Parce qu'un élève de l'école El Alou a toussé deux fois en arrivant dans sa classe le matin, son institutrice lui a dit d'aller auprès de sa mère pour se soigner… La grippe porcine inquiète alors qu'il n'y ni pandémie ni alerte à l'Académie. L'enfant traînait un rhum mal soigné. Aujourd'hui il est guéri, mais la «moâlima» le voit toujours d'un mauvais œil… stop. Dimanche dernier à la follara derrière la plage de Rabat, des jeunes ont organisé une compétition de surf et de body-bord avec les moyens de bord - «compet» disent-ils - qui a mal tourné. En effet, pendant les performances, avec de l'électricité empruntée chez Borj Dar pour alimenter la sono, le caïd est arrivé avec des agents de police pour arrêter la petite fête au bord de la mer qui avait drainé du monde en ce dimanche d'octobre bien ensoleillé. Les autorités bien vaillantes ont dit aux jeunes surfistes qu'on n'organise pas une compétition sans autorisation… Les participants ont plié bagage, la rage au cœur. La prochaine fois, ils iront à la Mokataâ pour obtenir «tassrih» pour surfer entre l'eau et rih… stop. De nouveau, on nous signale la carita de la station Oumaâza qui dégage des odeurs insupportables qui gâchent le quotidien des résidents de la résidence Bassatine Menzah sur la route de Aïn Aouda qui se croyaient au début à Neuilly ou en Zafaté. De plus, la nappe phréatique commence à inquiéter des fellahs de la région qui hésitent à servir à leur bétail une eau douteuse. Sans oublier l'histoire du scorpion qui a piqué une gamine dans la cité Bassatine avec piscine et tralala… Et dire qu'on croyait que la station de traitement des ordures transférés de Akkrach à Oumaâza allait résoudre la question de la pollution. «Talaoute h'ta l'mout…». stop. Les arrestations se poursuivent à Salé après les premiers paniers qui ont embarqué 270 personnes dans la campagne d'assainissement, qui, au moins, ont poussé les mendiants qui viennent à la rive droite par dizaines dans des taxi-colis, à repousser leur massira. A Rabat aussi la lutte contre le colportage du pinard qui donne des soucis aux revendeurs - grandes et petites surfaces - se poursuit également dans les deux districts. Chez Chentoufi - quartiers chauds - on ratisse large. Enfin, pourvu que les rues et les avenues retrouvent la sérénité d'antan quand on pouvait aller chez l'épicier - celui de la rue de Napoli a fait monter la tension en installant des barreaux comme à Oukacha ! - sans avoir la peur au ventre vous diront des enfants qui refusent de faire des commissions le soir. stop. «Bakchich» site pas clair sur le net au service de qui ? Fait croire avec son titre à la Tintin qu'il est oriental. En fait, il appartient à un certain Nicolas Beau qui ne fait pas du beau travail et qui s'apprête à lancer un hebdo - avec l'aide de qui ? - Il ne serait pas étonnant d'apprendre que Bakchich qui n'est pas chiche avec le Maghreb, travaille en service commandé. stop. Affaire Ben Barka. Depuis dimanche matin on a appris que le cadavre de l'ancien prof de math au Lycée Gouraud, ex-lycée Hassan II, serait enterré dans l'Essone en France - et non plus au Souissi ? - Voilà au moins un doute de moins, si la thèse se confirmait. A suivre. stop. Le Groupe Bel, un des leaders mondiaux du secteur des fromages a remis à Klem Euro RSCG le prix de la meilleure création publicitaire Bel International pour l'année 2009 pour sa campagne «Vache Qui Rit»… Prix dialna f‘dialna. Bel roi du fromage n'allait quand même pas décerner sa récompense à Raïbi Jamila ou aux petits pois Nora servis au Balima… stop. La Fondation ONA par la voie de la villa des arts de Rabat ou celle de Casa passe à la vitesse supérieure. Au lieu de se fixer sur le hip hop – il y a des maisons pour ça – et aux soirées payantes sans intérêt parfois, elle vient d'opter pour un cycle de conférences qui nous rappelle à Rabat la défunte Dar el Fiqr – réveillez votre mémoire vieux lecteurs -, un terrain autrefois vert, occupé aujourd'hui par la MAP avec son architecture peu transparente. Pour débuter en beauté la villa des Arts de Rabat a organisé une conférence – rencontre avec Ali Ben Makhlouf, sur l'école de pensée «le confucianisme» en attendant d'autres rencontres sur d'autres courants de pensée, le taoïsme si cher à Abdelkebir Khatibi dont on ne parle plus… ou encore le Bouddhisme. Tout est bon à savoir. L'Islam n'a fermé aucune porte de la connaissance. stop. Al Manzah. Notre ami Sabatta, ex-Sapress, se plaint de sa facture d'eau et d'électricité qui ne dépassait pas 80 DH et tourne aujourd'hui autour de 250 DH. Alors qu'il n'y a eu aucune «intervention» pratiquée par la Rédal. A suivre. stop. Presse Overdose. Il y a tellement de titres qui font double emploi que des nouveaux prétendants on fini par renoncer. C'est le cas de l'ancien boss de la CGEM qui a renoncé à faire paraître un quotidien sur l'économie déjà squattée par de grands donneurs de leçons qui ne souhaitent pas qu'on leur fasse de l'ombre. Des hommes qui débarquent chez Mowing ou cher Darling pour une remise en forme, s'étonnent qu'on leur propose en plus du bain de Ghassoul - à la rigueur – le aakar el fassi qui donne de l'éclat au visage à plat. Au début des clients surpris refusent l'application du produit par peur de perdre leur virilité, mais quand ils voient leurs amis, se refaire un look avec ce aakar qu'on trouve chez le aatar… ils finissent par rejoindre le monde des modernistes. En tous les cas ce n'est pas plus coûteux que des produits de Garnier ou Elysabeth Arden… stop. Rectificatif A propos de Barak Obama, prix Nobel de la paix, il fallait lire Lech Walesa et non pas autre chose. stop. Des arbres uniques à Rabat, ne se trouvent que sur de belles avenues de Hay Riad. Des paysages urbains qui inspirent le respect chez des touristes échappés par miracle du circuit habituel qui tourne en rond. Yacoub El Mansour, Akkari, Mabella ou Marassa pour ne parler que de quelques zones qui ne font pas de mal à l'ozone, ne font pas partie du plan vert. A croire qu'il y a plusieurs Rabat. Celui du béton et le Rabat qui a un pied dans la ghaba… stop. Razak et son personnage Bouzghiba fait l'actualité. Ce n'est que justice pour ce marginal capable de composer un madri-gal. Ça nous change des artistes bonapartistes qui se croient indispensables dans les génériques de l'actualité. stop. Enjoy devrait changer de thon dans sa salade qui ne donne pas envie de faire une ballade. «Khet labiad» est une émission populaire où la présentatrice est habillée tout en noir… A la place du mot «biad» elle trouvera autre chose à moins qu'elle change de robe trop chic pour susciter le détail qui pique… stop. Quant on a sur cette rubrique relevé le côté agaçant d'Eric Zemmour dans l'émission casse-gueule de Ruquier on nous avait traité de fddi… Le temps nous a donné raison. Tarik Ramadan a eu un accrochage avec le Zemmouri de la banlieue parisienne… Du coup cela a fait un flash chez un confrère qui attend que ça passe après avoir fait l'impasse sur tel ou tel sujet grugé… stop.