Des marabouts de la rive droite ont fini par chasser les horodateurs qui n'ont pas supporté les anathèmes qu'on a jeté sur eux. Il n'y en a plus un seul à Salé. Une ville qui n'en avait pas besoin. Reste maintenant le jardin du centre, le poumon de la place centrale. Pour les besoins d'antenne – aucun danger, a dit Chami, qui parle certainement en connaissance de cause sans prose – on a tout chamboulé, en détruisant des murs, des cloisons et des structures anciennes. Tant pis pour l'esthétique, la rentabilité d'abord, les discours après. Lazrak qui veut faire mieux que l'autre laisse faire comme s'il s'agissait d'un lobby aussi puissant que SFR… A suivre. stop. Une dame est partie pour un séjour touristique chez sa fille dans le Sud de la France. Elle en a profité pour subir une visite médicale parce qu'elle avait des problèmes d'audition. Après les premiers soins, l'équipe soignante lui a confirmé qu'il s'agissait tout simplement d'un nettoyage de ses oreilles qui lui a rendue l'ouïe… A Rabat, dans un service de « sbitar el houma », on lui avait dit qu‘elle souffrait de tension… Voilà ce que c'est que, de ne pas consulter des médecins - des vrais de vrai - comme on en trouve au Souissi ou à Aix-en-Provence. stop. Cercle vicieux. Un jeune plus que turbulent a failli crever l'œil d'un autre jeune qui l'a insulté en le traitant de bâtard. Des dégâts quand même qui ont poussé son grand père – les parents étant fauchés – à graisser la patte d'un fonctionnaire plein aux as… pour lui éviter la prison. Conclusion : ceux qui arrivent au pénitencier c'est que vraiment ils n'ont pas su comment s'y défaire… stop. Parbleu ! Le GAM (Groupe des Annonceurs Marocains), dans ses résultats sur la publicité de l'année 2008 – il en met du temps à force de jouer avec les gammes – fait savoir que « L'Economiste» se tape le meilleur du gâteau avec 125 millions de dirhams, plus que des quotidiens réunis. Ça ne nous étonne pas d'autant plus qu'il y a quelques mois on s'est étonné, ici même, du nombre de pages -communiqués, dans le même numéro, à la barbe du lecteur qui paie 15, 20 pages de bilan et de tableaux qui ne l'intéressent pas. Des pages qu'on vole au lectorat du simple étudiant en économie jusqu'au cadre du rectorat. stop. Parlant de la Banque Mondiale qui a alloué 150 millions de dollars au Maroc pour les projets qui permettent de réduire les émissions de carbone, Saïd Mouline du CDER (Centre de Développement des Energies Renouvelables), à ne pas confondre avec l'autre Saïd Mouline, grande figure de l'architecture, a mis l'accent sur les entreprises et l'industrie en particulier, car, in fine, a-t-il précisé, ça permet à ce type d'initiative de réduire le prix du kilowattheure et d'améliorer la compétition des entreprises. Or, il n'y a pas que la compétition qui compte, il y a aussi les maisons en ville ou dans le bled, pas de terrasses laides – s'il vous plaît - qui nous interpellent où le soleil gratos permet de se chauffer et de vivre à moindres frais. L'énergie solaire a commencé par le domestique avant de passer aux réalisations fantastiques qui réduisent les émissions de carbone. stop. Il arrive de plus en plus que des employés soient jetés dans la rue comme des moins que rien dans une société de plus en plus impitoyable. Des employés subalternes qui touchent à peine le SMIG à qui on n'explique même pas leurs droits les plus élémentaires. Des petits employés mais aussi des comptables, des caissiers ou des ambulanciers qui, du jour au lendemain, se retrouvent infirmes à cause d'une maladie mal soignée. C'est le cas de ce caissier dans un café collé entre une assurance et le commissariat du 2ème arrondissement. Renvoyé pour incapacité de travail – sic ! – l'homme sans ressources n'a même pas le droit à des indemnités. Son patron ne veut pas entendre parler d'une éventuelle opération chirurgicale qui aiderait son ancien caissier à reprendre pied et goût à la marche. Si ce Monsieur se reconnaît dans ces quelques lignes qu'il fasse vite en tendant la main à son ancien employé. On n'a pas le goût du scandale. L'ingratitude a des limites. A