Le Hamas affirme qu'il négociera seulement une cessation complète de l'agression israélienne contre Gaza. Un cadre de Hamas a nié que le mouvement ait connaissance de ce qui a été publié par Reuters, concernant des discussions pour un cessez-le-feu et pour un échange de prisonniers. Un membre du bureau politique du Mouvement de la Résistance islamique Hamas, Izzat al-Rishq, a nié que le mouvement ait connaissance de ce qui a été publié par Reuters, attribué à des sources de sécurité égyptiennes, concernant des discussions, sous la médiation de pays arabes, pour un cessez-le-feu à Gaza. Al-Rishq a réitéré qu'il n'y a pas de négociations sans une cessation complète de l'agression, indiquant que le mouvement cherche par toutes les forces à mettre fin complètement et non temporairement à l'agression et aux massacres contre le peuple palestinien. Il a ajouté que le peuple veut mettre fin à l'agression et n'attend pas des trêves temporaires ou une trêve partielle de courte durée, après quoi l'agression et le terrorisme continueront. Reuters avait cité des sources égyptiennes affirmant que les mouvements du Hamas et du Jihad islamique refusaient de faire d'autres concessions que la libération des prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes. Selon les sources, le Caire a proposé d'organiser des élections et "a fourni des garanties au Hamas de ne pas poursuivre ou poursuivre en justice ses membres", tandis que le mouvement a refusé d'abandonner le pouvoir à Gaza en échange d'un cessez-le-feu permanent.
Une proposition préliminaire
Pour sa part, l'Associated Press a rapporté, citant un haut responsable égyptien et un diplomate européen, que l'Egypte avait présenté une proposition préliminaire pour mettre fin à la guerre contre Gaza, qui comprend « un cessez-le-feu, la libération progressive des prisonniers et la formation d'un gouvernement palestinien d'experts pour gérer la bande de Gaza et la Cisjordanie ». La proposition, conclue avec le Qatar, a été présentée à Israël, au Hamas, aux Etats-Unis et aux gouvernements européens, mais « semble encore préliminaire », selon l'agence qui a rapporté des détails sur "l'accord", qui prévoit un cessez-le-feu initial pour une période pouvant aller jusqu'à deux semaines, pendant laquelle le Hamas libérera entre 40 et 50 prisonniers israéliens, dont des femmes, des malades et des personnes âgées, en échange des libération de 120 à 150 prisonniers palestiniens des prisons israéliennes. Simultanément, les négociations se poursuivront concernant la prolongation du cessez-le-feu et la libération de davantage de prisonniers israéliens et de corps détenus par la résistance palestinienne. Les négociations se poursuivent également sur un accord global « tous pour tous », outre le retrait des forces d'occupation de Gaza et l'arrêt par la résistance des tirs de roquettes vers les territoires palestiniens occupés.
« Tous pour tous »
Quant aux questions politiques, l'AP a indiqué que l'Egypte et le Qatar travailleraient également avec les factions palestiniennes, dont le Hamas, pour un accord pour que « le gouvernement d'expert dirigerait la Bande de Gaza et la Cisjordanie occupée pendant une période de transition » , en attendant que les factions palestiniennes règlent leurs différends et s'accordent sur une feuille de route pour la tenue d'élections présidentielles et parlementaires. Des sources d'Associated Press ont noté que les responsables égyptiens ont discuté des grandes lignes de la proposition avec le chef du Bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, tandis que la proposition devrait également être présentée au secrétaire général du mouvement du Jihad islamique, Ziad al-Nakhalah. Toutefois, les sources de l'AP doutaient que le gouvernement israélien accepte la proposition égyptienne. Reuters qui a aussi rapporté l'arrivée d'une délégation du Jihad islamique au Caire pour s'entretenir avec la partie égyptienne, rapporte des déclarations d'Al Nakhala relatives aux objectifs du voyage en Egypte, à savoir « mettre fin à l'agression israélienne, le retrait de l'occupation israélienne de Gaza et la reconstruction ». Il a ajouté que l'échange de prisonniers n'aurait lieu que selon le principe "tous pour tous", dans le cadre d'un processus politique convenu par le peuple palestinien, représenté par ses forces politiques, dirigées par le mouvement Hamas. Coupure improviste du courant dans tout Israël Des sites Internet en hébreu ont rapporté qu'une panne du courant électrique a été causée par une cyberattaque, la nuit du lundi au mardi. Mais la compagnie israélienne d'électricité a déclaré que « les dysfonctionnements signalés par les consommateurs dans tout Israël ne sont pas le résultat d'une cyberattaque, mais plutôt d'un dysfonctionnement d'une unité de production qui fournit 250 mégawatts ». Selon l'entreprise, "le système a mis en œuvre une opération de "délestage" et de nouvelles unités de production sont désormais en service afin de remédier au déséquilibre. Dans certains endroits, l'électricité est déjà revenue". Les résidents ont signalé que l'électricité avait été partiellement coupée dans les endroits suivants : Haïfa, Safed, Dimona, Ashkelon, Rishon Lezion, Givatayim, Rosh Ha'ayin, Bnei Brak, Ramat Gan, Yakneam, Petah Tikva, Beer Sheva et Raanana. Plus tôt lundi soir, le journal israélien Yedioth Ahronoth avait exprimé des doutes sur l'existence d'une "cyberattaque" ayant entraîné une coupure de courant dans de grandes régions du pays. Selon le journal, les colons ont signalé des pannes de courant dans plusieurs colonies.