Les forces d'occupation israéliennes poursuivent leur agression contre la bande de Gaza pour le 150ème jour consécutif. L'aviation et l'artillerie israéliennes bombardaient plusieurs quartiers de la bande, faisant de nombreux martyrs et blessés.. L'agence palestinienne Wafa a rapporté que les avions de combat de l'occupation ont bombardé quatre maisons dans le quartier d'Al-Zaytoun, au sud-est de la ville de Gaza, ce qui a entraîné le martyre et les blessures d'un certain nombre de citoyens, coïncidant avec les tirs d'artillerie de l'occupation sur les maisons des citoyens dans le Al-Sabra et Al-Rimal Al-Janoubi, dans la ville de Gaza, qui ont entraîné la mort et les blessures d'un certain nombre de citoyens, parmi lesquels des enfants et des femmes. L'artillerie de l'occupation a également bombardé deux maisons dans la ville de Beit Lahia, au nord de la bande de Gaza, blessant plusieurs Palestiniens, qui ont été transportés à l'hôpital Kamal Adwan à Jabalia. En outre, les avions d'occupation ont bombardé une maison dans le camp de Nuseirat et une autre dans la ville de Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, entraînant la mort de deux citoyens et plusieurs blessés. Un certain nombre de citoyens ont été blessés par les avions de combat de l'occupation qui ont visé une maison dans le camp de réfugiés de Bureij, au milieu de la bande de Gaza. Les avions de combat de l'occupation ont également lancé un raid sur une maison de la famille Radwan dans le camp de Jabalia, au nord. Dans le sud de l'enclave palestinienne, 12 citoyens, dont plusieurs enfants, ont été tués lorsque les avions de guerre israéliens ont ciblé deux maisons au nord et au centre de Rafah. Le ministère palestinien de la Santé à Gaza a déploré lundi un bilan encore plus lourd des victimes palestiniennes de la guerre menée par Israël contre la bande de Gaza avec "30.534 martyrs". La même source a rapporté lundi, que "les forces d'occupation israéliennes ont perpétré 13 massacres contre des familles, tuant 124 Palestiniens et faisant 210 blessés, durant les dernières 24 heures", soulignant que "plusieurs victimes sont toujours sous les décombres ou jonchent les routes, à cause de l'impossibilité de recevoir des secours, du fait que les forces israéliennes empêchent les ambulances et les équipes de la protection civile de les atteindre".
Le « massacre de la farine » planifié par Israël
Par ailleurs, l'attaque israélienne menée, jeudi matin, contre des civils qui s'apprêtaient à recevoir une aide humanitaire, attaque qui a coûté la vie à 118 Palestiniens et en a blessé plus de 750 autres, baptisée depuis "Massacre de la farine", a été orchestrée par Tel-Aviv et a impliqué des hommes d'affaires palestiniens locaux afin de donner l'impression qu'il s'agissait d'une véritable livraison d'aide humanitaire, ont rapporté plusieurs médias dimanche. Des responsables israéliens, des hommes d'affaires palestiniens et des diplomates occidentaux ont révélé que Tel-Aviv avait planifié au moins quatre convois d'aide vers le nord de la Bande de Gaza au cours de la semaine dernière, a rapporté le New York Times. Deux diplomates occidentaux ont déclaré au quotidien américain qu'ils avaient été informés par des responsables israéliens des raisons qui poussaient Israël à agir de la sorte. Le gouvernement israélien aurait entrepris ces efforts pour faire face à la situation humanitaire désastreuse dans le nord de Gaza, où la famine met des vies en danger en raison de la suspension de la plupart des opérations d'aide internationale, ont déclaré les diplomates sous couvert d'anonymat. Selon deux hommes d'affaires gazaouis, des responsables israéliens ont pris contact avec de nombreuses entreprises locales, leur demandant de les aider à coordonner des convois d'aide privés vers le nord de la Bande de Gaza, Israël offrant un soutien en matière de sécurité. Jawdat Khoudary, l'un des hommes d'affaires palestiniens qui a aidé à organiser une partie des convois d'aide israéliens dans le cadre de l'initiative de secours, a exprimé l'urgence de la situation en déclarant : "Ma famille, mes amis et mes voisins meurent de faim". Jeudi matin, les forces israéliennes ont bombardé une foule de Palestiniens qui attendaient de recevoir une aide humanitaire au sud de la ville de Gaza, dans la zone du "rond-point al-Nabulsi", faisant au moins 118 morts et 750 blessés parmi les Palestiniens, selon le ministère de la Santé de Gaza. L'agression israélienne ménerait à "une conflagration beaucoup plus large" Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme a exprimé lundi devant le Conseil des droits de l'Homme à Genève, sa crainte que la guerre à Gaza ne conduise "à une conflagration beaucoup plus large". "Je suis profondément préoccupé par le fait que dans cette poudrière, toute étincelle pourrait conduire à une conflagration beaucoup plus large", a dit Volker Türk, ajoutant que "cela aurait des implications pour tous les pays du Moyen-Orient, et pour bien d'autres au-delà". Dans son traditionnel discours, où il fait un tour du monde des principales violations des droits humains, Türk a cité deux exemples où le conflit entre Israël et le Hamas a déjà des effets régionaux : le Liban et le Yémen. "L'escalade militaire au sud du Liban entre Israël, le Hezbollah et d'autres groupes armés est extrêmement inquiétante", a dit Türk, faisant déjà état de 200 morts aux Liban. "Les incidents au cours desquels des civils, notamment des enfants, des ambulanciers et des journalistes, ont été tués lors d'attaques doivent faire l'objet d'une enquête approfondie", a-t-il exigé, rappelant que quelque 80.000 Israéliens ont également été déplacés des zones frontalières d'Israël. "Il est impératif de faire tout son possible pour éviter une conflagration plus large", a-t-il insisté. Au Yémen, les Houthis qui ciblent la navigation commerciale à travers la mer Rouge en soutien au Hamas perturbent le commerce maritime mondial et font grimper le prix des marchandises, "avec un impact particulièrement significatif sur les pays en développement", a souligné le Haut-Commissaire onusien. "Il existe un risque sérieux que le conflit s'étende au Yémen lui-même, avec des conséquences potentiellement graves pour la population yéménite, qui souffre déjà de la crise humanitaire générée par une décennie de guerre".