M. Aïda Ould Tamek, doyen de la famille Ahl Tamek, de la Tribu Aït Oussa, a adressé dernièrement une lettre au gouverneur de la province d'Assa Zag dans laquelle il affirme, au nom de la famille Tamek, renier Ali Salem Tamek. Dans cette lettre publiée, mercredi par le quotidien "Assabah", M. Aïda Ould Tamek souligne que de par son comportement de traître, le dénommé "Ali Salem Tamek" ne représente pas la famille Ahl Tamek qui dénonce son attitude insolente et sa grande trahison et que tous les membres d'Ahl Tamek affirment ne plus le reconnaître, le renient et exigent par conséquent que le nom Ahl Tamek soit retiré à Ali Salem et que le prénom Ali Salem soit rayé de la famille Ahl Tamek. Aïda Ould Tamek, un des hommes de la plus grande tribu saharaouie, en l'occurrence la tribu Aït Oussa, a affirmé que cette tribu dévouée à Dieu, à la patrie et au Roi et qui n'a cessé de faire acte d'allégeance aux Souverains du Maroc, ne permettra à "aucun traître ni à aucun égaré de s'exprimer en notre nom ou de nous représenter à l'intérieur ou à l'extérieur du pays. Seule notre conscience basée sur la foi et l'amour de la patrie nous représente. De par ses agissements de traître, le dénommé Ali Salem Tamek ne saurait représenter la famille Ahl Tamek". M. Aïda Ould Tamek, né en 1925 (80 ans), est une figure de proue de la résistance contre les colonisations Espagnole et Française. Il s'est illustré par sa bravoure dans plusieurs combats menés contre les colonisateurs Espagnol et Français, particulièrement lors de la célèbre opération "Ecouvillon " en 1958. Dans ce contexte, Aïda Ould Tamek, qui a intégré les rangs des Forces Armées Royales en 1960, a indiqué que la famille Ahl Tamek "fait partie intégrante de l'histoire du Maroc par toutes ses composantes, ses origines, son authenticité, son histoire marquée par l'allégeance à travers les époques et par son combat contre tous ceux qui portent atteinte à sa dignité, sa réputation et au sang versé pas ses fils pour leur patriotisme". Et Aïda Ould Tamek d'ajouter : "certains qui se sont écartés du droit chemin, ont exploité la démocratie et la liberté pour réaliser leurs vils desseins. Ils ont renié leur patrie et piétiné leur dignité et n'appartiennent plus ni aux uns ni aux autres. Leur principal souci étant d'induire les gens en erreur pour semer la discorde parmi eux ( ) jaloux qu'ils sont des bienfaits de la foi et du patriotisme dont Dieu a gratifié la famille Ahl Tamek Derrière tout bienfait il y a un envieux. Que dieu nous épargne la jalousie". Aïda Ould Tamek poursuit, dans sa lettre, que "l'être humain peut tout tolérer, exceptés faire table rase de l'histoire et de l'identité, renier le patriotisme et le dévouement et piétiner la dignité. Le problème se poserait alors autrement, même s'il s'agit d'un des nôtres ". Il a indiqué que "le groupuscule des égarés a pu nous atteindre en induisant en erreur, non pas un de nos fils, loin s'en faut, mais le dénommé "Ali Salem Tamek" qui ne jouit plus de sa faculté de discernement. Ils en ont fait un mythe dénué de conscience et d'humanité. Leur effronterie a été jusqu'à parler au nom des gens et à les représenter". "Ici, ajoute M. Aïda Ould Tamek , je tiens à affirmer dans cette lettre que je laisserais pour la postérité: nous ne permettrons à aucun traître ni à aucun égaré de s'exprimer en notre nom ou de nous représenter à l'intérieur ou à l'extérieur du pays, seule notre conscience, basée sur la foi et l'amour de la patrie, nous représente. De par ses agissements de traître, le dénommé "Ali Salem Tamek" ne saurait représenter la famille Ahl Tamek. Nous affirmons tous ne plus le reconnaître, nous le renions et exigeons que le nom Ahl Tamek soit retiré à Ali Salem et que le prénom Ali Salem soit rayé de la famille Ahl Tamek. Aucun de nous ne se range de son côté. Nous incarnons la pureté qui ne saurait s'accommoder de la souillure. Nous sommes liés à la glorieuse dynastie alaouite par le serment de l'allégeance de père en fils". "Nous, membres de la famille Ahl Tamek, vivons aujourd'hui avec de profondes blessures et sommes éprouvés psychiquement, mais grâce à notre foi inébranlable et notre Sainte religion, nos coeurs vont se rétablir et notre détermination se renforcer". Il affirme avoir rédigé cette lettre en sa qualité de doyen de la famille Ahl Tamek, chargé d'histoire et de dévouement. Il souligne avoir mené le combat avec dignité, parmi les membres de la tribu Aït Oussa, pour le Maroc et pour la marocanité du Sahara, qui a toujours été marocain à travers l'histoire. Il s'agit d'un fait incontestable et qui ne saurait faire l'objet de marchandage.