Le groupe ne ménage pas d'efforts pour moderniser la filière sucrière au Maroc, à soutenir les agriculteurs et à optimiser l'utilisation des ressources naturelles. Son objectif est clair : construire une filière sucrière plus résiliente, plus durable et à plus forte valeur ajoutée. Suivez La Vie éco sur Telegram La stratégie de développement de Cosumar est gagnante sur bien des niveaux. Le groupe mise sur l'innovation, la durabilité et la compétitivité. C'est pour cela que depuis près d'un siècle, Cosumar contribue fortement à assurer la souveraineté alimentaire du Maroc, tout en continuant à soutenir les agriculteurs et à optimiser les ressources naturelles. En effet, dans un contexte climatique qui devient de plus en plus volatile avec une succession de périodes de sécheresses et d'inondations, le groupe a structuré sa stratégie autour de trois axes, à savoir, l'intégration des nouvelles technologies et de la digitalisation, en vue d'améliorer la productivité agricole, à travers l'utilisation d'outils de précisions dont l'intelligence artificielle et les drones ; l'optimisation des pratiques culturelles et la généralisation des techniques agricoles durables; ainsi que le développement de variétés de plantes sucrières plus résistantes aux conditions climatiques. 5,74 milliards de dirhams mobilisés À travers ces initiatives, Cosumar et ses partenaires s'inscrivent pleinement dans une dynamique de modernisation, garantissant aussi bien une meilleure productivité agricole et une rentabilité accrue pour les agriculteurs, mais aussi une réduction significative de l'empreinte écologique et un positionnement stratégique renforcé sur les marchés internationaux. Cet engagement du groupe repose sur le contrat-programme signé entre l'Etat et la Fimasucre et qui porte sur de nombreux objectifs stratégiques dont l'augmentation des surfaces cultivées à 73.000 hectares, la hausse de la production de sucre blanc à 620.000 tonnes d'ici 2030, l'injection de 5,74 milliards de dirhams dans le développement de la filière et l'augmentation des exportations à 750.000 tonnes. D'ailleurs, le groupe est pleinement engagé dans l'atteinte de ces objectifs. En 2024/2025, la betterave à sucre couvre 35.000 hectares, contre 23.000 hectares l'année précédente, soit une hausse de plus de 50 %. Il faut dire aussi que l'introduction progressive des techniques agricoles modernes et la rationalisation des intrants ont permis de réduire considérablement les coûts à l'hectare. Aujourd'hui, le coût moyen de culture d'un hectare de betterave à sucre a diminué de 40% par rapport à 2008. 80.000 agriculteurs agrégés A côté de cela, Cosumar se positionne comme catalyseur d'une dynamique territoriale durable et ce, à travers une présence dans cinq grandes régions agricoles du Royaume et un partenariat durable avec plus de 80.000 agriculteurs. Le groupe s'appuie notamment sur plus de 370 entreprises de services agricoles et de transport partenaires, qui jouent un rôle clé dans le fonctionnement fluide et efficient de la filière. Par ailleurs, ce sont 3 milliards de dirhams qui sont injectés chaque année, en soutien direct au monde rural. Son engagement s'étend au-delà de cela, pour atteindre également la durabilité. En ce sens, le groupe adopte une approche intégrée et proactive, conciliant performance économique, responsabilité sociétale et respect de l'environnement. Sa performance environnementale s'illustre par la réduction de la consommation d'eau industrielle dans les sucreries de betterave à sucre 73% entre 2013 et 2023, la réduction des émissions de CO2 depuis 2016 de 50% et la baisse de la consommation énergétique dans les sucreries de betteraves en 2024 de 23%. C'est à travers ces actions et bien d'autres que Cosumar se positionne en tant qu'acteur clé dans le développement des cultures sucrières qui elles-mêmes constituent un pilier stratégique de l'économie agricole nationale.