Comme à l'accoutumée, le Maroc a célébré, le 15 novembre, la journée nationale de l'information. L'occasion de passer en revue les avancées réalisées sur la scène médiatique, de dresser un bilan de la profession, tout en prospectant les perspectives d'avenir. Un exercice sain, qui permet de prendre conscience des lacunes existantes, à même d'élaborer une feuille de route pour améliorer le secteur, surtout que les projecteurs sont désormais tournés vers le Royaume à l'approche de la CAN 2025 et de la Coupe du Monde 2030, qui se dérouleront sous nos cieux. Pour la réussite de tels événements, l'expertise est de mise dans plusieurs secteurs, tels que la logistique, la santé sportive, le transport, le tourisme... et la liste est loin d'être exhaustive. Sur ces volets-là, le Maroc a d'ores et déjà fait ses preuves, comme en témoigne la réussite de moult manifestations sportives, à l'instar du Mondialito, de la CAN U23 ou encore la CAN féminine. Et si certains manquements ont été soulevés lors de ces compétitions, l'Exécutif, sur Hautes orientations royales, a mis le paquet pour booster les infrastructures nationales afin d'être à la hauteur du défi. Cet élan de refonte et de réformes devrait également toucher le secteur médiatique, surtout la presse sportive, qui souffre d'un laisser-aller intolérable et accuse une véritable anarchie qui porte atteinte à l'image du métier et de ses cadres, comme le montrent des couvertures médiatiques des activités de l'équipe nationale. Tout le monde parle de « parasites » gravitant autour des Lions de l'Atlas, mais personne n'inquiète les pseudo-journalistes, qui passent souvent inaperçus et qui souillent les salons sportifs par le marchandage de l'information. Des pratiques qui, d'un côté, discréditent le métier de journaliste et, d'un autre, impactent les prestations des joueurs sur la pelouse. Ces griefs sont unanimes chez les journalistes professionnels, qui ont choisi de faire ce métier par amour. Et pour préserver ce métier noble et fondamental dans tout pays, le balayage s'impose. Place donc à la réforme.