Les autorités marocaines, ont procédé, vendredi soir, à l'arrestation du narcotrafiquant français Félix Bingui, alias « le chat », chef présumé du clan Yoda et faisant l'objet d'une notice rouge d'Interpol. Ce coup de filet a été salué par le ministre français de l'Intérieur, Gérald Darmanin. Détails Les éléments du service d'investigations et d'interventions relevant de la Brigade nationale de la police judiciaire ont interpellé, vendredi soir, le ressortissant français, âgé de 34 ans. Bingui, recherché depuis plusieurs mois, était en fuite depuis juillet 2023 et était sous le coup d'un mandat d'arrêt international émis par un juge d'instruction marseillais pour trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs. Félix Bingui était connu également pour, entre autre, meurtre, règlements de compte entre malfaiteurs et menaces de mort. Ce coup de filet a été salué ainsi par le ministre français de l'Intérieur, Gérald Darmanin. « Un des plus grands narcotrafiquants marseillais a été arrêté au Maroc. Bravo aux policiers qui poursuivent sans relâche le combat contre le trafic de drogue. Un grand coup est porté aujourd'hui au narcobanditisme grâce à notre coopération avec les autorités marocaines que je remercie », a écrit le responsable français sur X, anciennement Twitter. Pour sa part, le Procureur de la République de Marseille, Nicolas Bessone a applaudi aux efforts déployés, affirmant que « cette arrestation est le fruit d'une remarquable coopération des autorités marocaines (...) et du travail minutieux et sans relâche » des nombreux services de police français impliqués dans cette enquête. Le narcotrafiquant a été appréhendé à Casablanca dans le cadre d'une opération sécuritaire bien ficelée, visant à repérer et localiser tous les endroits où le prévenu pouvait trouver refuge dans plusieurs villes marocaines, indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN). Après son arrestation, il a été placé en garde à vue et présenté samedi matin devant le parquet compétent à Casablanca, dans le cadre de la procédure d'extradition. Cette interpellation vient couronner les relations de coopération sécuritaire et d'échange de renseignements entre les services de la DGSN et la Police nationale française au moment où le Maroc et la France reprennent le dialogue politique après une crise inédite.