Le mouvement Hamas a fait savoir, samedi, qu'il a informé tous les médiateurs de son refus d'entamer toute négociation d'échange de prisonniers avec la partie israélienne, "sans un arrêt définitif de l'agression contre le peuple palestinien". Plus tôt, la Société de radiodiffusion publique israélienne a déclaré qu'Israël envisageait de soumettre une nouvelle proposition visant à libérer les "otages", à Gaza. Dimanche, le directeur du Mossad israélien, David Barnea, est arrivé dans la capitale qatarie, Doha, afin de faire avancer les efforts visant à reprendre les négociations avec la résistance palestinienne pour libérer les prisonniers israéliens. Le journal "Israel Today" a déclaré, dimanche, que le gouvernement de guerre israélien avait décidé de reprendre les négociations pour la libération des prisonniers, mais qu'il rejetait toute proposition basée sur un cessez-le-feu global. Le Qatar et l'Egypte servent principalement de médiateurs entre la résistance et l'occupation, et avaient déjà conclu un accord d'échange et plusieurs trêves humanitaires, mais ils se sont rapidement effondrés en raison de ce que le Hamas a qualifié de violation des conditions par l'occupation. Depuis le 7 octobre dernier, l'armée israélienne mène une guerre dévastatrice contre Gaza qui, vendredi, a fait près de 18.800 morts et 51.000 blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d'une destruction massive des infrastructures et d'une "catastrophe humanitaire sans précédent", selon des sources palestiniennes et onusiennes.