La réalité du foot national semble très complexe à cerner, car cette dernière est mise de côté sans investigation poussée. Et on retient un seul et unique objectif, devenu un slogan pour le public rajaoui: -Un entraîneur, un effectif et un numéro neuf (9), un buteur, à l'image de Malengo, qui soit digne des attentes du public rajaoui. A sirrrrr, sirrrr, on oppose Chabkaaaa! On est dans les onomatopées, comme dans une BD populaire. La loi 30.09 semble faite pour une autre planète. Tout le monde en prend pour son grade et on réclame de la part des adolescents, majoritaires dans les stades et véritables décideurs, de repartir à zéro ! Mais à quoi servent les travaux faits sur le supportérisme, le mental suicidaire et le populisme dans un terrain de football ? On prête au Raja de disposer du soutien de quatorze millions de supporters potentiels. Ou virtuels ? On répond que d'autres y prétendent également, WAC, FAR, MAS, SCCM, RSB, etc. LE FUS SEUL INCOMPRIS ? Il n'y a qu'un seul club qui réponde au cahier des charges de la FRMF, le FUS pour ne pas le nommer, qui soit victime de la défection du grand public des années 70, pour des raisons sociologiques. Pourtant c'est le modèle de club professionnel, à élargir aux autres équipes qui devraient fonctionner selon leurs moyens réels. C'est-à-dire moins de 40% des budgets des grands clubs. Mais faut-il rappeler que malgré toutes les contestations en vigueur, les clubs avant-gardistes, sont les seuls à honorer une représentation digne de l'image du football marocain. En champions league et en Coupe de la CAF, au Mondialito et à la Super-Coupe ! QUAND LE RAJA EST GRIPPE, C'EST LE FOOT NATIONAL QUI ETERNUE ! Le Raja figure parmi l'élite de l'élite et il est dans l'obligation de donner l'exemple, au lieu de chuter dans l'extrémisme et le populisme. Va-t-on rappeler que le Raja fut longtemps un exemple en matière de légalité. Au point d'être surnommé le "Club des avocats". Et voilà que ce même Raja bafoue les textes en vigueur, en hissant à la présidence M. Badraoui, qui n'a jamais été adhérent et qui s'empare, pour s'en accaparer de la législature suprême au Raja ? Au détriment d'un prédécesseur, attaché, lui, aux textes et pointilleux sur l'attachement à la "parole donnée". M. Badraoui mérite tous les égards, au vu d'un parcours exceptionnel, réussir à tout transcender, textes, règlements, loi, démission des autorités de tutelle... Il est désormais permis, après le précédent du sieur Badraoui, à tout supporter de ne plus se conformer au statut de l'adhérent, devenu superfétatoire en l'espèce. Maintenant, il revient à toute la famille rajaouie de se retrouver autour d'un projet et non d'un individu, même fut-il le plus riche du monde! Maintenant pour ceux qui connaissent le Raja, aucune alternative d'alternance n'est plus possible et on doit composer pour trouver un président de substitution. Un boss crédible et qui soit capable de réconcilier le Raja avec ... lui même !