Les travailleurs marocains célèbrent, aujourd'hui, la Fête du Travail, à l'instar de l'ensemble de la classe ouvrière de par le monde. Cette commémoration intervient cette année alors que les travailleurs marocains ont obtenu d'importants acquis dans le cadre du dialogue social engagé entre le gouvernement et les centrales syndicales les plus représentatives. D'habitude, le 1er Mai se caractérisait par le passé par l'annonce d'une augmentation variant entre 5 et 10 % du SMIG, mais, cette année, le gouvernement a fait un effort exceptionnel en consacrant une enveloppe budgétaire de plus de 18 milliards de dirhams au dialogue social, et ce, en dépit des effets de la crise internationale et tout en poursuivant l'ouverture de grands chantiers de développement pour lutter contre la précarité, la marginalisation et la pauvreté. Le gouvernement, en outre, a veillé à l'institutionnalisation du dialogue social pour poursuivre les pourparlers avec les syndicats et pour réaliser davantage d'acquis aux travailleurs, préoccupé en cela par la volonté sincère d'augmenter leurs revenus et d'améliorer leurs conditions de vie. Dans ce cadre, le gouvernement a procédé à une nette amélioration des revenus des travailleurs aussi bien dans le secteur public que dans le secteur privé. Cette amélioration s'est traduite par une augmentation du salaire qui a intéressé toutes les échelles de la Fonction Publique et par le relèvement du SMIG qui est passé de 1560 à 2400 dirhams. La réduction du taux de l'Impôt sur le Revenu (IR) et l'exonération d'une importante tranche des salariés de cet impôt ainsi que la suppression dans la Fonction Publique des échelles 1 à 4, se sont traduites par une augmentation du revenu et, partant, par une amélioration sensible du pouvoir d'achat des travailleurs. Si on ajoute à ces mesures le relèvement des allocations familiales qui ont été étendues au secteur agricole et l'augmentation du taux minimum des pensions de retraite, on peut évaluer à son juste titre l'effort déployé par le gouvernement au service des travailleurs. D'un autre côté, le gouvernement a veillé à l'extension de la couverture médicale en faisant en sorte que l'AMO (Assurance Maladie Obligatoire) couvre, en plus des maladies de longue durée, les maladies ambulatoires, au profit des travailleurs du secteur privé qui ont aussi bénéficié d'une augmentation de 20 % des indemnités pour accidents de travail et pour les maladies professionnelles. Les travailleurs en activité dans les zones éloignées et à l'accès difficile dans le monde rural et ceux qui auront perdu leur emploi vont bénéficier d'une indemnité compensatrice. La réforme des régimes de retraite figure aussi au centre des préoccupations du gouvernement qui ne ménagera aucun effort pour assurer l'avenir des personnes mises à la retraite. Nous ne pouvons donc que saluer ces efforts déployés par le gouvernement et féliciter les travailleurs marocains pour ces acquis qu'ils ont obtenus, tout en rendant hommage à leur contribution au développement durable de notre pays, à leur sens du sacrifice aussi bien par le passé en luttant pour l‘indépendance du pays que de nos jours où ils adhèrent aux chantiers de développement que connaît notre pays dans tous les secteurs.