Le secrétaire général du parti de l'Istiqlal, Abbas El Fassi, a affirmé, dimanche 21 mars, que son parti reste allié aux partis de la Koutla, puis de la majorité gouvernementale. Le parti de l'Istiqlal réitère son attachement à la Koutla. Le secrétaire général du parti, Abbas El Fassi, a affirmé, dimanche 21 mars, que son parti reste allié aux partis de la Koutla et à la majorité gouvernementale. Lors de son exposé politique à l'ouverture des travaux du congrès régional de Casablanca, tenu sous le thème : «La régionalisation élargie, levier du développement durable», le secrétaire général du PI a indiqué que cette alliance se fait dans le cadre du respect dû aux composantes de l'opposition. Abbas El Fassi a mis ainsi fin aux spéculations sur les alliances de l'Istiqlal. «M. Abbas El Fassi a évoqué entre autres questions qui accaparent l'attention de l'opinion publique, celle des alliances précisant à cet égard que le parti de l'Istiqlal a, depuis longtemps, tranché sur cette question, puisque le parti insiste sur son alliance avec les composantes de la Koutla démocratique, puis la majorité, qui dure depuis 12 ans. Le tout dans le cadre du respect total dû aux composantes de l'opposition», rapporte le quotidien L'Opinion dans son édition du lundi 22 mars. Rachid Afilal, membre du comité exécutif du parti de l'Istiqlal, revient, dans une déclaration à ALM, sur les détails de l'exposé politique du secrétaire général du parti de l'Istiqlal concernant la question des alliances. «L'exposé de M. Abbas El Fassi à propos des alliances politiques était clair. Le parti de l'Istiqlal reste attaché à l'alliance historique de la Koutla, puis la majorité et ce, bien évidemment, dans le cadre du respect total des composantes de l'opposition. M. El Fassi a affirmé que le débat actuel sur les alliances est un faux débat. En plus, il s'agit d'un débat prématuré. Selon lui, les alliances politiques ne se forment pas, dans les pays démocratiques, deux ou trois ans avant les élections législatives», souligne M. Afilal. Le secrétaire général du parti de l'Istiqlal a indiqué, en outre, selon M. Afilal, que le débat actuel sur les alliances «rentre dans le cadre des tentatives de perturbation de l'action gouvernementale». «On ne peut parler d'alliances alors qu'on vient tout juste de boucler les élections communales. Il est question actuellement de débattre sur l'évaluation des résultats du programme gouvernemental et assurer sa réussite. M. Abbas El Fassi a affirmé que le débat sur les alliances doit obéir à un agenda clair et précis. Ceci peut avoir lieu, par exemple, six ou sept mois avant les élections. Car, après tout, nul n'est en mesure de présager ce qui va arriver en 2012», affirme M. Afilal. Dans le cadre de son exposé politique, Abbas El Fassi a évoqué d'autres questions relatives à la scène politique nationale. Ainsi, concernant le chantier de la régionalisation élargie, M. El Fassi a fait observer, selon L'Opinion, que son parti «a été à l'avant-garde par rapport à cette question étant donné qu'il est le premier parti à avoir adopté l'organisation régionale et ce, depuis 1981». A cet égard, le parti de l'Istiqlal, a-t-il dit, a soumis sa vision de la régionalisation à la Commission consultative sur la régionalisation et «aspire à ce que les régions soient capables d'assurer le développement économique, social, culturel et sanitaire». Le quotidien L'Opinion rapporte, également, que Abbas El Fassi a salué les positions de SM le Roi Mohammed VI qui a déclaré, au nom de l'ensemble du peuple marocain, que l'option hypothétique du référendum est définitivement écartée. Le parti de l'Istiqlal a tenu, dimanche dernier, huit congrès régionaux. Pour les autres régions, les congrès se tiendront, selon le parti, dans les prochains jours. Les congrès régionaux constituent la dernière étape du processus de mise en place des instances du parti.