suivre. stop. Parlant de produits pétroliers et d'une éventuelle annulation de la subvention, Moulay Abdallah Alaoui, président de la Fédération de l'Energie : « Il faut une annulation graduelle de la subvention tout en faisant un ciblage. Le système actuel est absurde. Il suffit de faire un calcul très simple pour s'en rendre compte : Un cycliste de moto bénéfice de 250 dirhams de subvention par an alors qu'un bourgeois avec une voiture de bonne cylindrée, touche 3500 dirhams ». Si Moulay Abdallah, grand patron de la fédé de l'Energie, défend le gars en moto, qu'il défende aussi l'aménagement des pistes cyclables. stop. Stupéfiant. Abdelhadi Bennis, militant écologiste, nous apprend que l'une des causes des inondations qui ont eu lieu à Oujda l'an dernier… il y a les sacs plastiques… stop. Alors comme ça, on n'a pas trouvé une seule copie du film « Les enfants du Haouz » d'Idriss Karim mort en 2009 et qu'on a voulu présenter au Festival du cinéma de Tanger qui s'est déroulé dans la ville du Détroit qui n'est plus à l'étroit depuis une décennie. On croyait que rien n'échappait au Centre Cinématographique Marocain, ce cher CCM qui, comme Moulay Brahim, donne à qui il veut. Un film marocain qui disparaît au Maroc ? Il y a certainement une copie à la cinémathèque de Paris que Langlois de son vivant n'aurait pas ratée ou encore à la cinémathèque suisse qui collectionne tout. stop. A propos des élections de la Casa d'Espagne de Rabat. Isabelle la Catholique nous précise qu'elle n'a jamais prétendu être candidate à la présidence. stop. Bus stop. Staréo stéréo, expression qu'on ne nous a pas encore piquée. Et l'on découvre, en attendant le tram qui rime en ce moment avec drame, que l'autobus est un signe de démocratie. Que c'est le moyen de transport où les citoyens apprennent à vivre ensemble, un espace qui réunit toutes les catégories sociales – pas encore un ministre, un notaire ou un avocat comme en Hollande ou au Luxembourg - en toutes saisons et en toutes circonstances. Les bus ne servent pas seulement à « rouler » les usagers d'un lieu à un autre. Ils peuvent être un palliatif contre le stress. Quand on entrera dans un bus calme, propre, sans bruit désagréable avec des portes qui glissent comme dans un aéronef, avec des sièges corrects – nous ne disons pas du Roche et Bobois – on aura l'impression de rejoindre les sociétés majeures et vaccinées. stop. Echos du monde touristique. Elisabeth Bauchet Bouhlal du restaurant Es-Saâdi – pas le poète – à Marrakech a été distinguée une nouvelle fois par la République Française et élevée dans la tournée du 1er janvier 2010 officier de la Légion d'Honneur, ce qui n'arrive pas souvent dans un restaurant de Marrakech ou de Tipaza. Fallait le signaler. stop. Potins. Rachid El Ouali, acteur chouchou, avait embrassé le sol au festival du cinéma de Marrakech, édition 2008. Excès de zèle qu'il n'a pas renouvelé en 2009 à la surprise des curieux et des photographes qui comptent les gaffes. A Tanger, il n'a pas trouvé la meilleure… A la prochaine rencontre cinématographique où il trouvera peut-être un geste plus épique… stop. Après l'Afrique, thème choisi pour sa dernière exposition, Mehdi Qotbi qui s'en est pris, après tout le monde, à Tazmamart, bientôt Derb Moulay Chérif, prépare peut-être une exhibition sur les baltiques. Pour sa dernière expo, il a réussi, comme d'habitude, à convaincre une grosse tête à lui écrire un texte de présentation. Frédéric Mitterrand n'a pas résisté à l'épreuve. Il écrit : « Une sorte de transhumance des caractères nomades – il ne manque plus que la poursuite à travers le désert – qui dessinent sur la toile des destins insaissisables ». Frédo qui n'est pas un fréro aurait pu écrire « insaisissables… sur le sable de Merzouga… ». stop. Lors du match Algérie-Côte d'Ivoire, sur Radio Beur - que le Maroc a perdue bêtement - le speaker a lancé un appel chaleureux aux Marocains (non qualifiés) vvvvvvvv et aux Tunisiens qui n'étaient plus de la CAN. Il les a remerciés de vive voix pour le soutien qu'ils apportent aux Fennecs. Le Maghreb sportif se porte bien. stop.