Après avoir annoncé l'ouverture de la cession des actifs de la SAMIR, le Tribunal de Commerce de Casablanca, a reçu quinze offres de la part d'investisseurs étrangers. Du nouveau dans l'affaire de la SAMIR. La procédure de liquidation judiciaire semble avancer. Le tribunal de Commerce de Casablanca a reçu quinze offres d'achat des actifs de la Raffinerie, fait savoir le site saoudien, asharqbusiness, précisant que ces offres émanent de plusieurs pays dont l'Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis, l'Inde, le Royaume-Uni et la France, l'Espagne et les Etats-Unis. Le média saoudien, qui cite des sources bien informées, a expliqué que les investisseurs intéressés, dont l'identité n'est pas révélée, ont présenté des offres dont la valeur varie de 1,8 à 2,8 milliards de dollars. Des montants qui dépassent le seuil minimum de cession qui démarré à 800 millions de dollars. Contactée par « L'Opinion », une source au sein du Front de sauvegarde de la SAMIR a confirmé l'existence de ces offres. « Jusqu'à présent, le tribunal a reçu plus de 15 lettres d'intention d'achat des actifs SAMIR », a convenu notre interlocuteur qui n'a pas caché son optimisme quant à l'aboutissement de la procédure. Le Tribunal de Commerce de Casablanca, rappelons-le, a annoncé, le 31 janvier, l'ouverture de la cession judiciaire des actifs de la SAMIR. Le Syndic désigné pour la liquidation judiciaire a donné aux investisseurs intéressés un délai de 30 jours pour présenter leurs offres. Selon les études du Front de sauvegarde de la raffinerie, les actifs sont estimés à 21 milliards de dirhams. Le redémarrage de l'activité de raffinage peut se faire en 8 mois avec un coût estimé à 220 millions de dollars, selon la même source. Le coût comprend les droits des salariés, la réhabilitation des installations ...etc. La SAMIR est mise en liquidation judiciaire depuis 2016. Depuis lors, le Tribunal de Commerce de Casablanca a eu du mal à trouver un nouvel acheteur pour la Raffinerie, même s'il a fait appel à une banque d'investissement. L'Etat demeure le principal créancier de la société avec une part de 80% des dettes accumulées.