La mendicité sur internet a pris des proportions telles que ce phénome s'est imposé dans les débat au Parlement. Interrogée sur sa stratégie pour y faire face, la ministre de la Solidarité, de l'Insertion sociale et de la Famille, Aawatif Hayar, a promis des réponses fermes tout en appelant la société civile à prendre national de sensibilisation sur ce fléau. Détails. Lors de la séance hebdomadaire consacrée aux questions, lundi, à la Chambre des représentants, la ministre de la Solidarité, de l'Insertion sociale et de la Famille, Aawatif Hayar a précisé que son département est conscient de l'ampleur qu'a prise la mendicité électronique. Raison pour laquelle le ministère compte approfondir sa coordination aves la Police nationale pour détecter les cas de mendicité à des fins d'arnaque sur la toile. « Ce phénomène doit être combattu en s'abstenant de lui donner écho, car si les internautes n'interagissent pas avec les publications des personnes qui sollicitent indûment une aide financière en les partageant et en distribuant avec des likes, il ne serait pas autant répandu », a plaidé mme Hayar. A cet égard, et parallèlement à ces mesures, mme Hayar a fait part de sa volonté de travailler sur avec les composantes de la société civile. La mendicité électronique est le procédé insidieux consistant à demander de l'argent à des étrangers par des moyens électroniques, comme des publications sur les réseaux sociaux ou des commentaires sur des pages officielles. Au fil du temps, de nombreuses organisations à but non lucratif ont adopté l'idée de base qui définit la mendicité sur Internet, à savoir le plus souvent la mise en place d'un site Web de plusieurs pages qui permet aux visiteurs de faire des dons pour aider dans la situation financière déterminée.