Le Maroc pose des conditions pour toute future relation avec le Parlement européen    Bourita: Le cessez-le-feu au Liban doit être "respecté" et "consolidé"    Ancien ministre chilien des AE : « on ne cesse jamais d'être émerveillé par la splendeur de l'artisanat marocain »    Saham finalise l'acquisition de la SGMB et de La Marocaine Vie    Blé tendre : la Russie s'apprête à exporter 1 million de tonnes au Maroc d'ici mai 2025    Nasser Bourita : Le cessez-le-feu au Liban, un «développement positif» pour l'unité du pays    "Un homme avec du talent" : Man United nomme Mazraoui joueur du mois de novembre    Moroccan retiree charged in France for two cold case murders    Morocco-Spain unite to protect biodiversity    Le travail, clé du succès !    Décès de Mustapha Zaari, grande figure du théâtre et de la télévision    Patriote en crise, plombier, admirateur de "The Mother of All lies" ... Sean Penn se livre à Marrakech    « Une génération qui dépasse la précédente » : Ava DuVernay et la transmission cinématographique    « Jane Austen a gâché ma vie » : Une comédie romantique où se mêlent rêves littéraires et réalités émotionnelles    David Cronenberg reçoit l'étoile d'Or du FIFM 2024    La touche fringante d'Omar Sehnoun    COP16: l'ONU estime à près de 300 milliards d'euros le coût annuel de la sécheresse    Investissement en Afrique : La présidente de la BERD attendue au Maroc    Tourisme : Ouverture de la 6e édition du FITAM à Meknès    Réforme fiscale : un pas en avant, ou un pas de côté ?    Wafa Assurance. Des indicateurs en progression    Le Maroc fortement engagé pour une industrie minière durable    Dessalement : Un atelier animé par des experts américains pour réduire les coûts de production    Education : Quand le cinéma transforme l'apprentissage dans les collèges pionniers...    Maroc-France : Clôture de la 22e Réunion de la Commission militaire mixte    Al Haouz : 2,7 milliards de dirhams pour la reconstruction des logements effondrés    Le Président Biden entame une visite d'Etat de trois jours en Angola    Pour le Canada, les Houtis sont des terroristes    Les pays du Golfe réitèrent leur soutien à l'intégrité territoriale. du Maroc    Températures prévues pour le mercredi 4 décembre 2024    FIFM. Monica Bellucci « Maria Callas a toujours été un exemple pour moi »    Riyad : M. Akhannouch représente SM le Roi au Sommet « One Water »    Man United : Mazraoui dans le onze type du mois en Premier League    Xi Jinping met l'accent sur un développement de haute qualité de la cause des coopératives d'approvisionnement et de vente    Michel Barnier active l'article 49.3 pour adopter le budget de la Sécurité sociale    Afrique du Sud. La sécurité alimentaire au plus bas    Benguérir : Akdital lance un centre d'oncologie    Mondial 2030 : La FIFA évalue les villes marocaines, Tanger en bas du classement    CAN U20 2025. Les 12 pays qualifiés pour la compétition    UM6P : 2e édition du Colloque international « Science et Quête de Sens »    Le Maroc devient membre du Bureau exécutif du Conseil des ministres arabes de de l'électricité    Le 1er Joumada II de l'an 1446 de l'Hégire correspondra au mardi 3 décembre    Après l'article de Barlamane.com, la Chambre haute rejette la réduction massive des droits de douane sur le miel importé    Prépa. Mondial (F) U17: Les Lioncelles lourdement battues    Prépa. CAN (F) Maroc 25: Les Lionnes face aux Aigles maliennes ce soir    Basketball. DEX (h) / J-6: le FUS et l'IRT vainqueurs lundi soir    Le tourisme culturel constitue 69 % de la capacité d'hébergement totale au Maroc, révèle Ammor    Le temps qu'il fera ce mardi 3 décembre 2024    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



France-Gouvernement : Barnier, sans majorité, affronte les députés pour la première fois
Publié dans L'opinion le 01 - 10 - 2024

Impôts, immigration: Michel Barnier descend dans l'arène, mardi, pour présenter sa feuille de route, dont il n'a jusqu'ici rien livré tant le point d'équilibre est difficile à trouver pour l'hôte de Matignon, sans majorité, entre les exigences contradictoires de ses alliés et un budget ultraserré.
Près d'un mois après sa nomination par le président Emmanuel Macron, enfin doté d'un gouvernement, le Premier ministre devra prononcer sa déclaration de politique générale à 15H00 locales (13H00 GMT) devant l'Assemblée nationale, la chambre basse du parlement français.
Mais il ne sollicitera pas de vote de confiance des députés, à l'instar de ses prédécesseurs Elisabeth Borne et Gabriel Attal, privés comme lui de majorité absolue.
Son discours aura été précédé le matin par un Conseil des ministres autour du chef de l'Etat.
La marge de manœuvre de Michel Barnier est très étroite: à l'absence de majorité, s'ajoute une situation financière explosive, avec un dérapage du déficit public qui devrait contraindre le gouvernement à sabrer les dépenses.
Michel Barnier devrait parler pendant environ une heure, selon son entourage, et insister sur deux exigences, "la dette financière et la dette écologique".
Pour préparer sa feuille de route, il a reçu la semaine dernière les forces syndicales et patronales, et organisé un séminaire gouvernemental, après plusieurs couacs entre ses ministres.
A peine nommé, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, issu du parti de droite Les Républicains (LR), a engagé un bras de fer avec le ministre de la Justice venu de la gauche, Didier Migaud, obligeant Michel Barnier à les réunir pour travailler sur des "lignes communes".

L'Etat de droit "ni intangible ni sacré"
Mais durant le week-end, le premier flic de France a allumé un nouvel incendie en s'exprimant sur la sécurité et l'immigration. L'Etat de droit "n'est pas intangible, pas sacré", a-t-il lancé.
La présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet s'est dite, comme plusieurs autres membres du camp présidentiel, "très inquiète". Et des députés ont demandé un "recadrage" de Bruno Retailleau.
Ce dernier a tenté d'éteindre ce feu mardi, regrettant dans un communiqué que ses propos aient été "instrumentalisés par de faux débats", mais ajoutant qu'"aujourd'hui, le droit ne protège pas suffisamment les Français".
Outre la pression des siens, Michel Barnier subit celle de l'extrême droite qui l'a mis "sous surveillance" et peut le faire tomber à tout moment en votant une motion de censure de la gauche. Le parti Rassemblement national (RN) a fait savoir qu'il ne devrait pas voter celle qui sera déposée dès cette semaine par les socialistes.
Ses alliés macronistes l'exhortent aussi à ne pas détricoter la politique menée depuis sept ans, notamment en matière de baisse de la fiscalité.
Car les arbitrages les plus délicats concerneront le budget alors que le déficit risque d'atteindre 6% du PIB cette année, loin des 3% fixés par Bruxelles.
Michel Barnier devrait annoncer, en même temps que des réductions de dépenses, une augmentation de certains impôts sur les grosses entreprises et les plus riches.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.