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Tamek est revenu…
Sahara marocain
Publié dans L'opinion le 27 - 10 - 2009

Ali Salem Tamek est revenu. D'où? D'Algérie. Un aller-retour des plus compromettants, à la tête des membres de sa bande. Ils ont atterri à Casablanca le 8 octobre 2009 après un séjour de douze jours durant lequel ils ont visité les camps de Lahmada et Alger. Ils ont eu droit à un «défilé militaire organisé en leur honneur par la direction du Polisario», après avoir «tenu des réunions avec des dirigeants de ce mouvement séparatiste ainsi qu'avec de hauts gradés des services spéciaux algériens». On n'a pas besoin d'un juriste étranger pour nous qualifier la gravité juridico-politique de ces actes. La police judiciaire marocaine a interpellé les membres de ladite bande à leur débarquement à l'aéroport. Après interrogatoire, le juge d'instruction les a inculpés du chef «d'intelligence avec une puissance étrangère». On parle également d'«atteinte à la sûreté de l'Etat».
En réalité, Tamek n'est pas à sa première félonie à l'encontre de son pays. L'homme est un notoire récidiviste en la matière. Rappelons seulement quelques actes frappants, faute d'espace.
- En 1993, il est interpellé pour la première fois alors qu'il tentait de pénétrer clandestinement en Algérie. Il n'a que vingt ans. Jugé avec quatre autres fugitifs, il est condamné à cinq ans de prison dont il ne purgera que douze mois, à la faveur d'une amnistie générale décrétée par feu SM Hassan II, en août 1994.
- En décembre 1997, il fait l'objet d'une nouvelle arrestation pour «activités subversives à Dakhla». Il est libéré deux jours plus tard.
- Le 26 août 2002, il est interpellé à Rabat. Transféré à Agadir, il est condamné le 10 septembre 2002 à deux ans de prison ferme pour «atteinte à la sûreté de l'Etat». Il bénéficie de nouveau d'une grâce royale accordée le 7 janvier 2004.
- Dans cette même journée, à peine sorti de prison, il tient des propos des plus attentatoires envers la souveraineté nationale et l'intégrité territoriale du Royaume. Il affiche sa tendance séparatiste en parlant de «peuple sahraoui» dont il se dit issu, au lieu de parler du peuple marocain en tant que nation. (Voir Maroc Hebdo N° 590, du 30 janvier au 05 février 2004)
- En juin 2005, des jeunes sahraouis marocains, dirigés secrètement par Tamek, soutiennent les séparatistes avec des banderoles, dans la capitale du Royaume et devant le Parlement. Ils osent brûler publiquement le drapeau national en hurlant pour l'indépendance du Sahara.
- Le 18 juillet 2005, Tamek est de nouveau arrêté à l'aéroport de Laâyoune, débarquant d'un vol régulier en provenance d'Espagne
- Le 16 novembre 2008, il fait des déclarations très discutables au journal algérien Liberté. En voici quelques extraits concis: «le Maroc est dans une logique expansionniste (au Sahara)». «Le Maroc encourage l'instabilité dans la région du Maghreb (…) Le Sahara occidental attend toujours d'être décolonisé».
Finalement, le registre de ses forfaitures est bien rempli comme si, contre le Maroc, la haine lui coule dans les veines. Pourtant, les grâces royales dont il a bénéficié auraient dû le conduire au repenti et à la raison.  
Ali Salem Tamek est natif d'une localité située dans le Maroc non contesté et faisait ses premiers pas au moment de la création du «Polisario». Néanmoins, ces deux réalités ne l'empêchent guère de nier insolemment sa nationalité à l'extérieur en jouissant abusivement de ses droits de marocain à l'intérieur. Quelle incohérence!
Incroyable Tamek qui continue d'aller vers Tindouf, en renégat, au moment où bon nombre de ses concitoyens sahraouis (originaires des provinces concernées par le conflit) fondateurs ou primitivement membres du «Polisario» opèrent en sens inverse en fuyant Tindouf, comme repentis, vers Sakia Al Hamra et Oued Addahab. 
Plus incroyable encore ce Tamek qui, au mépris du bon sens sur le chapitre même de l'intelligence avec l'ennemi, ose retourner effrontément dans son pays sans s'inquiéter! Qui lui a insufflé ce sentiment d'impudence et d'impunité? Se croit-il en immunité pour tout délit et en toutes circonstances?
En général, les espions démasqués s'éloignent de leurs pays pour trouver refuge chez leurs tuteurs ou employeurs. Mais retourner crânement à la patrie en s'exhibant comme victorieux par l'index et le majeur est vraiment un acte qui atteint le comble de l'affront à la nation.
N'est-il pas grand temps d'infliger à Ali Salem Tamek et ses complices une peine pénale exemplaire qui mettrait fin à sa déloyauté flagrante et servira de leçon aux traîtres? Une faiblesse de l'Etat face au séparatisme conduirait inéluctablement au pire, tôt ou tard. Parce que le séparatisme soutenu par les armes commence presque toujours par un séparatisme annoncé par la bouche. Maintenant, toutes les composantes de la société sont unanimes à condamner Tamek et ses compères malheureux. Estimant que leurs derniers forfaits constituent indubitablement «une trahison à la patrie et une atteinte au sentiments des Marocains», toutes catégories et tendances confondues.
D'ailleurs, on ne plaisante pas avec les espions. De Washington à Moscou en passant par Madrid, et de Pékin à Berlin en passant par Téhéran, les traîtres contre leurs nations connaissent le sort qui les attend. Imaginons un Tamek algérien contre l'intégrité territoriale de l'Algérie. Qu'aurait été son sort à Alger? Pourquoi le Maroc ferait-il exception, par relâchement? Non point. Car l'arrestation immédiate de Tamek et ses acolytes, prouve que l'Etat est déterminé, plus que jamais, à faire appliquer les lois nationales. Dans ce sens, la volonté de Sa Majesté le Roi est claire. Peut-on oublier Sa célèbre déclaration peu de temps après Son intronisation: «le temps du laxisme est révolu».
Tamek est donc revenu. Mais en triste revenant pour son pays. Car, qu'il revienne à la charge pour le compte de l'ennemi ou pour ses desseins démentiels, il semble agir pour une cause d'emblée perdue et «qui d'ailleurs n'est pas la sienne».
Enfin, si la patrie est clémente et miséricordieuse (ghafouroune rahim), elle accorde également des délais de repentance sans négliger son obligation de sanction (youmhil wa la youhmil).


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