Alors que le CODM, toutes sections confondues, aborde la ligne droite avec cofiance, auréolé de bons résultats, certains clubs sportifs de Meknès-Tafilalet sont menacés, chaque jour encore plus, de ne pas pouvoir honorer leur participation aux différentes manifestations programmées par leur fédérations respectives et ne sont pas en mesure de renouer avec leur passé glorieux. Dans un tel contexte, il est plus légitime que ces «ambassadeurs» du centre du Royaume constituent une cible pour engager les actions indispensables devant converger vers le développement et terminer leur marche avec sérénité et quiétude. Certes, un sursaut a pu être noté avec le déclenchement d'une série de réunions ayant redonné espoir aux clubs sportifs pour la mise en place d'un front commun. Mais l'élan ne doit pas accuser l'essoufflement. En effet, le sport local a toujours fait le bonheur des meknassis comme c'est le cas actuellement, et les performances des différentes disciplines de l'omnisport du CODM témoignent du rayonnement régional et national du produit meknassi. Les exploits qui ne cessent de se consolider ne sont pas le fruit du pur hasard, mais l'aboutissement d'un travail de longue haleine et d'une stratégie de relance et de dynamisation des activités sportives dans les différentes localités de la Meknès-Tafilalet. Et la locomotive du sport local et régional, le CODM, est en train de réussir avec brio à concrétiser ses objectifs et à jouer les premiers rôles dans toutes les disciplines, section fooball, en tête. C'est pourquoi aujourd'hui, aucun stand by ne peut être toléré et l'intérêt manifesté de part et d'autre quant à la confection des outils et instruments de mise en œuvre pratique de projets générateurs de moyens financiers doit se poursuivre sans relâche. Les réunions qui ont eu lieu à Meknès et les idées qui ont été dégagées doivent être finalisées, notamment le projet ACIMA, devant renflouer la caisse du Club meknassi. Les potentialités administratives et économiques agissent sagemment pour faire aboutir cette œuvre prometteuse. Il s'agit de la renommée de Meknes et de ses braves fils. C'est dire que la question du retour du CODM parmi l'élite du football national a plus de chances aujourd'hui de poursuivre son bonhomme de chemin et de contribuer à l'émergence de notre région qui constitue le centre du Royaume. Pour cette fourmilière il s'agit d'un question d'existence et de survie. Aujourd'hui, l'équipe en charge de la gestion du CODM a pu mettre en place des structures d'autofinancement stables sous l'impulsion d'un conseil d'administrationvéritable cheville ouvrière intégrant les dites potentialités et les compétences sportives. Inspiré de la vision professionnelle, le CODM qui a réussi, avec son sens élevé de l'argumentation, à révolutionner la gestion du club fanion de Meknès, ce modèle inédit de gestion sur le plan national semble réussir parfaitement et constitue une belle approche vers le passage vers le professionnalisme. Aussi, le sport en tant que fer de lance par le biais de la gestion new-look ne tardera pas à donner ses fruits. D'ores et déjà, on peut citer les réalisations éloquentes, œuvre de l'équipe qui innove pour permettre au sport meknassi de renouer avec son passé glorieux. Avec la cité sportive, l'aide à l'acquisition du logement au profit des joueurs, le complexe commercial, le centre de formation de footballeurs, la couverture sociale généralisée pour les joueurs, la piscine couverte, le réaménagement du stade d'honneur..., le sport meknassi est désormais doté de moyens à même de lui ouvrir davantage la voie de l'excellence et de lui permettre de contribuer activement à l'épanouissement économique et social de la région considérée comme étant une puissance sportive du Royaume. Le CODM n'est qu'un prélude car il faut d'abord structurer l'équipe-fanion, le CODM section Foot ball, pour faire profiter de son rayonnement et de son expérience l'ensemble des autres équipes de la Région qui méritent un sort meilleur. Il est temps de conjuguer les efforts et de mettre en place un plan d'action commun à même de permettre à ce club de retrouver ses années de gloire. Or, il est évident que cela ne peut aboutir qu'en mettant à sa disposition les moyens financiers et associer les potentialités et richesses de la ville impériale et de sa région, une région qui peut gagner et devenir une oasis de prospérité pour sa jeunesse.