Au fur et à mesure que le temps passe, l'étau se resserre autour du ministre de l'Emploi, Younes Sekkouri, qui doit trouver le plus rapidement possible un compromis avec les partenaires sociaux sur la loi relative au droit de grève. Au moment où la CGEM critique le retard de la sortie du texte, prévue avant la fin de la deuxième année législative, les syndicats renvoient la balle au ministre qui promet d'apporter bientôt un texte final. Le retard de la sortie de ce texte épineux, comme celui de la réforme du Code du travail, semble hypothéquer l'avenir du dialogue social à tel point que le flou plane sur la deuxième hausse du SMIG. Tout dépend de l'issue des discussions au niveau de la commission technique. Alors que les syndicats s'attachent aux libertés syndicales, le Patronat plaide pour plus de flexibilité. Retour sur les dessous d'un bras de fer social.
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