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Liban : La trêve «à portée de main»... mais si loin
Publié dans L'opinion le 20 - 11 - 2024

Une solution pour mettre fin à la guerre entre Israël et le Hezbollah au Liban est "à portée de main", a déclaré, mardi, l'émissaire spécial du président américain, Amos Hochstein. Mais avec l'attachement des Libanais à leur souveraineté et l'entêtement israélien à ne pas consentir la moindre concession, la trêve continue à paraître lointaine.
L'envoyé américain Amos a conclu, mardi, ses discussions intensives à Beyrouth, où il a tenu des réunions avec le président du Parlement Nabih Berri, son conseiller en matière de médias Ali Hamdan et le commandant de l'armée libanaise.
Les réunions ont porté sur la révision du projet d'accord de cessez-le-feu, avec des amendements visant à éviter les conditions qui pourraient entraver l'acceptation par les différentes parties.
Hochstein devait se rendre à Tel Aviv ce soir pour discuter de la position israélienne sur la proposition américaine. Cette visite est considérée comme décisive, car elle déterminera le sort de l'accord, sur fond d'indications mitigées quant à la possibilité de parvenir à une percée diplomatique.
Le président du Parlement libanais, Nabih Berri, a exprimé sa satisfaction quant aux progrès réalisés, notant dans des déclarations au journal An-Nahar que les négociations en cours constituent une «dernière tentative» avant l'entrée en fonction de la nouvelle administration américaine. Il a souligné que l'approbation du projet constituerait une étape majeure vers une solution, mais a souligné que la mise en œuvre constitue le véritable test.

Quelques points de convergence
Alors que le Liban a fait preuve de flexibilité dans le traitement de la proposition américaine en 13 points, notamment en élargissant le comité de surveillance de la mise en œuvre de la Résolution 1701 aux Etats-Unis et en France, aux Nations Unies et à un pays arabe, en écartant la participation de la Grande-Bretagne et de l'Allemagne.
Parmi les propositions inclues à l'accord, il y a lieu de citer l'augmentation du nombre de forces de l'armée libanaise dans le sud et le renforcement du rôle des forces de la FINUL dans la surveillance des frontières.
Cependant, la question de la démarcation des frontières terrestres reste controversée, le président du Parlement Nabih Berri rejetant toute modification des frontières existantes.
L'information indique également qu'il existe des engagements concernant la région méridionale du Litani qui ne seront pas inclus dans le texte de l'accord écrit, ce qui reflète la sensibilité du dossier sécuritaire dans le sud.
De son côté, le Premier ministre sortant Najib Mikati a souligné, lors de sa rencontre avec Hochstein, la nécessité d'un cessez-le-feu comme une priorité absolue, exigeant la préservation de la souveraineté du Liban et la fin de ce qu'il a qualifié de «génocide israélien». Il a également appelé au renforcement de l'autorité de l'armée libanaise et à la pleine mise en œuvre des résolutions internationales.

On ne touche pas à la souveraineté du Liban
Quant à la position du Hezbollah, il a affirmé être prêt à respecter tout accord conclu, à condition qu'il ne porte pas atteinte à la souveraineté du Liban et qu'il ne fournisse pas de couverture juridique à "l'agression israélienne", alors que Tel-Aviv s'accroche à sa position de refus de faire des concessions susceptibles d'entraver ses opérations militaires au sud du Liban.
Les efforts internationaux se poursuivent pour contenir l'escalade entre Israël et le Hezbollah, avec l'assurance qu'une solution est "à portée de main", selon ce qui a été annoncé par l'envoyé spécial américain, Amos Hochstein, arrivé mardi à Beyrouth pour discuter de la proposition de trêve.
Hochstein a qualifié, pour sa part, les discussions avec des responsables libanais, dont le président Nabih Berri, de «très constructives», soulignant qu'il existe une réelle opportunité de mettre fin à la guerre.
Hochstein a également rencontré le commandant de l'armée libanaise, le général Joseph Aoun, et l'ambassadeur de France à Beyrouth, avec lequel il a discuté de la préparation de l'armée à se déployer dans les régions du sud et à établir la sécurité.
Le rôle pivot de Berri et celui controversé d'Hochstein
Les négociations en cours entre le Liban et Israël, sous l'égide de l'émissaire américain Amos Hochstein, sont décrites par différentes sources comme un moment décisif pour la stabilité régionale, mais restent entravées par des obstacles majeurs et des attentes contradictoires.
Tandis que les autorités libanaises insistent sur le respect strict de la Résolution 1701, Tel Aviv semble pousser pour des concessions à même d'écorner la souveraineté libanaise.
L'un des éléments centraux de ces négociations est le rôle crucial joué par Nabih Berri, président du Parlement libanais.
Selon Nahar International, Berri a exprimé sa satisfaction quant aux discussions en cours, tout en précisant que leur succès dépend entièrement de la réponse israélienne aux propositions libanaises.
Il a réitéré que le Liban ne fera aucune concession touchant à sa souveraineté, une position largement appuyée par le Hezbollah. Ce dernier, tout en participant discrètement aux discussions, maintient une posture inflexible sur des garanties de sécurité.
Les journaux comme Nida' Al Watan et Annahar soulignent que Berri est devenu le principal interlocuteur du Liban dans ces pourparlers, en l'absence d'un président de la République. Cette situation, bien qu'efficace à court terme, soulève des interrogations sur la légitimité constitutionnelle de cette centralisation des décisions, un point vivement débattu dans la sphère politique libanaise.
Les exigences israéliennes constituent un point de blocage. Un obstacle majeur évoqué par Al-Akhbar et Al-Sharq Al-Awsat concerne les exigences israéliennes, notamment la revendication de la liberté d'intervention militaire au Sud-Liban.
Cette demande, jugée «irréaliste» par les responsables libanais, est perçue comme une tentative de légitimer des violations de la souveraineté libanaise sous couvert de sécurité.
En parallèle, Israël insiste sur des ajustements dans la mise en œuvre de la Résolution 1701, notamment concernant la démilitarisation de certaines zones frontalières.


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