La rapporteuse spéciale des Nations Unies pour la violence contre les femmes et les filles, Reem Al-Salem, a exprimé sa préoccupation face à l'augmentation des cas de viols contre des femmes palestiniennes, par des soldats israéliens. Al-Salem a souligné que le viol et autres types de violences sexuelles pouvaient être considérés comme des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité ou des comportements pouvant constituer un génocide. Par ailleurs, le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) a exprimé mardi dernier, ses préoccupations concernant un rapport d'experts de l'ONU accusant l'armée israélienne de commettre de graves violations à l'encontre des femmes et des filles palestiniennes. "Les experts de l'ONU [sont] consternés par les violations présumées des droits humains contre les femmes et les filles palestiniennes par des officiers de l'armée israélienne", a déclaré l'UNFPA dans un communiqué sur X, partageant ainsi les rapports des experts de l'ONU sur les violations à l'encontre des femmes palestiniennes. "Les auteurs de ces crimes doivent être poursuivis. Les femmes et les filles ne peuvent être des cibles", a également exhorté l'agence des Nations unies. Lundi dernier, un groupe d'experts de l'ONU a exprimé sa préoccupation face à des "allégations crédibles" de graves violations des droits humains auxquelles les femmes et les filles palestiniennes continuent d'être confrontées dans la bande de Gaza et en Cisjordanie occupée. Au moins deux détenues palestiniennes auraient été violées, tandis que d'autres auraient été menacées de viol et de violence sexuelle, selon les experts de l'ONU qui appellent à une enquête indépendante, impartiale. Le Hamas exige aussi une enquête internationale contre Israël sur ces accusations.