Le ministre de l'Education nationale, Chakib Benmoussa, a condamné les actes de violence, de harcèlement et d'agression subis par les enseignants non-grévistes, appelant à la préservation du sanctuaire éducatif malgré les mouvements de grève. Détails. Lors de la séance plénière à la Chambre des représentants consacrée aux questinos orales à la Chambre des Représentants, tenue lundi 8 janvier, le ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement primaire et des Sports, Chakib Benmoussa, a dénoncé les actes de violence, de harcèlement et d'agression contre les enseignants qui ne participent pas aux grèves. Il s'agit, selon le ministre, d'une atteindre au droit des élèves à la scolarité, garanti par la Constitution.
Benmoussa a souligné que, bien que la grève soit un droit constitutionnel, le bon déroulement de l'enseignement dans les établissements éducatifs doit être assuré. Les grèves qui se poursuivent et les actes de violences à l'égard des non-grévistes ont poussé le ministère de tutelle à prendre des mesures disciplinaires, dont des suspensions provisoires et des prélèvements de salaires, à l'encontre des auteurs de ces actes jugés "inacceptables".
Dans autres registre, le ministre a réaffirmé à aller jusqu'au bout dans la mise en œuvre de la feuille de route 2022-2026 qui demeure la pierre angulaire de al réforme du système éducatif.
Concernant le nouveau Statut unifié, toujours contesté par une partie des coordinations d'enseignants malgré l'accord signé avec les syndicats, Benmoussa a rappelé les acquis sociaux et salariaux concédés aux enseignants. Selon les chiffres qu'il a dévoilés, il y a eu lune augmentation significative des salaires des enseignants du primaire, qui ont augmenté de 5.100 dirhams à 6.600 dirhams nets, soit une hausse d'environ 30%. Cette catégorie d'enseignants atteindra 15.000 dirhams à la fin de leur carrière, marquant une augmentation de 41% par rapport aux 10.600 dirhams actuels.