La Fête du travail a été célébrée, samedi, à travers les différentes villes du Royaume dans un climat empreint de calme et de discipline et a été l'occasion pour la classe laborieuse d'exprimer ses revendications en vue de l'amélioration de ses conditions sociales, matérielles et professionnelles. Ainsi à Dakhla, la célébration de la fête du travail a été marquée par l'organisation de deux meetings populaires tenus par les sections locales de la confédération démocratique de travail (CDT) et de l'organisation démocratique de travail (ODT). Ces deux meetings ont été marqués par la lecture d'allocutions au nom des bureaux exécutifs et locaux des deux syndicats, outre des interventions mettant en avant les préoccupations des ouvriers et appelant le gouvernement et le patronat à œuvrer pour répondre aux revendications de la classe laborieuse. Le développement des prestations du secteur de la santé à travers le renforcement de l'effectif des médecins et des infirmiers et des infrastructures de base, l'amélioration des conditions de travail des marins et de la gestion du secteur de la pêche côtière, la mise en place de mesures incitatives en faveur du personnel du secteur de l'éducation nationale et de la formation, de l'eau potable et des ports ont été parmi les revendications exprimées par la classe ouvrière à Dakhla. A Tanger, les travailleurs affiliés à quatre centrales syndicales ayant participé aux célébrations de la Fête du travail, ont appelé à promouvoir les droits de la classe ouvrière de cette ville, deuxième pôle économique du Maroc. La Fédération démocratique du travail (FDT), la CDT, l'Union marocaine du Travail (UMT) et de l'Union nationale du travail au Maroc (UNTM) ont animé le défilé traditionnel du 1er mai, pour appeler à la préservation des droits des travailleurs, au respect des dispositions du Code de travail et à la garantie de la liberté syndicale. Les travailleurs ont brandi des banderoles et scandé des slogans, plaidant notamment pour l'enregistrement de l'ensemble des ouvriers aux caisses sociales, à la préservation des acquis de la classe ouvrière, à la titularisation des travailleurs temporaires et à l'amélioration des salaires. Suite à ce défilé, qui a sillonné les principales artères de la ville, des meetings ont été organisés, durant lesquels les dirigeants syndicaux ont souligné la nécessité de renforcer l'action syndicale pour garantir les droits des travailleurs, préserver la paix sociale et surmonter les difficultés engendrées par la crise économique internationale. A Taza, les représentations locales de la CDT, la FDT et l'UMT ont organisé des meetings pour sensibiliser les travailleurs à leurs droits et réitérer leurs principales revendications exprimées lors du dialogue social. Elles ont réclamé à cette occasion, l'amélioration des conditions matérielles et sociales des travailleurs, notamment la revalorisation des salaires et le respect du code du travail. A Errachidia, les sections locales et provinciales des différentes centrales syndicales ont organisé des défilés au cours desquels elles ont appelé à la satisfaction de l'ensemble des revendications légitimes de la classe laborieuse et scandant des slogans réaffirmant les droits à l'amélioration des conditions de travail, à la révision des salaires et au respect du code du travail. A Fès, les sections locales de la CDT, FDT, UMT, UNMT, ODT et la FDT ont organisé des meetings au cours desquels l'accent a été mis sur la préservation des droits de la classe ouvrière, la satisfaction de ses revendications et l'amélioration de ses conditions matérielles et sociales. Ces centrales syndicales ont également organisé des défilés à travers les principales artères de la capitale spirituelle du Royaume, au cours desquels des slogans pour l'amélioration des conditions de travail et la satisfaction des revendications de la classe ouvrière ont été scandés. A l'instar des autres villes du Royaume, la classe laborieuse à Tétouan a célébré la fête du travail avec des défilés et meetings pour exprimer ses doléances et revendications. Ainsi l'UMT et la CDT ont organisé des meetings et des défilés au cours desquels ils ont fait état de leurs préoccupations qui portent essentiellement sur l'amélioration des conditions sociales, matérielles et professionnelles des travailleurs. Parmi les autres revendications figurent le respect des libertés syndicales et des dispositions du code du travail, la revalorisation des pensions de retraite, la réforme du statut de la fonction publique et la révision de la grille des salaires pour soutenir le pouvoir d'achat. A Oujda, les différents meetings et défilés organisés à cette occasion ont permis aux centrales syndicales locales (CDT, FDT, UMT et UNTM) d'exprimer les revendications légitimes des employés des différents secteurs qui touchent, notamment au respect des libertés syndicales, la titularisation des temporaires de la fonction publique, la préservation des droits de la classe ouvrière, notamment ceux de la femme, la lutte contre le travail des enfants et à l'adoption d'une politique, prônant un dialogue régulier pour le règlement des conflits sociaux. Les manifestations organisées lors de la Fête du travail ont été l'occasion de souligner l'importance de cette journée qui se veut une étape importante pour mettre l'accent sur les attentes de la classe ouvrière et de défendre ses droits légitimes. Elles ont constitué également une opportunité pour la classe ouvrière pour réitérer sa mobilisation pour défendre l'intégrité territoriale du Royaume et faire échouer toutes les tentatives visant à nuire à l'unité nationale.