Invité de l'émission mensuelle "Hiwar" diffusée par la TVM, le ministre d'Etat et secrétaire général du Parti de l'Istiqlal (PI), Abbas El Fassi, a passé en revue certains sujets d'actualité sur la scène politique nationale. Le ministre d'Etat et secrétaire général du Parti de l'Istiqlal (PI), Abbas El Fassi, était, mardi, l'invité de l'émission mensuelle "Hiwar" diffusée par la première chaîne de télévision nationale (TVM). Animée par notre confrère Mustapha Alaoui en compagnie de trois journalistes invités de la presse écrite, l'émission a été l'occasion pour le ministre d'Etat de passer en revue certains sujets d'actualité sur la scène politique nationale. S'agissant de l'affaire du Sahara marocain, le chef de file du PI a insisté sur la nécessité de renforcer la concertation avec les habitants des provinces du sud sur les différentes questions qui concernent cette région du Royaume et a condamné toutes les manœuvres ayant pour objectif de porter atteinte à l'unanimité nationale autour de cette question. "L'intégrité territoriale du Royaume est une cause sacrée pour tous les Marocains et l'unanimité autour de cette question était et reste un devoir national qui ne tolère aucune exception", a-t-il rappelé. S'agissant de la dernière résolution du Conseil de sécurité, il a indiqué qu'il s'agit d'un "progrès important" puisque le texte onusien appelle à une solution politique consensuelle pour résoudre d'une manière juste et permanente le conflit artificiel provoqué autour de la question du Sahara marocain. Il a aussi indiqué que la consolidation de la régionalisation constitue le cadre idoine pour "l'édification d'un Maroc fort". Répondant à une question sur les dernières sorties médiatiques de l'ex-ministre de l'Intérieur, Driss Basri, le leader istiqlalien a condamné les propos de l'ex-ministre ministre rappelant que c'est Basri qui était derrière certaines dérives que le dossier de l'affaire du Sahara a connues. M. Fassi a rappelé que Driss Basri était le responsable de la "dérive sécuritaire" du traitement du dossier du Sahara. Pour ce qui est de l'action du gouvernement, le ministre d'Etat s'est dit satisfait du travail effectué par l'équipe Jettou citant quelques exemples dont les programmes réalisés par le secrétariat d'Etat chargé de la Jeunesse. Interrogé sur la position de l'Istiqlal sur le nouveau projet de loi sur les partis politiques, il a répondu que les dispositions de ce projet respectent la Constitution mais il a précisé qu'il contient certaines lacunes auxquelles il faudra remédier. À titre d'exemple, il a cité la participation du ministère de l'Intérieur dans le contrôle financier des partis et la condition de participation effective de 1500 personnes au Congrès constitutif des nouvelles formations. En ce qui concerne l'actualité partisane, il a annoncé officiellement qu'il n'avait pas l'intention de se porter candidat à un nouveau mandat à la tête du parti de l'Istiqlal. Pour ce qui est des alliances politiques, il a réaffirmé l'engagement du PI à l'égard de la Charte de la Koutla, faisant remarquer toutefois que l'absence de coordination lors des dernières élections législatives et communales est une leçon qu'il faudra retenir. Malgré cet attachement à la Koutla, il a laissé la porte ouverte à une alliance avec le parti de la justice et du développement (PJD).