Dès l'expiration de la trêve, l'occupation israélienne a repris ses massacres contre les civils palestiniens, du nord au sud de la bande de Gaza. Les autorités de la santé affirment que les hôpitaux, ou ce qu'il en reste, ont perdu leurs capacités de soin et que des centaines de blessés sont soignés sur le terrain. Selon la chaine TV Al-Mayadeen, l'armée israélienne a repris dimanche matin ses raids contre les zones sud de Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, faisant état de plusieurs explosions et tirs d'obus dans ces zones. Le correspondant de la chaine sur place a indiqué qu'un bombardement israélien a visé plusieurs maisons à Deir al-Balah, ainsi qu'une maison dans le quartier de Daraj à Gaza, causant des dizaines de morts et de blessés, ajoutant que les raids israéliens se sont concentrés sur le centre de Deir al-Balah et la rue Jaffa, à l'est de la ville de Gaza. Il a également souligné que l'occupation israélienne a déployé une ceinture de tirs autour des centres d'hébergement et des tours Sheikh Zayed près de l'hôpital indonésien dans le nord de la bande de Gaza. L'occupation a également bombardé les environs de l'école du Koweït, proche de l'hôpital indonésien. La même source a souligné qu'une intense agression terrestre et aérienne israélienne a ciblé les zones orientales du gouvernorat de Khan Yunis de manière continue pendant des heures dimanche matin, tandis que l'artillerie israélienne bombardait violemment l'est de Khan Yunis. Par ailleurs, les services médiatiques de Hamas à Gaza annoncent que l'occupation israélienne a perpétré samedi un horrible massacre dans le quartier de Shujaiya, à l'est de la ville de Gaza, précisant que l'aviation israélienne a détruit plus de 50 bâtiments résidentiels et maisons au-dessus des têtes des résidents qui ont essuyé des dizaines de tirs missiles et bombes géantes. Plusieurs autres sources font état que ce massacre augure d'un accroissement du nombre de martyrs.
Responsabilité israélo-américaine
Hamas tient Israël et l'administration américaine, représentée par son président Joe Biden et son secrétaire d'Etat Anthony Blinken, pour pleinement responsables du génocide commis par « l'armée » d'occupation dans le cadre de sa guerre globale contre le Bande de Gaza. Il a ajouté que l'occupation avait reçu le feu vert des Etats-Unis pour poursuivre sa guerre brutale d'anéantissement contre le peuple palestinien et dans tous les aspects de la vie dans la bande de Gaza. De son côté, le correspondant d'Al-Mayadeen à Gaza a rapporté que l'occupation a commis des dizaines de massacres par des bombardements aériens et d'artillerie depuis le nord jusqu'au sud de la bande de Gaza. Plus de 100 martyrs ont été tués lorsque des avions d'occupation ont bombardé une résidence abritant des familles et des personnes déplacées lors du massacre de la zone d'Al-Faluga, dans le camp de Jabalia, au nord de la bande de Gaza.
Des raids tous-azimuts sur les bâtiments résidentiels
Les bombardements israéliens se sont concentrés sur les zones occidentales de Khan Yunis, en particulier sur les bâtiments résidentiels, ainsi qu'à proximité de l'hôpital indonésien, au nord de la bande de Gaza. Par ailleurs, un responsable d'accueil à l'hôpital des martyrs d'Al-Aqsa, Khalil Al-Dakran, a affirmé dans une déclaration à la chine Al-Mayadeen que le nombre de blessés dépasse de plusieurs fois le nombre de lits de l'hôpital, dans un contexte de pénurie majeure de fournitures de soins et de carburant. Il a également déclaré que "nous avons déjà appelé le monde à transférer toutes les infections vers un traitement à l'étranger et à ouvrir le terminal de Rafah pour acheminer des fournitures médicales". Pendant ce temps, l'artillerie de l'occupation israélienne a ciblé les environs de l'hôpital des martyrs d'Al-Aqsa à Gaza. La Défense Civile de Gaza a rapporté que 20 Palestiniens ont été tués dans le bombardement d'une maison dans le quartier d'Al-Zaytoun, à l'est de la ville de Gaza, et qu'ils sont toujours coincés sous les décombres, tandis que le nombre de martyrs du massacre du quartier de Shujaiya atteint plus de 300. Il a ajouté que des appels arrivent toujours des maisons bombardées hier par l'occupation à Tal al-Hawa, où se trouvent des martyrs et des blessés, alors que les équipes de secours ne peuvent pas les atteindre en raison de la présence des forces d'occupation dans la zone. La chaine Al-Mayadeen a déclaré que les environs du marché de Yarmouk, le quartier de Zarqa et la rue Al-Nafaq dans la ville de Gaza ont été soumis à l'artillerie et aux frappes aériennes israéliennes.
Destruction systématique des infrastructures de santé dans l'enclave palestinienne Les autorités palestiniennes de la Santé à Gaza affirment que les dizaines de massacres israéliens ont fait plus de 193 morts et 652 blessés au cours des dernières heures du samedi, tandis que le bilan de l'agression israélienne s'élève à 15.207 martyrs et 40.652 citoyens blessés depuis le 7 octobre dernier. Le porte-parole du ministère de la Santé de Gaza, Ashraf Al-Qudra, a déclaré que la plupart des victimes des bombardements israéliens étaient des femmes et des enfants. Quant à la situation dans les hôpitaux, Al-Qudra a indiqué que l'occupation, depuis le début de l'agression, a délibérément ciblé 130 établissements de santé et mis 20 hôpitaux et 46 centres de santé hors service, tandis que 280 personnels de santé ont été martyrisés dans diverses régions du pays. L'occupation a également arrêté 31 membres du personnel de santé et les a interrogés en recourant à la torture et à la famine. Il a ajouté que les hôpitaux ont perdu leur capacité de traitement, et que des centaines de blessés sont soignés sur le terrain, soulignant qu'un grand nombre de blessés disparaissent chaque jour en raison du manque de soins dans les hôpitaux de Gaza. L'occupation a également imposé des restrictions sur l'entrée de l'aide et du carburant dans les hôpitaux pendant la trêve. De même, le porte-parole de la santé a confirmé que l'occupation veut détruire le système de santé dans le nord, étouffant délibérément les hôpitaux du nord de la bande de Gaza pour forcer ses habitants à se déplacer vers le sud, soulignant que plus de 800.000 personnes dans la ville de Gaza et dans le nord de la bande de Gaza souffrent du manque de nourriture et des médicaments.