mise en place d'un organe dédié à la protection ders données personnelle. Toujours sous ce gouvernement, poursuit M. El Fassi, il a été procédé à la publication de la loi et du décret organisant le Conseil Economique et Social prévu par la Constitution de 1992 et qui sera mis sur pied lors de la prochaine rentrée. Ajoutant que le gouvernement travaille avec modestie et discrétion, le Premier ministre recevant régulièrement des citoyens et répondant à toutes leurs correspondances et plaintes, tout en veillant au suivi de tous les dossiers. Pour ce qui est des investissements publics, ils ont augmenté sous l'actuel gouvernement de 60 MM de DH en 2007 à 120 MM de DH cette année. Tandis que le dialogue social s'est poursuivi, que le salaire minimum dans la Fonction publique est passé de 1560 DH à 2450 DH, ce grâce à la suppression des échelles de 1 à 4 avec effet rétroactif au 01 janvier 2008, cette mesure bénéficiant à 115.444 fonctionnaires et agents des collectivités locales. L'économie nationale a enregistré, quant à elle, un taux de croissance de 5,6% en 2008 et 5,3% en 2009. La mortalité post-natale des mères a été ramenée à 42 pour mille en 2009, tandis que des maternités ont été ouvertes et que la mortalité des nouveaux-nés a également baissé, que l'AMO est en œuvre, que l'insuline est distribué gratuitement dans les hôpitaux, que les pauvres bénéficient désormais de l'assistance médicale dans la région de Tadla Azilal, le nombre des bénéficièrent atteint les 100 000 citoyens, soit environ 40 000 familles, le gouvernement s'engageant à généraliser ce régime aux autres régions du royaume. Le Secrétaire Générale de l'Istiqlal a affirmé d'autre part que l'on peut être fier de l'instauration du quota pour la représentation des femmes au sein des conseils élus et qui est passé de 0,5% en 2003 à 12,3% en 2009. Concernant les perspectives d'avenir, M. Abbas El Fassi a indiqué que le gouvernement œuvrera sur les chantiers régionaux et leur consolidation, de même que pour la concrétisation de la complémentarité entre les régions. Il travaillera également pour la réforme de l'enseignement et de la justice, comme souligné dans le discours du Trône. Et ce, a-t-il poursuivi, en plus de la poursuite de l'action dans les chantiers ouverts. Au terme de son intervention, M. El Fassi a exhorté les cadres et membres du Parti de l'Istiqlal à s'occuper de l'action organisationnelle et collective, à se rapprocher des citoyens et à préparer leurs candidats, tout en étant constamment fiers de leur parti, lequel a toujours su imposer le respect à tous. Lequel également a toujours tourné le dos aux commérages et aux œuvres malintentionnées. Le Parti de l'Istiqlal, a-t-il conclu, a toujours été, et demeure, uni, la minorité en son sein respectant la majorité dans le déroulement normal des activités des appareils, du Comité Exécutif au Conseil National et au Comité Central, de même qu'au sein des autres instances et organisations du parti.