La France condamne «les violences exercées par les colons, et qui ciblent des civils et leurs propriétés» dans les territoires palestiniens, alors que "Hamas" a appelé à juger les dirigeants israéliens pour les crimes commis contre les Palestiniens. La France a condamné lundi "les violences exercées" par les habitants des implantations en Cisjordanie, qui "ciblent des civils et leurs propriétés". "Ces violences sont inacceptables et doivent cesser", a réagi Anne-Claire Legendre, porte-parole du ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. "La colonisation est illégale en droit international", a-t-elle ajouté, soulignant que celle-ci alimentait "les tensions sur le terrain, et est un obstacle majeur à la paix". La diplomatie française « appelle les autorités israéliennes à remettre à la justice leurs auteurs, qui doivent répondre de leurs actes devant les autorités judiciaires compétente ». La France juge à cet effet qu'en « approuvant de nouveaux projets de construction dans les Territoires occupés, le gouvernement israélien compromet la possibilité d'établir un futur Etat palestinien viable et contigu et met en danger la viabilité de la solution des deux Etats, qui reste la seule garantie d'une paix durable, et celle que soutient la communauté internationale ». Cette prise de position intervient alors qu'une escalade des violences est en cours depuis près d'une semaine notamment en Cisjordanie occupée.
Le Hamas demande de poursuivre en justice des dirigeants israéliens
Lundi, le Mouvement de résistance islamique "Hamas" a appelé la communauté internationale à juger les dirigeants israéliens pour les crimes de torture commis contre le peuple palestinien. Un communiqué publié par le mouvement à l'occasion de la Journée internationale de soutien aux victimes de la torture, correspondant au 26 juin de chaque année, appelle à « empêcher l'impunité des dirigeants de l'occupation et auteurs des crimes de torture, en cette journée internationale". Et d'ajouter que "les crimes israéliens commis contre les Palestiniens représentent une violation flagrante de tous les pactes, les normes, les lois et les droits de l'Homme". Le "Hamas" a également appelé à inciter toutes les institutions humanitaires et de défense des droits humains à porter plainte devant les tribunaux internationaux contre l'occupation. Les organisations locales et internationales de défense des droits humains affirment qu'Israël commet des violations physiques et/ou psychologiques contre les Palestiniens, en tirant des coups de feu entraînant des blessures ou causant la mort des personnes touchées ainsi qu'en procédant à des arrestations accompagnés de tortures, que ce soit durant les interrogatoires ou à l'intérieur des prisons. Selon les données des institutions spécialisées dans les affaires des prisonniers, dont la Commission des affaires des prisonniers (gouvernementale) et le Club des prisonniers palestiniens, le nombre de détenus dans les prisons israéliennes avoisine les 5000, dont plus de 700 prisonniers malades.